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jeudi 6 janvier 2011

L'islam inspire la peur aux Allemands comme aux Français

Le sondage du Monde dit tout haut ce que les Européens doivent taire

43% des Français et des Allemands admettent que l'islam représente «plutôt une menace»

C'est la révélation d'un sondage du journal Le Monde (04/01/2011) . Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

L'islam inspire l'inquiétude des deux côtés du Rhin

Ce sondage de l'IFOP, publié mardi 4 janvier par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente « plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam le « facteur d'enrichissement culturel » que tente de nous vendre la gauche humanitaire et vertueuse à l'écoute des Français...
Ces réserves sont quasiment homogènes [quelques] quelles que soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception: les jeunes de 18 à 24 ans, qui par ailleurs voient d'un mauvais oeil d'avoir à payer solidairement pour les retraites de leurs parents... Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée: les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. Question de désinformation militante de la presse et des professeurs de la FSU et, en définitive, de lucidité de notre jeunesse ? La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes.

Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands.
Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image que donne l'islam de lui-même est sombre

Un tiers du panel lui associe en priorité le label « rejet des valeurs occidentales ». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient « fanatisme » et « soumission », rappelle Le Monde.

La similarité des résultats de part et d'autre du Rhin devrait interpeler

« Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays »
, note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques.
La sociologue Dounia Bouzar, que Le Monde choisit sur des critères partisans et présente comme une anthropologue, cet éveil de la conscience collective peut être lié aux discours politiques. Selon cette chercheuse militante, à gauche comme à droite, ils fustigent des aspects de l'islam, véhiculés par les musulmans radicaux qui labourent le terreau des jeunes en révolte et des extrémistes. Mais Dounia Bouzar n'envisage pas l'exaspération des Français sans cesse montrés du doigt, par la presse, le cinéma et la télévision et indignés par les insultes du rap.
Lien PaSiDupes

Or, en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, si doués soient les Allemands, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait « complètement échoué ». En revanche, Le Monde continue d'évoquer "le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires", sans s'interroger sur la responsabilité des media dans le rejet des Français de toute culpabilisation par la gauche. Dans l'Hexagone, il est 'politiquement correct' de prendre parti pour la diversité contre les Européens, dans le vain espoir de s'allier la jeunesse turbulente et aigrie des quartiers, plutôt que de l'inciter à l'effort et à la réussite. La presse et les partis peinent à revisiter leur idéologie populiste et n'ont de cesse de critiquer ceux qui identifient les problèmes et sollictent un débat sans a priori. Pour Le Monde, ce sont ceux qui posent les problèmes qui les créent, de même que celui qui en entreprise change une lampe est celui qui l'a grillée.
Bien que l'Allemegne n'ait pas connu le degré de violence du débat français pour en arriver en définitive au même niveau de crainte, par habitude et facilité, Le Monde explique son sondage en évoquant néanmoins un été 2010 "dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral", refuse certains débats pour en faire des polémiques et pointe le Front national qui ose dire que les prières de rue dérangent la population plus sûrement que la rue bloquée deux fois quarante minutes par les ministres qui, une fois l'an, font à pied le trajet de la Place Beauvau au Palais de l'Elysée (50 m) pour présenter leurs voeux au président: France Info fait de l'information en dénichant un râleur pour s'en plaindre, toutes les 7mn et la journée durant, sur son antenne ! Le journal militant assure que "le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue". 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Pour Le Monde, les discours (unilatéraux !) auraient sur les Français un impact plus grand que la réalité de l'islamisation de leur environnement ou les images des attentats et des persécutions dans le monde.

La presse allemande ne peut être moins lucide et plus politicienne et partisane.

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