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mardi 17 mai 2011

DSK est-il victime d'un complot ?

Le Front national ne serait pas le seul à qui profiterait le crime...

Jean-Marie Le Guen est un fidèle de Dominique Strauss-Kahn.
VOIR et ENTENDRE sa déclaration de soutien au candidat DSK de 2007:


JM Le Guen soutient DSK par cyto

Jean-Marie Le Guen se porte le jour même au secours de son patron.
Avec un aplomb qui laisse le microcosme baba et dicrédite le PS, il ose affirmer: "Cette affaire ne ressemble en rien à DSK."

Dès le dimanche 15, la strauss-kahnienne Michelle Sabban s'y colle avec véhémence.

La vice-présidente PS du Conseil régional d'Ile-de-France, s'était dite "convaincue d'un complot international" - sans preuve - à l'annonce de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol aux Etats-Unis. Cette proche de DSK assura sans fondement: " C'est le FMI [rien que ça] qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste". "C'est l'homme le plus puissant après Obama", a-t-elle clamé, en pleine hystérie. Pour elle, "c'est une nouvelle forme d'attentat politique". "Il était attendu en Tunisie à la fin du mois, où il devait faire des propositions pour que la révolution soit effective. D'autres pays, la Grèce, l'attendaient avec espoir", a-t-elle chanté. A qui servirait le crime? "On a voulu bloquer le FMI. On est dans la finance internationale...", a-t-elle répondu.
Sarkozy n'est pas venu à l'esprit de l'égarée...

Sabban se porte caution de moralité de DSK. Hasardeux !
"Ca ne lui ressemble pas", reprend-elle. Tout le monde sait que sa fragilité, c'est la séduction [le viol élevé au rang d'art amoureux], les femmes [des proies consentantes, voire honorées !] Ils l'ont pris par cela", a-t-elle suggéré, pathétique.

Elle cherche des coupables et pose DSK en victime.
"Comment peut-on rentrer comme cela dans la chambre du patron du FMI ? Et il a pris tranquillement son avion ?", a-t-elle interrogé. Cette "affaire" obère-t-elle ses chances d'être candidat à la présidentielle ? "Je pense que ce n'est pas fini". Happy end du conte de Sabban. Pour l'excitée, "dans la responsabilité qui est la nôtre collectivement, cet esprit de solidarité doit se faire sentir", exhorte-t-elle. Elle a aussi salué les réactions du Parti socialiste pour leur "esprit de responsabilité".
Sans un mot pour la réserve et la décence de la majorité...

Libération répand l'idée du complot


Le quotidien socialiste prend le relais.
Il s'est rendu sur le marché de Sarcelles, dont le maire fut DSK (pendant deux ans...),sur Internet (soudainement pris en compte), mais aussi parmi plusieurs responsables politiques de gauche comme de droite, là où précisément la piste est évoquée, sans aucune preuve à l'appui, pourtant, après l'inculpation aux Etats-Unis du directeur du FMI. Misant sur les sentiments de stupeur et d'incrédulité par la classe politique, l'interpellation de Dominique Strauss-Kahn a suscité de multiples commentaires, avant même la comparution du patron du FMI devant un juge.
Le quotidien fonde sa manipulation de l'opinion sur un twitt qui a pris la presse de vitesse. Mais n'est-ce pas sa fonction ? Sauf que les twits ne sont appréciés que lorsqu'ils servent les intérêts de la gauche. Or, la révélation ne vient ni du Canard enchaîné, ni de Mediapart, et c'est ce qui le rend suspect à l'opposition. Mieux, c'est un jeune militant UMP, Jonathan Pinet, qui révèle le pot aux roses, dans l'heure qui suit, avant même les media américains, grâce à la présence dans l'hôtel Sofitel, lieu des faits, d' «un pote aux Etats-Unis»: de quoi aiguiser les soupçons des journalistes humiliés.

VOIR et ENTENDRE
un reportage BFMTV de l'offensive strauss-kahnienne, lundi 16 mai:

La thèse du complot fait son chemin

A la batterie de contre-offensive manquait encore un sondage.
20 Minutes livre donc son "baromètre" de circonstance. Et, surprise, une majorité de Français penserait que DSK est une victime !... Des Français manipulés. "C’est le paysage de l’opinion publique qui s’impose" après l’affaire DSK et que révèle l'enquête exclusive et sur-mesure commandée au CSA par 20 Minutes, BFMTV et RMC. En effet, une nette majorité de sondés (57%) –interrogés à chaud lundi avant que la justice américaine ait décidé de placer DSK en détention préventive et avant qu'ils ne disposent d'éléments de jugement–, expriment simplement leur stupéfaction et leur sentiment que le directeur général du FMI a été «victime d’un complot», hypothèse suggérée. 20 Minutes et son client CSA cherchent à imposer leur idée du complot en interrogeant les sympathisants socialistes qui, pour preuve, veulent y croire à 70%. Seuls 11% des sondés déclarent ne pas avoir d’opinion sur une affaire dont on ne sait alors rien encore. « Cela met en exergue (sic) le déni des Français par rapport au scandale. Ils ne veulent pas y croire, c’est intéressant du point de vue de la psychologie collective », décrypte commente Jérôme Sainte-Marie, directeur du département politique de CSA, avec les précautions d'usage, vu les conditions du sondage.

L'entreprise serait déjà ridicule en soi si de surcroît les conclusions n'étaient malodorantes
Sarkozy est désigné "principal bénéficiaire de la situation" à 29%, selon l'échantillon de sondés. C'est dire qu'il est bien toujours considéré comme le principal adversaire de la gauche. Le commentaire importe davantage que les chiffres sur l'intention de nuire des partenaires. « Ce résultat éclaire en creux la promesse que représentait une candidature de DSK: battre Nicolas Sarkozy.»
Suivent Marine Le Pen et François Hollande (16%, chacun, justement), alors que l'ex-premier secrétaire du PS est en fait le principal bénéficiaire pour les primaires socialistes, devant Martine Aubry (10%).
Avec seulement 2%, Jean-Louis Borloo, poil à gratter de N. Sarkozy, est pourtant gratifié d'un commentaire volontariste ("bien que ce dernier gagne de nombreux points dans les intentions de vote"), révélateur du rôle de diviseur que la gauche souhaite lui voir jouer.
A noter, 23% des sympathisants UMP pensent que c’est à François Hollande que la situation profitera le plus. A l'évidence.

ENTENDRE Laurent Ruquier et Pierre Benichou dans l'émission On va s'gener du 16 mai 2011 sur Europe 1:


Selon Ruquiez, Alain Duhamel et Olivier Mazerolle ne diraient donc pas la vérité ?
La dernière affaire scabreuse du 'séducteur' DSK n'est pas seulement un avatar de l'autocensure dont se flatte la presse.
A force de l'épargner, les journalistes se sont rendus complices d'une récidive d'agression sexuelle. Et du malheur d'une femme aujourd'hui meurtrie.

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