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lundi 25 juillet 2011

En négligeant la majorité silencieuse, les gouvernements provoquent suicides et carnages


Les populismes sont des cris d'alarme


Les responsables politiques méprisent la souffrance des autochtones
A force de rester sourds aux sans emploi ou sans abris de souche, les déshérités de la vie, mais aussi ceux et celles qui craignent de basculer dans le marasme, se sentent oubliés. La démagogie des acteurs soumis à élection conduit les plus fragiles et les plus inquiets au désespoir ou à la colère et donc à des actes extrêmes isolés ou collectifs.

Le carnage commis en Norvège (ci-contre)par Anders Behring Breivik en juillet 2011 n'est qu'un des exemples tragiques du sentiment de vulnérabilté des Européens.
Evoquons pour mémoire la tentative d’assassinat perpétrée par M. Brunerie à l’encontre du Président de la République le 14 juillet 2002.
Mais les candidats socialistes en campagne de la primaire s'en saisissent pour exprimer leurs beaux sentiments humanistes et leur empathie prête à l'emploi. En France, tandis que la Norvégienne Eva Joly se mure dans le silence, François Hollande ou encore Manuel Valls, et le MRAP, dont c'est la raison d'être, pointent la responsabilité des discours islamophobes de l'extrême droite.
Mais en mars 2010, en Grèce socialiste au bord de la faillite, c'est un groupuscule d'extrême gauche grec, les " Cellules de la conspiration du feu ", qui revendiqua trois attentats anarchistes à la bombe commis à Athènes. Tous les extrémismes - de gauche comme de droite - sont condamnables mais, si tous ne sont pas inspirés par une islamophobie obsessionnelle, instrumentalisable, sans honte par la gauche, tous sont suscité par un mal être profond que les bien-pensants occultent.
Le Nouvel Observateur propose un répertoire des "principaux carnages meurtriers dans le monde" (lien)

Mais les populismes se développent dans les pays riches qui ont tout à perdre de l'immigration incontrôlée menaçant leurs équilibres sociaux. Les irresponsables seulement soucieux de leur image contribuent par leurs discours vertueux à l'exaspération des masses et des plus conscients. Les pointer du doigt constitue une provocation.



Pêle-mêle de littérature
dite 'facho'...
Libération est allé chercher un certain Nicolas Lebourg, historien politiquement correct et spécialiste à oeillères de l'extrême droite, qui assure que sa mise en accusation est justifiée.
Ce jeune attaché temporaire d'Enseignement et de Recherche à l'Université de Perpignan,est aussi chercheur associé au Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes (CRHiSM): il est sur orbite pour être co-opté par ses pairs dans le sens de l'Histoire. Avec lui, Libération et l'Université se rabattent sur la génération qui parle du fascisme sans l'avoir vécu, mais, à n'en pas douter, les ouvrages universitaires du Sne-Sup l'ont durablement formaté.
A titre indicatif, le jeune homme fut chargé de recherches auprès du Musée-Mémorial du Camp de Rivesaltes (Président du Conseil Scientifique : Denis Peschanski directeur de recherche au CNRS et secrétaire de la section du PS de Bourg-la-Reine; Président d'Honneur: Robert Badinter, PS)
Mais les choses ne sont pas si simples, car Peschanski est un intellectuel juif européen dont Leïla Shahid, la déléguée générale de la Palestine auprès de l’U.E. a déclaré, sur le site Nouvelobs.com « A travers JCall il y a un interlocuteur pour les Palestiniens » (4 mai 2010): l'universitaire est impliqué comme signataire de JCall,European Jewish Call for Reason , « Des Juifs américains contre la droite israélienne ».

A-t-on raison de pointer du doigt les discours de l'extrême droite?

Oui bien sûr, mais il ne faut pas se contenter de pointer les populismes. Depuis dix ans, on laisse le discours islamophobe devenir légitime. On l'entend aujourd'hui sur les grandes chaînes de télévision. C'est trop facile de ne pointer que les radicaux. En France, le discours de l'extrême droite radicale n'est que la caricature de celui entendu à l'extrême droite traditionnelle, à l'UMP, ou dans une partie des intellectuels de la gauche laïque.
La terminologie utilisée en France évoque sans cesse, à des degrés divers, l'invasion, la colonisation, etc. A partir du moment où on suggère sans arrêt aux gens qu'ils sont envahis, il est logique qu'au bout d'un moment, cela arme certaines personnes. C'est une idéologie de masse qui imprègne lentement la société.

Depuis quand se développent, en France, les discours islamophobes?

L'argumentaire islamophobe est né à la marge, dans l'extrême droite radicale, et s'est diffusé dans la société française. Les guerres en ex-Yougoslavie vont marquer un tournant, avec les premières diffusions de l'idée que l'Europe est en cours d'islamisation. Y compris dans les hauts rangs de l'état-major français et dans une partie de la gauche laïque circulait l'idée que la Serbie était, au Kosovo, en train de défendre l'Europe contre l'islamisation.

Comment analyser la réaction de l'extrême droite française?

En toute logique, l'extrême droite classique - qui exècre la violence et est favorable à la peine de mort pour les terroristes - ne peut que se sentir sincèrement gênée par cet acte. Ce sont les radicaux à l'intérieur même de l'extrême droite qui se frottent les mains.

Faut-il redouter une violence d'extrême droite, en France?

Faire sauter une voiture pleine de nitrate d'ammonium, comme l'a fait Anders Behring Breivik en Norvège, il n'y a rien de plus facile. Un enfant pourrait le faire. Après, on est un peu protégés en France dans le sens où la violence politique n'a aucun appui social, elle est déligitimée depuis plus de trente ans. Certains groupuscules avaient essayé de faire quelques actions au début des années 2000, sans succès.


Libération ne manquera sans doute pas d'interroger maintenant un expert sur les causes objectives des coups de sang dans la population, dont l'islamisation de l'Europe n'est qu'un des resorts.

Puisse le quotidien de gauche se mettre à l'écoute, plutôt que du microcosme et l'EHESS, des Français d'ici et de leur demande de sauvegarde des emplois, des logements et du systême de protection sociale, et aussi de la maîtrise des dépenses publiques, plutôt que sur les sentiments généreux qu'il inspire aux laïcs amateurs d'exotisme et de brassage des religions et des peuples. Tout le monde n'est pas prêt de constater dans sa vie de tous les jours que c'est un plus pour régler tous leurs problèmes, à commencer par surmonter la crise.

Puissions-nous donc éviter un massacre, résultat de l'autisme des bien-pensants de la presse et de la gauche pourtant tellement sensibles à la misère humaine. Celle des gens venus d'ailleurs est pour eux plus porteuse que tout autre !...
A moins que le PS ne cherche qu'à renforcer Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ?

1 commentaire:

  1. De toutes façons, quelque soit le côté du manche où se trouve la "drouate", c'est toujours de sa faute...
    A-t-on entendu autant de critiques sur l'extrême gauche qui a fait dix fois plus de morts?
    A-t-on entendu autant de critiques sur l'islam qui en a fait cent fois plus?
    Non, à chaque fois, c'était la faute de la société, de la drouate, des cathos, de l'homme blanc, bref, des autres!

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