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mercredi 30 novembre 2011

Hollande s'oppose à l'Allemagne sur la crise de la dette

Le candidat PS fait obstacle à l'entente franco-allemande en zone euro



La moustache de Bismarck
aurait poussé à Merkel,

mais c'est selon Montebourg !





Le candidat Hollande est-il vraiment européen ?

François Hollande s'est posé mercredi en opposant déclaré aux remèdes que la chancelière allemande entend administrer à la zone euro face à la crise de la dette, accusant au passage le président Nicolas Sarkozy de suivisme.

Le socialiste a en effet critiqué le "modèle européen" que, selon lui, essaie d'imposer la chancelière allemande Angela Merkel avec le consentement de Nicolas Sarkozy. A l'occasion d'une visite éclair à Bruxelles, Hollande a adopté la technique discourtoise de son ex-concubine Royal en prenant ainsi de vitesse le président français qui doit s'exprimer jeudi à Toulon sur la crise et l'Europe.
" Depuis plusieurs mois, c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit", a caricaturé François Hollande. Il est pourtant celui qui a capitulé devant Martine Aubry qui a troqué des sièges de socialistes avec Europe Ecologie-les Verts contre leur soutien au second tour de la présidentielle.
Mais Hollande insiste en assurant que, de son point de vue, la chancelière allemande essaie "d'imposer un modèle européen qui n'est pas nécessairement le nôtre".

Hollande a ouvert la voie à la xénophobie du PS

Le candidat socialiste dénonce une hégémonie allemande sur l'Europe
Il exprime la défiance socialiste envers la Cour de Justice européenne
prétend que s'il était président il s'insurgerait contre les propositions allemandes de changement des traités européens en vue d'un durcissement de la discipline budgétaire.
" Je n'accepterai jamais qu'au nom du contrôle des budgets nationaux, au nom de la coordination des politiques budgétaires, la Cour de justice européenne puisse être juge des dépenses et des recettes d'un Etat souverain ", a-t-il annoncé.
Le sujet est en effet au centre des discussions franco-allemandes entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

Mais Le PS pointe la paralysie de la BCE
Alors que Berlin refuse toute atteinte à l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), F. Hollande a aussi appelé à "faire jouer à la BCE un rôle actif" car "elle peut intervenir massivement sur les marchés pour briser la spéculation".

Hollande soupçonne un retour à l'empire allemand de Bismarck
Promettant de faire en sorte d'avoir "un rapport équilibré avec l'Allemagne" s'il était élu, François Hollande, estimant que l'amitié franco-allemande ne devait pas consister à ce que Berlin essaye "d'imposer ses propres règles".

" La responsabilité" de ce déséquilibre n'est pas tant celle de Mme Merkel, a-t-il jugé, que de M. Sarkozy, du fait de ses "renoncements", a accusé le candidat en campagne.

Selon notre Guillaume II socialiste qui tient des propos défaitistes depuis plusieurs semaines, cela tient notamment "à la faiblesse de la situation économique et financière de la France".

François Hollande a plaidé pour "un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance", pour "soutenir la croissance et l'emploi" en Europe.

Hollande s'en est pris à la chancelière allemande
Il a mis son intransigeance sur le compte de ses propres élections en 2013: " Je comprends tout à fait qu'un certain nombre de contraintes pèsent sur elle, y compris dans sa propre majorité", a-t-il insinué.


Certains socialistes ont développé la xénophobie de Hollande en germanophobie de

L'anti-européen Montebourg, à l'aile gauche du PS, se dévoile
Il a en effet accusé la dirigeante allemande de mener "une politique à la Bismarck" pour que l'Allemagne fasse "fortune" sur "la ruine" des autres pays de la zone euro.
C'est du lourd et du grotesque, à l'instar du personnage.

Le candidat ne dément pas: il confirme
Sous la méchante influence de Nono Montebourg, François Hollande a encore martelé que " Chacun doit se respecter, chacun doit comprendre l'autre ", prêtant également à l'Allemagne la volonté de dominer l'U.-E., répétant qu'il " ne peut pas y avoir un pays qui veuille imposer ses vues aux autres".

L'eurodéputé Harlem Désir, numéro deux du PS et ombre de la Ch'tite Brochen-Aubry, a lui aussi accusé le chef de l'Etat français d'avoir capitulé face à son homologue allemande, estimant en toute objectivité - mais par avance ! - que le discours de Toulon sera "une nouvelle supercherie".
Nicolas Sarkozy tient en "apparence un discours volontariste qui masque en réalité une série de renoncements imposés par l'Allemagne", a en outre analysé Harlem Désir avec le plus grand sérieux.

Il ne manquait plus que le P'tit Hamon pour reprendre le refrain...
Le porte-parole du PS a accusé Nicolas Sarkozy d'être un partenaire docile, impuissant, de l'Allemagne."

Tous fort embarrassés
Au cours de son marathon, outre les parlementaires socialistes européens, F. Hollande a été vu successivement avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, le socialiste belge Elio di Rupo pressenti comme prochain Premier ministre belge, le commissaire français Michel Barnier, en charge du marché intérieur et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

Rue89 observe que "le discours public sur la relation franco-allemande, depuis les années 60, est corseté par les non-dits, les interdits, les souvenirs." Ainsi, le site reconnaîtrait-il au PS le mérite de cesser de jouer les faux-culs ! Mais alors, de nos jours, il vaut mieux être immigré qu'européen...

Montebourg fait-il de l'antigermanisme primaire ?

Fait-il du " FN de gauche ", comme a répondu l'allemand bi-national Cohn-Bendit (traité en 68 « d'anarchiste allemand » par l'ex-chef communiste français Georges Marchais) Ils font tout bêtement du Nicolas Bedos !

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