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lundi 12 mars 2012

Le nucléaire, prétexte à l'activisme révolutionnaire international

Bientôt des marches contre les tsunamis, les tornades et feux follets ?





Les révolutionnaires internationalistes
intrumentalisent le nucléaire




Il y a un an jour pour jour, un accident nucléaire majeur est survenu à la centrale de Fukushima à la suite d'une catastrophe naturelle, un tsunami, qui a fait plus de 19 000 morts et disparus dans le nord-est du Japon.
Des dizaines de milliers d’opposants à l’énergie nucléaire ont manifesté dimanche à travers le monde, un an après le tsunami qui a provoqué la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon.

En France, la centrale de Fessenheim est-elle exposée au risque d'un tsunami ?


Faut-il aussi détruire les barrages hydroélectriques de Donzère-Mondragon ou de Génissiat, à titre préventif, contre le risque qu'un avion vienne s'y écraser. Le barrage de l'Aigle (ci-dessous), dit " barrage de la Résistance " sur la Dordogne, aux confins de la Corrèze et du Cantal, doit-il être désaffecté par mesure de précaution, au prétexte qu'il fut construit pendant la Seconde Guerre mondiale ? Peut-être François Hollande, le président de Conseil général, y serait-il opposé ?
En Allemagne, pays qui a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire après le séisme et le tsunami qui ont endommagé les réacteurs de la centrale de Fukushima Daichi, près de 50 000 personnes (mais c'est selon les organisateurs), ont protesté dans six régions. " Fukushima nous avertit : il faut fermer les centrales maintenant !, clamaient les activistes. Sur près de 80 kilomètres, quelque 24 000 manifestants antinucléaires revendiqués ont formé dans la soirée une chaîne humaine, brandissant des flambeaux, dans la région de Braunschweig (nord). Quelque 3 000 personnes ont encerclé la centrale de Brokdorf (nord), selon les organisateurs. Des actions de protestation ont également eu lieu près des réacteurs de Gundremmingen (sud), Neckarwestheim (sud) et Grohnde (nord).
En France, pays où l'industrie nucléaire est la plus développée au monde et produit 75% de l’électricité produite, une chaîne humaine aurait rassemblé 60 000 selon les organisateurs (difficile à croire au vu de la photo ci-contre) mais seulement 31 300 personnes selon les forces de l’ordre. Venus d’Allemagne, de Suisse, de Belgique et de toute la France, les extrémistes se sont déployés sur les 230 km séparant Lyon (centre-est) d’Avignon (sud), le long de la vallée du Rhône, région où l'industrie du nucléaire fournit le plus d'emplois en Europe avec ses quatorze réacteurs.
A l’ouest de la Suisse, quelque 5 000 militants antinucléaires ont marché pendant plus d’une heure aux abords de la centrale de Mühleberg. Les marcheurs "Sortons du nucléaire" exigeaient l’ "arrêt immédiat des centrales de Mühleberg et de Beznau ". Depuis l’accident de Fukushima, les autorités suisses ont recommandé de ne pas remplacer les cinq réacteurs en fonctionnement à l’issue de leur période d’exploitation d’ici à 2034.
En Espagne, plusieurs centaines d'activistes se sont rassemblés près de la centrale de Garona, dans le nord du pays, pour réclamer sa fermeture. Le gouvernement vient de décider de prolonger de cinq ans l’exploitation de cette centrale, la plus ancienne du pays.
En Australie, quelque 500 manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés près des sièges des groupes miniers BHP Billiton et Rio Tinto, à Melbourne, à l’initiative d’une association d’expatriés japonais appelée " Les Japonais pour la paix ", ce qui donne un aperçu de l'orientation politique des extrémistes. " Il est très important pour nous de commémorer cette journée, afin que les Australiens se souviennent de ce qui s’est passé à Fukushima et du rôle de l’Australie comme fournisseur important d’uranium au Japon, y compris aux réacteurs de Fukushima ", a déclaré un organisateur, Kazuyo Preston. Il demande également au gouvernement travailliste de Julia Eileen Gillard de mettre un terme à ses exportations d'uranium. L’Australie n’est pas une puissance nucléaire, mais elle est le troisième producteur mondial d’uranium (10% de la production mondiale, sans compter ses projets Honeymoon et Four Mile), derrière le Kazakhstan et le Canada. Les réserves d'uranium australien sont estimées à 31% des réserves mondiales.

A Taiwan
, 5 000 militants (selon les organisateurs qui n'ont pas dû les minorer), ont défilé dans les rues de Taipei pour demander la fermeture des trois centrales nucléaires "dès que possible", dans ce pays régulièrement ébranlé par de puissants séismes.

Les nucléaires iranien et coréen du Nord sont à l'abri de ce genre de manifestations révolutionnaires: une explication ??


1 commentaire:

  1. A propos du nucléaire, je voudrais rétablir une vérité.
    Les écologistes nous ont bassiné avec le rapport de la cour des comptes sur le sujet en se félicitant "de la divulgation du vrai prix du nucléaire".
    La cour des comptes estime à 228 milliards d'€ le coût du nucléaire en France depuis l'origine. Ce que ne disent pas les écologistes, c'est que les centrales nucléaires ont produit depuis leur mise en service plus de 10 000 TWH. Ce qui amène le prix du KWH nucléaire à au peu moins de 2,3 centimes d'€ (soit 23€ du MWH).
    Mais "le prix du démantèlement" nous hurlent ces défenseurs de la nature! Selon les spécialistes, le démantèlement de l'ENSEMBLE du parc nucléaire français coûterait entre 12 et 35 milliards d'€. C'est à dire qu'en prenant la valeur haute de l'estimation et en démantelant TOUTES les centrales demain sans produire un seul KWH supplémentaire, nous arriverions au prix faramineux de 2,6 centimes du KWH ( ou 26€ du MWH).
    Je ne vois pas comment madame Joly peut nous vendre un prix du MWH identique à celui des énergies renouvelables.( 90€ du MWH d'après elle mais bien plus selon les gens sérieux).

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