POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 3 mai 2011

Primaire socialiste: Ca va saigner !

La fièvre monte au PS à l'approche de la primaire


Quatre réunions de différents groupes de soutien à Dominique Strauss-Kahn - mais aussi à François Hollande - se sont tenues mardi, tandis que la perspective de la candidature de Martine Aubry s'éloigne.


Les partisans de Dominique Strauss-Kahn sont entrés en effervescence
dans l'attente de la candidature, probable, de leur champion, multipliant mardi 3 mai les rencontres pour préparer le séjour prolongé en France du directeur général fantôme du FMI.

Plantage du Nouvel Observateur ?

Suite à l'agitation qui a saisi les socialistes, la déclaration de candidature de Dominique Strauss-Kahn est devenue officieuse et la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a dû démentir une information du site LenouvelObs.com affirmant qu'elle ne serait "pas candidate à la primaire socialiste".

Les Aubrystes testent leur "politique du bien-être"

"Ca n'a aucun sens", a-t-elle déclaré, assurant que c'était "des conneries"
(terme que les auto-censeurs militants ont édulcoré en "bêtise") et que "rien n'(était) fait aujourd'hui".


Alors que le pouls du PS s'emballe à nouveau, l'amère de Lille perdait ses nerfs en des termes brutaux qui "salissent" le parti. "Le moment n'est pas encore totalement venu du choix. Si je l'avais choisi, je l'aurais déjà dit", a lancé la première secrétaire. Aubry avait passé un pacte secret avec DSK garantissant qu'ils ne se présenteraient pas tous les deux à la primaire et respecteraient la date officielle pour se déclarer en juin. A vouloir imposer des règles qui n'arrangent personne d'autre qu'elle, son partenaire de complot ne respecte pas ses engagements, ne laissant plus rien ignorer de ses intentions, et bafoue sa complice. Outragée, l'amère de Lille se crispe aux manettes, constatant que le controle du navire lui échappe.

"Intoxication", a réagi de son côté le benjamin aux dents longues de l'Assemblée, Olivier Dussopt, un sbire de Benoît Hamon, ajoutant: " Il y a peut-être des coups bas et des tentatives de déstabilisation ".

"Préparer la venue de DSK"

Ils ne manquent pas les amateurs d'un petit tour en Porsche



Au Sénat, le député PS du Doubs, Pierre Moscovici, et son mouvement "Besoin de gauche" ont réuni à déjeuner quelque 75 parlementaires, grands élus, maires. Si certains convives tentaient de minimiser la rencontre, assurant qu'elle était régulière, tous ont reconnu que le nombre de participants était en hausse.
"C'est vrai qu'on est un peu plus nombreux à souhaiter avec beaucoup d'ardeur la candidature de DSK, mais franchement, il n'y a aucune fébrilité, aucune panique, aucune accélération" après le passage à Paris la semaine dernière du patron du Fonds monétaire international, a-t-il assuré.

L'objectif est de "préparer la venue de DSK" et de "faire en sorte que les élus puissent donner leur point de vue sur la situation actuelle et que le candidat puisse évoluer dans son programme", a affirmé le président du Conseil général du Territoire de Belfort, Yves Ackermann. C'est parler pour ne rien dire.
"Il faut se préparer pour faire en sorte que nous choisissions le meilleur candidat et DSK paraît le meilleur", a renchéri le sénateur Martial Bourquin (Doubs). Les déclarations d'allégeance fleurissent en nombre dans les bosquets de DSK au jardin socialiste.



Le duel Hollande - DSK se précise

Le PS vire au centre droit

La poussée de Marine Le Pen dans les sondages affolle le PS et nuit fort à la Ch'tite Aubry, à Benoît Hamon, son escort boy de l'agence Emmanuelli, et à Laurent Fabius et donc Bartolone. Les lignes ne vont pas tarder à bouger: on parle déjà d'une candidature de Hamon-le-benêt.


D'une part
, le sénateur François Patriat (Côte-d'Or) résumait ainsi la réunion: l'idée est de voir "comment s'exprimer intelligemment, sans gêner DSK qui est au FMI, et comment ne pas laisser d'autres faire des galops d'essai".


En début de soirée à l'Assemblée, une quarantaine de personnes se sont vues autour du député-maire strauss-kahnien de Grenoble, Michel Destot, président du club "inventer la gauche".
"On a tenu de multiples réunions pour préparer les thèmes de notre club", a dit l'enfariné Michel Destot, ajoutant: "Si Dominique Strauss Kahn est candidat, peut-être en tirera-t-il du grain (à moudre)".
Une autre enfin, prévue au même moment autour de Jean-Christophe Cambadélis notamment, a été reportée au 10 mai pour "des raisons de calendrier", a-t-on appris dans l'entourage de cet autre strauss-kahnien.

D'autre part, François Hollande régalait justement des proches à déjeuner au Sénat. Un déjeuner où il a notamment été question des déplacements à venir du candidat à la primaire. Une réunion de soutien au député de Corrèze était aussi prévue à l'Assemblée mardi soir.

Les rats quittent le navire Aubry


Un autre groupe de soutien à DSK a grossi en nombre : le petit-déjeuner des sénateurs, animé par François Patriat est passé de 35 à 47 membres en un mois. Parmi les nouveaux venus figure Jean-Pierre Sueur (Loiret), un ex-proche de longue date de Martine Aubry.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):