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dimanche 27 février 2011

PS - Strauss-Kahn est-il vraiment le meilleur d'entre eux ?

Demain, un chaud lapin à l'Elysée...

Le FMI enquête sur son directeur

Une crise conjugale dans la crise financière ?
Dominique Strauss-Kahn, le directeur du FMI, est au centre d'une enquête révélée par le Wall Street Journal à la suite d'une liaison avec une de ses employées.
Le "french lover" est soupçonné d'avoir abusé de sa position à la tête du Fonds monétaire international (FMI). D'après le très sinistre journal américain, DSK aurait eu "des relations sexuelles" avec une économiste hongroise, Piroska Nagy, qui travaillait au département Afrique du FMI. Le directeur et sa subalterne auraient commencé à échanger des mails l'hiver dernier. Selon les sources du Wall Street Journal, la relation a débuté lors d'une conférence en Europe au début de cette année. Les emails compromettants auraient été découverts par le mari de Piroska Nagy. La distraite a quitté le FMI en août, lorsque l'institution a procédé à une réduction des effectifs.

Deux cas de figures démenties par les intéressés
L'enquête doit déterminer à la fin du mois d'octobre si Piroska Nagy a touché des indemnités supérieures à la normale ou si, au contraire, son directeur n'a pas fait pression pour la faire partir.
DSK a implicitement confirmé "l'incident" qui "s'est passé en janvier 2008 dans ma vie privée", mais il a toutefois réaffirmé qu' "à aucun moment je n'ai abusé de ma position de directeur du FMI". Dans "l'incident" en question et son appréciation, sa femme Anne Sinclair reconnaîtra bien là le gentleman.

DSK ne se maîtrise-t-il donc pas ?

DSK serait-il un simple dragueur échauffé ?
En juillet 2007, une grande année, Jean Quatremer, un journaliste hébergé par le socialiste Libération, avait partagé ce secret de polichinelle qui circule dans toutes les rédactions, selon desourcesure.com. Sur son blog (lien), J. Quatremer avait souligné que "son rapport aux femmes" (celui de DSK...) constituerait certainement un "problème" aux Etats-Unis, "où les mœurs sont anglo-saxonnes". "Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique", avait-il commenté (lien).
Son post a déclenché une petite tempête médiatique
Le Times et The Independent (lien) avaient même repris cette mini-révélation. Le site de Marianne s'était offusqué [!] et se demandait aussi sec s'il n'avait pas "franchi la ligne jaune" [elles sont blanches en Europe depuis quelques années, non?] Jean Quatremer avait alors recollé son oeil au trou de la serrure et publié un autre billet encore plus "visionnaire". (lien)
=> Extraits :
"J’ai pourtant expliqué à la journaliste de Marianne [...] que je considérais que dès lors que la vie privée interfère avec l’action publique, les citoyens [ils sont écoutés qu'ils ne pensent en réalité...] sont en droit [il y a des moments comme ça!] d'être informé[s]. [...]

Le grand frère américain impressionne à nouveau la gauche
A la différence de ce qui se passe en France, aux Etats-Unis [...] le moindre 'comportement inapproprié' peut coûter son poste au titulaire d’un mandat public, insiste Quatremer. Les Américains ne plaisantent pas avec ce genre de chose, martèle-t-il, même si cela nous fait ricaner. C'est que nous allons prendre maintenant, malgré tous nos droits théoriques !...
Si dans six mois, il y a un scandale (selon les normes US), les médias français vont-ils encore écrire: on le redoutait, mais on ne vous a rien dit ? Notre crédibilité n’en sortirait pas renforcée. [...] Pour bien connaître DSK, je sais qu'il est en séduction permanente, même s’il n’a jamais eu de gestes déplacés. Et que cela choque et a choqué, surtout hors des frontières hexagonales. Tous les journalistes qui ont couvert ses activités publiques –y compris à Marianne- le savent et les anecdotes sont nombreuses. Mais être «pressant» n’est pas un délit pénal, que cela soit clair. En revanche, aux Etats-Unis, c’est tout comme. C’est tout ce que je voulais dire : une fois à la tête du FMI, il faudra que DSK ravale son côté « French Lover » lourdingue".

Quatremer suggère-t-il que le Bureau national du PS devrait écarter de sa primaire tous les dangereux prédateurs sexuels qui approchent la Rue de Solférino ? Au-delà du pot à tabac qui fait fonction à la tête du parti, les scrutatrices risquent-elles pour leur vertu ?

Le FMI a entendu Quatremer
►"Toutes les allégations, et en particulier celles impliquant la haute direction, sont prises extrêmement au sérieux", a indiqué un porte-parole du FMI. Shakour Shaalan, le doyen de l'organisation monétaire a expliqué avoir lancé l'enquête pour examiner les allégations qui circulaient depuis des mois dans les couloirs.
Mieux, certains membres du conseil d'administration pensent même que les personnes au courant de ces rumeurs pouvaient faire pression sur DSK. Devaient-elles être aussi lucide et volontaire que la communauté occidentale internationale sans qu'elle exerce pour autant la moindre pression sur Ben Ali en Tunisie et ses confrères d'Egypte ou de Lybie ?
En mai 2007, l'ancien directeur de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions sur l'accusation qu'il avait favorisé l'avancement de sa petite-amie. Le scandale avait déjà sérieusement entaché l'image du FMI. Cet ancien secrétaire adjoint à la Défense avait pourtant informé le Conseil d'administration de ses relations avec une de ses employées. Pour que le scandale éclate, il aura toutefois fallu que la presse dévoile qu'il avait subordonné les importantes augmentations accordées à sa compagne à l'offrande de ses faveurs. Cet échange de dons a duré six semaines.

VOIR et ENTENDRE les premiers éléments:


DSK et les femmes (1) envoyé par george_abitbolclasse.

VOIR et ENTENDRE la suite:


DSK et les femmes (2) envoyé par george_abitbolclasse.

Témoignage exclusif : la troisième affaire Strauss-Kahn


Le candidat PS à la primaire est-il malade ?

Rebondissements dans les "Feux de l'Amour" de Dominique et les autres. Thierry Ardisson en est persuadé: Dominique doit se faire soigner.
On se souvient que, sous les "Feux" de la scène politique, une écrivaine se disait victime d'un "chimpanzé en rut".

Or, dans les dîners mondains du tout-Paris, le directeur du FMI est bien connu pour ses harcèlements. Sa supposée relation intime avec une économiste hongroise défraye toujours la chronique, sans que cette relation entre adultes consentants n'aurait après tout d'autre conséquence que sur sa femme, si, comme le dit lui-même DSK, il n'y aurait rien eu de plus qu’un banal échange amoureux. Et des gratifications financières, toutefois.

Mais une vidéo en ligne sur le web explique à mots couverts que DSK aurait pu se livrer à des violences sur Tristane Banon, une jeune journaliste et romancière. Si les faits sont avérés, l’accusation est terrible. Non seulement elle ne dissimule rien de ce qu'elle a subi, mais elle accuse le directeur du FMI de l’avoir maltraitée.

Le buzz Internet n'est pas toujours ce qu'il devrait être
Le respect de la femme est une belle et grande idée. Que l'on peut bafouer à la première occasion, comme aux suivantes.Pourquoi faut-il, dès lors que le présumé innocent est célèbre, que cette notion devienne subalterne et le nom de l'obsédé censuré ?
Dans cette vidéo, Tristane Banon, jeune journaliste et romancière, accuse UN homme apparemment haut placé d’avoir voulu la violer. Qui est cet homme ? Mystère ? La scène se passe sur Paris Première pendant l’émission de Thierry Ardisson 93, Faubourg Saint-Honoré (diffusée le 5 puis le 20 février 2007).
Tristane Banon est assise à la table parmi les autres invités, Jacques Séguéla, Thierry Saussez, Jean-Michel Aphatie, Roger Hanin, Gérald Dahan, Claude Askolovitch et Hedwige Chevrillon à son côté, quand elle déclare : « Moi, c’est avec [et là le nom est remplacé par un long bip] avec qui ça c’est super mal passé. C’est le chimpanzé en rut ! » Et l’animateur Thierry Ardisson d’abonder dans son sens : « c’est un obsédé ! », lance-t-il.

VOIR et ENTENDRE les coulisses de l'affaire DSK datant de 2002, mais révélée au cours de cette émission de Ardisson, en 2007:


Les coulisses de la nouvelle affaire DSK envoyé par AgoraVox.

"S'il fait ça, il peut faire n'importe quoi ! ", s'alarme faiblement Jacques Séguéla, en commentaire du comportement pathologique de cet homme politique qu'hormis Agoravox il est interdit de nommer sous peine de poursuites...

Pour avoir confirmation de l'identité du « chimpanzé en rut », il a suffi de demander à la principale intéressée, Tristane Banon soi-même, qui a répondu le plus simplement du monde désigné Dominique Gaston André Strauss-Kahn.
Pourquoi alors avoir tu cinq années durant le nom de ce politicien, alors qu'en 2002 il n’était plus ministre, mais député, et qui, en ce début d’année 2007, venait d’être nommé loin de Paris, au FMI ? « Je ne sais pas du tout, explique Tristane Banon. Ce que je sais, c’est qu’il y avait déjà eu un problème une première fois quand Thierry Ardisson m’avait invitée sur l’émission Tout le monde en parle. On avait parlé de ça à la fin de ma séquence et la chaîne avait demandé [à ce] qu’on retire carrément toute la séquence... C’est une décision de Télé Paris et de Stéphane Simon. Ce n’est pas moi qui l’ai demandé, en tout cas ». Il a travaillé aussi bien pour France Soir, TF1, Paris Première (M6) ou Canal+ et le service public (France 2, 3 et 5).

La censure socialiste a-t-elle donné à plein ?

Pourquoi, en février 2007, aucun « décrypteur », si distingué et vertueux soit-il, n’a-t-il parlé de cette affaire ? Et pourquoi cette vidéo a-t-elle disparu d’internet comme si on avait voulu l'effacer définitivement des mémoires ?
L’accusation portée par Tristane Banon est grave, mais non absurde. Et elle est récurrente. « Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? », demandait récemment Danielle Evenou (épouse de l'ancien ministre PS de la Communication Georges Fillioud) pendant une émission de Laurent Ruquier.
Les blogs français à l'écoute de la presse anglo-saxonne ont pu déplorer qu'il donne de la France et des Français une image à nouveau douteuse avec sa supposée liaison avec Yasmina Reza (femme de lettres et actrice). Le pot à tabac socialiste dirait de lui qu'il « abîme » la France, si hélas elle n'était autiste.

DSK et ses femmes (quelques-unes)
- Piroska Nagy: DSK est soupçonné par le FMI « sur un éventuel abus de pouvoir dont il aurait pu se rendre coupable en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy ou en manœuvrant pour l’envoyer à Londres », selon Le Point.
- Emilie Byhet : une jeune femme qui a travaillé dans son équipe de campagne pendant la primaire socialiste de 2007. Il lui est reproché d’avoir suggéré au département des ressources humaines du FMI de lui attribuer un stage au département recherche de l’institution...
- ces affaires portent moins à conséquence que l’accusation que Tristane Banon lance à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn.

Les femmes ont peur

En 2002, la jeune femme n’avait pas osé porter plainte.
Pourtant elle avait pris contact avec un conseil juridique qui, d’après ce qu’elle explique dans la vidéo, possédait sur son agresseur supposé un fort volumineux dossier. Mais Tristane Banon a renoncé à porter plainte. Elle n'a d’ailleurs toujours pas sauté le pas :
« De toute façon, maintenant, je ne sais même pas s’il n’y a pas prescription. Ça fait six ans. Au départ, je voulais porter plainte, mais après il y avait eu l’histoire de Johnny Hallyday avec sa nana, c’était pile en même temps que ce qui m’était arrivé... Qu’est-ce qui va empêcher 50 % des gens que je vais croiser de ne pas me croire, ils ne sont pas censés croire en ma bonne foi. Alors je me suis dit qu’il fallait vivre avec ça. Et puis qu’est-ce que j’ai à y gagner ? De l’argent ? Je ne veux pas de son fric. Et si c’est pour faire vendre des bouquins sur ce genre de réputation, franchement je préfère en vendre peu ou pas... Et puis il y avait tout bêtement le fait que je vis seule à Paris. Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées... Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible... ».

Comment tout cela s’est-il passé ?
Tristane Banon prend contact avec Dominique Strauss-Kahn en 2002. A cette époque, elle prépare un livre, Erreurs avouées, qui sera publié quelques mois plus tard chez l’éditeur Anne Carrière, sans le témoignage de Dominique Strauss-Kahn. On comprend pourquoi en écoutant le récit de son entrevue sur Paris Première :
« ... Il a proposé qu’on se voit, il m’a donné une adresse, que je ne connaissais pas, déjà ça m’a étonné parce que je connais un petit peu sa vie, plus ou moins, donc je sais où il habite, je sais où est sa permanence, l’Assemblée je vois un peu où c’est situé. Rien de tout ça.
Je suis arrivée devant l’adresse, je me suis garée, je suis montée, c’était un appartement vide, complètement vide, avec un magnétoscope, une télévision, un lit au fond, très beau, il a bon goût, Monsieur a bon goût, poutres apparentes sublimes, sur cour intérieure, et puis là il a gentiment fermé la porte. J’ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu’il m’a dit « je n’y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main », et puis après la main c’est passé au bras, et c’est passé un peu plus loin, donc j’ai tout de suite arrêté...
Je suis arrivée là-bas, j’avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c’est que ça s’est très très mal fini, parce qu’on a fini par se battre, donc ça s’est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement... [intervention d’un invité] non non on s’est battu au sol, pas qu’une paire de baffes, moi j’ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’ouvrir mon jean... Ça a très mal fini, mais moi ce qui m’a marqué... [coupure montage]. Bon moi j’ai fini par partir, il m’a envoyé tout de suite un texto en disant « alors je vous fais peur ? » d’un air un peu provocateur, et je lui avais parlé quand on se battait, je lui avais dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça, comme quoi apparemment il était accoutumé, et après il a pas arrêté de m’envoyer des textos en disant
« je vous fais peur ? »

Selon Tristane Banon, DSK l’aurait empêchée de publier les passages le concernant :
« Anne Carrière a eu les jetons, elle a retiré le chapitre, ce qui, je pense, a été sincèrement une connerie car des journalistes l’avaient reçu... Ce que je n’ai vraiment pas apprécié c’est ce qu’il a fait après. Car dans l’histoire je n’étais pas méchante, je ne portais pas plainte, je retirais le chapitre, je faisais tout ce qu’il disait de faire. Il y avait beaucoup d’interviews de prévues dans la presse écrite, des passages télé, etc. et il a appelé Marc-Olivier Fogiel en lui demandant d’annuler parce qu’il avait peur que je parle de ça, chez lui parce que c’était du direct. Maintenant, c’est parole contre parole. C’est ce que m’a dit Marc-Olivier Fogiel et je ne vois pas pourquoi il me mentirait, mais Fogiel m’a dit, alors qu’il m’avait invitée (j’ai encore l’invitation de sa production), il m’a dit écoute Tristane, on me menace de couper le faisceau si je te laisse passer ».

On peut toujours épiloguer et se demander qui est ce « on » capable de censurer les passages où il est question de lui sur une chaîne câblée, de censurer un éditeur, de menacer de black-outer une émission de divertissement sur une chaîne grand public ?

« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes, écrivait dans un de ses billets Jean Quatremer. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des media, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique.

Si on dresse la liste des personnes d'influence qui sont au courant depuis les origines, on ne peut se sentir plus tranquille dans les salons parisiens que dans les profondeurs d'une cave glauque des quartiers les plus mal fâmés : sur quel journaliste donneur de leçon vertueux, peut-on compter en cas d'agression ?

Le FMI tirera-t-il les conséquences de ces révélations ?


Ce qui retient DSK de se lancer dans la primaire

Le singe en rut s'expose-t-il un traitement inhibiteur de la libido ?
Ou cherche-t-il à se faire virer du FMI pour arriver à temps à la primaire et se rapprocher du Chabichou Désirdavenir Royal et du pot de bière à tabac Brochen-Aubry ?
D'aucuns assurent d'ailleurs qu'en rediffusant des documents certains l'y aideraient, puisque jamais, au grand jamais, les hommes de pouvoir n'abusent de leur position dominante... A-t-on jamais entendu parler d'autre chose que la position du missionnaire ?

Les secrets bancaires font en France plus de dégâts que les secrets d'alcove.
Il faut être Berlusconi en effet pour mettre à cran les pisse-froid du 'politiquement correct' hexagonal.
Pour sa part, MAM aura appris à ses dépens que la pensée unique s'oppose à l'investissement dans la pierre: il reste donc plus aux responsables politiques (et à POM, Patrick Ollier) que les joies du livret A et les fredaines de l'écureuil.

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