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samedi 1 octobre 2011

La juge Prévost-Desprez devra s'expliquer devant sa hiérarchie

La juge rebelle continuera-t-elle à faire sa loi ?

Indépendance ne signifie pas militantisme politique

La juge Isabelle Prévost-Desprez a passé la ligne blanche en affirmant dans le livre « Sarko m’a tuer » que l’ex-infirmière de Liliane Bettencourt avait " vu des remises d’espèces à Sarkozy ", nommément .
Suite à ces accusations à la légère, la présidente de la XVe chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre va être convoquée par sa hiérarchie à Versailles avant des poursuites disciplinaires, a annoncé RTL le mardi 27 septembre. Selon la radio, la magistrate se verra reprocher quatre manquements disciplinaires : manque au devoir de réserve, à l'obligation de prudence, aux devoirs d'impartialité et de délicatesse.

Des griefs que conteste son avocat, Me Léon Lef Forster
Isabelle Prévost-Desprez estime « n'avoir en rien, au regard de la situation très particulière du TGI de Nanterre et des dysfonctionnements qu'elle a pu constater, porté atteinte à ses devoirs de magistrat », déclare-t-il dans un communiqué. Mais cet avocat est le petit plombier des fuites vers la presse d'opposition, Le Monde et Mediapart: on l'a en effet déjà retrouvé comme conseil de Julien Dray dans lien PaSiDupes

Une juge syndicaliste de mèche avec le journal Le Monde

Dans le bouquin accusateur sans preuves, Protégée de l'USM (Union Syndicale des Magistrats) dont le président, Christophe Régnard, est capable de lances des accusations chocs: "Les responsables de la majorité veulent casser du juge", Isabelle Prévost-Desprez - une - affirmait que l’ex-infirmière de Liliane Bettencourt se serait confiée à la greffière après son audition : la soignante lui aurait indiqué qu’elle avait vu Nicolas Sarkozy se faire remettre de l'argent liquide chez la milliardaire, avant son élection en 2007. Or, ces allégations présentées comme des révélations avaient été aussitôt démenties par les intéressées.
Lien PaSiDupes: Les contes de l'ex-comptable Bettencourt ne mettent plus Sarkozy en cause

Suite à la tempête médiatique qu'avaient suscité de tels propos diffamatoires colportés par une juge, la magistrate suspecte avait été déportée du dossier Mediator. Le président du Tribunal de grande instance de Nanterre, Jean-Michel Haya, avait alors précisé qu’il ne s’agissait pas d’une « sanction », ni d’un « dessaisissement ». Par ailleurs, Isabelle Prévost-Desprez avait été convoquée par le juge d'instruction en charge de l'affaire Bettencourt pour s’expliquer sur ses dénonciations calomnieuses.
Le président de l'Union syndicale des magistrats (USM), Christophe Régnard (à droite), et son avocat encadraient la magistrate à cette convocation de sa hiérachie: cf. photo.
De quoi discréditer l'ensemble de la corporation des juges ?
Cette affaire tend en effet à alimenter l'argumentaire de ceux qui militent à la suppression des juges d'instruction.
Le 30 septembre 2011, la hiérarchie de la juge Prévost-Desprez n'avait encore "pris aucune décision."

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