POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 19 juillet 2011

Les révélations de la presse sont-elles en fait des fuites ou des écoutes ?

Les révélations de la presse sont-elles en fait des fuites ou des écoutes ?

News of the World. Et pourquoi pas Mediapart du trotskiste Plenel ?


Le groupe de presse de Murdoch est soupçonné d'écoutes téléphoniques


Le modèle anglo-saxon en question

Le scandale a éclaté chez la perfide Aubry Albion où, pour une fois, les révélations du tabloïd anglais Daily Miror sont prises au sérieux... Il dénonce en effet les pratiques douteuses du groupe News Corporation de l'Australien Rupert Murdoch et lance le FBI à la recherche d'éventuelles écoutes illégales aux USA. Ce groupe aurait eu accès à des écoutes téléphoniques concernant des victimes du 11 septembre.

Ses sources posent moins question que l'usage que le News of the World en a fait : l'auto-censure n'a pas fonctionné et le groupe doit mourir. La directrice est poussée à la démission et le News of the World à mettre la clé sous le paillasson.

Le ministère de la Justice a confirmé s'être saisie de l'affaire à la suite de courriers reçus de membres du Congrès. Quant au New York Times, le quotidien démocrate qui diffuse les confidences du procureur dans l'affaire du socialiste DSK, il s'est empressé de faire passer pour une révélation la mise en alerte du contre espionnage américain.


Les sites français valent-ils mieux que la presse australo-américaine ?

Ce qui choque la presse anglo-saxonne dans ces écoutes téléphoniques, comme l'opinion internationale dans les abus sexuels, également supposés, de DSK, est-il répréhensible en France où la presse nous sert des témoignages anonymes et réalise des micro-trottoirs à la demande ? Elle avoue même la communication de documents « de source autorisée » ou « proche du dossier », mais sans préciser davantage ses sources, au prétexte qu'elle doit protéger ses informateurs. Le public ne s'interroge pas sur leur authenticité. Tout va bien: c'est l'une de nos exceptions culturelles... A peine soupçonne-t-il des fuites – citoyennes - et parfois les syndicats dits républicains qui trahissent leurs employeurs et leurs administrations, autant de pratiques, pourtant anti-démocratiques, et amorales aussi, dont profite la presse dite d'investigation qui les banalise et fait ainsi du blanchiment d'information, quand elles ne sont pas néanmoins approuvées, entérinées, voire justifiées par la masse des rebelles et des vertueux.

Mediapart qui adopte depuis plusieurs mois un profil bas après avoir fait ses choux blancs de révélations souvent non démontrées dans l'affaire Bettencourt, est-il un site au-dessus de tout soupçon et donc honorable ? Quelle est la provenance des révélations qui ont fait sa fortune en quelques semaines de distillation ? Secret défense sur lequel veille le syndicat de journalistes et la cohorte d'associations, collectifs et réseaux divers dédiés à l'opacité de l'information investigée et décryptée, certes, mais vertueusement auto-censurée, aussi bien.

Le secret des sources de la presse pose un réel problème et constitue une menace pour l'honneur des institutions, des organisations aussi bien privées que publiques et des personnes.

La liberté absolue de la presse et l'indépendance des juges, organisant la dictature légale des syndicats de journalistes et de magistrats, tous partisans de l'indépendance de la presse, font des citoyens des victimes potentielles et inégalitaires du totalitarisme des nouveaux privilégiés, dans la version républicaine de l'aristocratie d'Ancien Régime, moins de trois siècles plus tard.


Cabale politique et règlement de comptes ?

Revenons en 2009, quand le président Barack Obama avait poussé une « colère saine ».

La Maison Blanche avait exprimé son exaspération envers le FOX News républicain qui avait publié une couverture plus agressive qu'injurieuse. Tandis que Marianne avait développé en France une campagne de peur lors de la présidentielle 2007, la chaîne Fox avait indisposé le Président américain qui avait stigmatisé le « bras du parti républicain ». La Maison Blanche avait annoncé qu'elle la traiterait désormais en « adversaire ».

On le voit, quand la gauche est aux manettes, la liberté de la presse connaît quelques moments difficiles aux Etats-Unis, comme en France où, avant même d'être présidente, Mme Brochen-Aubry menace déjà de poursuites judiciaires les sites qui ne lui conviennent pas.

Les Américains qui croyaient l'incident clos constatent aujourd'hui que l'affaire a suivi son cours et que la vengeance est un plat qui se mange froid, à gauche. Le vénérable News of the World, malgré son ancienneté, a fait les frais du totalitarisme des Démocrates.

Pluralisme en danger
A l'approche de l'ouverture de la campagne présidentielle aux USA, la Fox et le Wall Street Journal ont ainsi reçu un avertissement sans frais.

Pour combien de temps sont-ils en sursis ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):