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vendredi 18 février 2011

Action directe: semi-liberté ordonnée pour Jean-Marc Rouillan

Le Parquet fait appel de la décision du juge

Jean-Marc Rouillan, ancien chef présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté.
La décision du tribunal d'application des peines prévoit d'autoriser Jean-Marc Rouillan à sortir durant la journée à partir du 7 mars avec un bracelet électronique.
Cependant, cette mesure a été suspendue par un appel du procureur. La Cour d'Appel de Paris devra trancher dans un délai prévisible de plusieurs mois.

Rappel historique

Jean-Marc Rouillan purge depuis 1987 des condamnations à perpétuité prononcées pour complicité dans DEUX assassinats politiques du PDG de Renault Georges Besse en 1986 et de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985.
"Ennemi public n°1" recherché de France dans les années Mitterrand, le chef des activistes d'extrême gauche avait été arrêté en février 1987 avec trois autres membres d'Action directe.
Il avait déjà bénéficié d'une semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 avant d'être renvoyé en détention en raison de propos à la presse relatifs aux faits ayant motivé sa condamnation, ce qui lui était interdit.
Lien PaSiDupes
et autre lien PaSiDupes soulignant les liens entre Action directe et Besancenot

Les autres membres du groupe, Nathalie Ménigon (lien PaSiDupes) - qui a épousé Rouillan en détention - Georges Cipriani (lien PaSiDupes) et Régis Schleicher (lien PaSiDupes), qui étaient placés sous ses ordres, ont purgé de longues peines de prison et bénéficient aujourd'hui de régimes de liberté surveillée.

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