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vendredi 10 juin 2011

La presse qui conteste le droit de Nadine Morano au respect


La "république du respect" n'a pas le respect républicain et "juste"



Les injures sont-elles une conséquence républicaine
des responsabilités électives
et des fonctions gouvernementales ?



Mars 2009 - Rue 89 s'indigne qu'une ministre féministe en ait...

Suite à des commentaires postés sous des vidéos de Dailymotion et YouTube, la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano a déposé une plainte pour « injure publique ». Puisque les sites
négligent de pratiquer les modérations qui s'imposent sur certains commentaires, la police leur demande de lui fournir les adresses IP [les identités] des internautes indélicats et grossiers.

La ministre de l'Apprentissage, Nadine Morano, fait l'objet d'attaques régulières de la part de militants qui ne reçoivent de consignes de respect de leur partis et syndicats. Mais ce sont les journalistes qui se montrent les plus vindicatifs, pour des raisons qui ne sont pas seulement partisanes.
En effet, la profession ne pardonne pas à la ministre son courageux rappel aux bonnes pratiques de la déontologie journalistique au magazine Marianne qui prétend faire oeuvre d'information en titrant "Le voyou de la République" en Une. Dans une intervention sur RTL, n'a-t-elle pas d'ailleurs appelé l'hebdomadaire à présenter ses excuses publiques ou à changer de nom ?

La presse n'est pas accoutumée à trouver du répondant chez les ministres.
Son audace a laissé des séquelles dans la profession, lorsqu'invitée des Grandes Gueules en juillet 2010 elle a pointé les salaires de certains journalistes sur RMC (lien):« Quand je vois que certains journalistes gagnent trois fois plus que nous, pour nous critiquer. […] Il y en a qui ont des sacrées rémunérations, pour lire des prompteurs ! » a lancé la secrétaire d'Etat.
Lien du journaliste Erwann Gaucher, dédié à temps quasiment plein à Nadine Morano

VOIR et juger sur quelle base , une video de Le Post (Le Monde), on peut porter atteinte à l'honorabilité d'une femme ministre:

N Morano vs Zemmour et Naulleau 1 [itv] Ruquier... par peanutsie

En janvier 2011, un photographe indélicat de L'Est Républicain s'était offert Nadine Morano

Partisan et sexiste, il a sélectionné un cliché qui n'avantageait pas la Ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, lors de sa cérémonie de vœux à Toul. A l'inverse, la presse engagée passe les photos de Désirdavenir Royal au filtre de l'auto-censure.
Le cliché mal intentionné, en noir et blanc, n'était pas fait pour mettre la ministre du gouvernement en valeur et justifiait qu'elle exerçât son droit à l'image. "Plus jamais vous ne me prendrez en photo, c'est fini". Pourvu que le pauvre garçon ne soit pas père célibataire d'une petite fille de 3 mois...
2011 - Incitation à la violence contre Nadine Morano

Parce que ministre, et bien qu'acheteuse lambda en weekend, Nadine Morano a été accusée du licenciement de l'excitée: elle dément.

Alors qu'un samedi (le 9 avril 2011), la citoyenne Morano fait du shopping avec sa fille au Printemps de Nancy, escortées d'un officier de sécurité du ministère, Albane, responsable d'un stand de la marque Kookaï au Printemps, aperçoit la ministre et lance à la cantonnade un appel à l'affrontement. Selon la version de l'employée, « on riait en aparté; Mme Morano était suffisamment loin pour ne pas entendre nos propos", assure la délicate. "Puis l'un de mes collègues s'est amusé en disant qu'il allait "casser la gueule" de l'officier de sécurité." Comme ça, sans autre motif donc qu'elle est ministre en activité ! "Je me suis moquée de lui [l'employé pacifiste] et je lui ai retorqué : "Tu n'as pas la constitution pour l'affronter ! Il faut d'abord casser la gueule à Morano !" Un défi anodin.
La presse assortit sa version de son commentaire: "A aucun moment, je n'ai imaginé que la ministre pouvait m'entendre », assure Albane, "la voix gênée à l'évocation de l'histoire"... Un récit à l'évidence arrangé.

La journaliste raconte que la phrase arrive aux oreilles de la ministre, qui se trouve en fait derrière le groupe de provocateurs. Le journal livre la version d'Albane. « J'ai entendu : "Je vous en prie, je suis là, cassez-moi la gueule !" "Je me suis retournée, c'était Mme Morano. J'étais mortifiée [sic]; j'ai porté la main à ma bouche tant j'avais honte. Je me suis immédiatement confondue en excuses, en lui expliquant qu'il s'agissait d'une plaisanterie qui ne la visait pas personnellement." L'employée modèle était confuse; quant à la ministre, "elle était furieuse ", observe-t-elle.

Le contraste est saisissant entre les bons sentiments et le langage recherché de l'employée et celui peu châtié de la ministre. "Je lui ai dit que je ne voulais pas perdre mon emploi. Elle m'a répondu : "Je n'en ai rien à foutre mademoiselle ! Vous n'aviez qu'à mesurer vos propos. Si j'avais été votre employeur vous auriez été licenciée sur-le-champ !" Là, j'ai commencé à avoir peur. » La victime n'est donc pas celle qu'on croit.

Parole contre parole
N. Morano part avec un handicap. Outre que la presse privilégie la version de l'agresseur, une parole de ministre, en France, est suspecte a priori.

C'est la ministre qui a "une autre version de l'histoire".
« Cette personne ne m'a pas vue mais s'est mise à hurler : "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule. " Il n'était absolument pas question de mon officier de sécurité », conteste-t-elle dans L'Est républicain.
Verbe haut mais profil bastout à coup, elle ajoute encore: « J'ai eu des mots malheureux, certes, mais j'ai 36 ans, je ne suis pas dans une cour d'école, je n'aurais jamais hurlé cela dans un grand magasin de luxe », prétend Albane. Une syndicaliste de SUD n'est pas susceptible en effet d'aller au contact !

Les deux versions continuent ensuite de différer.
La ministre explique avoir rappelé à l'employée les règles de politesse envers chaque client, sans distinction. Elle a ensuite donné sa carte de visite à la directrice adjointe du Printemps, qui venait de rejoindre la scène. Toujours selon Albane, elle aurait dit, à haute voix [?] en donnant ses coordonnées, « Je veux des suites à ce dossier ». Ce que dément formellement la ministre, qui affirme que pour elle, après avoir reçu des excuses de la jeune femme, l'affaire était close.

Une employée modèle type, comme on n'en fait plus !
Embauchée le 1er juin par Kookaï, Albane avait bénéficié d'une promotion fulgurante, puisque nommée responsable du stand au Printemps le 21 juin, après trois semaines. « Je venais d'être félicitée pour mes résultats de vente, en hausse », confie-t-elle. Selon le montage de presse, la satisfaction de ses employeurs fut de courte durée elle a appris deux jours après les faits, le 11 avril, qu'elle était mise à pied à titre conservatoire. Après un entretien disciplinaire, elle a reçu, le 26 avril, son courrier de licenciement. A la différence de la presse, « ils n'ont retenu que la version de la ministre », regrette Albane, qui a décidé d'attaquer Kookaï aux Prud'hommes pour licenciement abusif. La presse semble avoir eu communication du dossier...
« Je n'attaque pas Mme Morano. Je ne sais pas si c'est elle qui a voulu que je perde mon emploi, ou si c'est le directeur du Printemps qui a péché par zèle, car il venait de prendre ses fonctions une semaine auparavant. Je regrette juste que l'on en soit arrivé là pour une phrase sortie de son contexte", plaide-t-elle déjà.

Faites donner les violons
"Aujourd'hui, ma priorité est de retrouver un emploi, pour offrir un avenir décent à mon enfant de trois ans, que j'élève seule. C'est ce que je désire plus que tout. » Et ça marche toujours toutes ces raisons usées jusqu'à la corde pour apitoyer les prud'hommes, à défaut de donner le bon exemple à cet "enfant de trois ans que j'élève seule" !
Joints par téléphone, ni Kookaï ni le Printemps n'ont accepté de s'exprimer sur cette affaire. Normal, puisque le syndicat conseille à Albane de brandir la menace des prud'hommes.

France Soir juge "très susceptible" la ministre menacée...

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