Elle en profite pour revenir sur les conditions de l'éviction de son prédécesseur : "La bonne nouvelle, c'est que Stéphane Guillon est d'accord avec l'idée que l'on peut virer quelqu'un qui se serait rendu coupable de manquer de tact envers un handicapé, reste à savoir si ça concerne les têtes de fouine et les petits pots à tabac", en référence aux propos tenus par l'humoriste à l'égard d'Eric Besson et Martine Aubry. Surtout, elle évoque Didier Porte, "retranché derrière la solidarité des victimes du sarkozysme", et Guy Carlier, qui lui "ne s'attaque qu'aux faibles".

• Acte 4 : c'est l'histoire d'un tweet
Sur Twitter, Didier Porte rétorque. Cette fois, "l'histoire du handicapé" n'est pas au cœur de l'affaire. 
Ce que pointe l'humoriste, c'est le fait que la critique ait eu lieu sur "Inter", justement, à la place jadis occupée par Guillon. Pas "judicieux", estime-t-il, à moins qu'Aram ne veuille "avoir sa photo sur le tableau 'employée du mois'", raille-t-il, dénonçant "un conflit d'intérêts manifeste".
Le "tweet clash", qui s'éloigne de la polémique d'origine, est ensuite recentré par Muriel Cousin, l'épouse de Stéphane Guillon, laquelle dénonce le "papier minable" de Sophia Aram.

La petite peste n'a donc pas assez à faire avec sa mère ? 
Après avoir insulté une ministre sur le service public (lien PaSiDupes) et fait une chronique plus que controversée, toujours sur l'antenne de France Inter, dans laquelle elle avait qualifié les électeurs du Front National de "gros cons", cette fois-ci ce sont les démêlés de sa mère avec la justice qui la placent, une nouvelle fois, sous les feux des projecteurs.

Ancienne adjointe au maire de Trappes (Yvelines), Guy Malandain (PS), dont sont originaires Jamel Debbouze ou encore Nicolas Anelka, la mère de Sophia Aram a été reconnue coupable de "trafic d'influence" et "abus de confiance" entre 2008 et 2010 par le tribunal de Grande Instance de Versailles. 
Khadija Aram, 64 ans, a également été condamnée pour cinq ans à une interdiction des droits civiques et civils.