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lundi 18 octobre 2010

Des manifestations lycéennes 'pacifiques' dégénèrent

Les jeunes forgent leur conscience révolutionnaire

Nanterre (PS) a beaucoup souffert de la mobilisation lycéenne


Les violences ne font pas peur aux jeunes


Des blocages de lycées ont encore dégénéré ce lundi matin à la veille d'une énième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
. L' ambiance est tendue dans le 9.3, avec des violences et du vandalisme, mais les incidents les plus graves se sont produits à Nanterre, où Olivier Besancenot a apporté aux lycéens un soutien remarqué.
L'Union nationale lycéenne relativise et ne constate que des phénomènes marginaux. Pourtant, à la mi-journée, 196 «casseurs» ont été interpellés, annonce le ministère de l'Intérieur. L’UNL revendique quelque 550 lycées bloqués, mais le ministère de l’Education n'en compte que 261...

Etat des incidents

Les violences ont lieu principalement dans les villes de gauche.

Région parisienne

A Nanterre (dont le maire est communiste), le blocage du lycée Joliot-Curie a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les incidents ont débuté dès 8h, au début du blocage des élèves, alors que les forces de l'ordre s'étaient positionnées derrière les grilles. La situation s'est aggravée lorsque «200 à 250 casseurs», selon la préfecture, se sont mêlés à la mobilisation. Les manifestants étaient en majorité cagoulés, une information confirmée par Edouard Rousselet, l’inspecteur d’Académie des Hauts-de-Seine, qui assure que ces jeunes-là sont extérieurs au lycée.
L’affrontement a donné lieu à des scènes de vandalisme: plusieurs voitures ont été renversées et certaines incendiées sur la chaussée. Le mobilier urbain alentour a été détruit, les jeunes les utilisant comme projectiles sur des policiers et gendarmes. En face, les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes et des tirs de flash-ball. Au moins une personne a été interpellée. Vers 14h, la situation était revenue à la normale.

Des incidents se sont également produits à Combs-La-Ville (UMP), en Seine-et-Marne, où une «dizaine d’individus ont rejoint la manifestation» de lycéens, tient-on à affirmer. L’un d’entre eux avait un fusil à pompe. Il a réussi à disparaître dans le cortège sans être inquiété. Des cocktails Molotov ont été lancés contre les forces de l’ordre.
Un policier a été blessé par des jets de pierre à Lagny, en Seine-et-Marne, lors d'un rassemblement de lycéens.
Des soucis ont également été signalés dans une «dizaine d'établissements» dans le département communiste du Val-de-Marne, selon une source policière. A chaque fois, les forces de l'ordre ont été la cible de projectiles. Des violences ont eu lieu dans le centre-ville de Saint-Denis (PCF), dans le 9.3, où plusieurs magasins d'une petite galerie ont été saccagés, les vitrines brisées et les rideaux métalliques forcés. A Bobigny (PCF), c'est la station d'interconnexion bus-métro-tramway qui a été bloquée par des lycéens, interrompant totalement le trafic de la ligne de tramway T1 pendant près de deux heures, selon plusieurs usagers. En Seine-Saint-Denis, la moitié des lycées, 36 sur 64, sont bloqués, selon la préfecture, qui relève que « l'ambiance était plutôt tendue sur l'ensemble du département et le préfet très attentif à la situation».
Des dégradations ont été commises lundi matin dans plusieurs endroits d'Evry (PS) , en Essonne, par des extrémistes lycéens, à l'issue de la manifestation. Le centre commercial Evry 2 a été la cible de certains d'entre eux.

En régions

Grand Ouest
A Nantes (PS), dont le maire est Ayrault), près du lycée Livet, une voiture a été brûlée et plusieurs dizaines d'autres ont été abîmées (cf. photo ci-dessus) sur le parcours d'une centaine de lycéens qui se sont déplacés lundi matin d'établissement en établissement du nord vers le centre-ville. Au moins une interpellation aeu lieu. A Franqueville-Saint-Pierre (DVD), près de Rouen, treize lycéens ont été interpellés à la suite de dégradations.
Sud-Est
A Lyon (PS), près d'un millier de lycéens manifestaient lundi matin, plusieurs d'entre eux commettant des dégradations, brisant des vitrines, renversant des voitures, dont au moins trois ont été incendiées, selon la préfecture du Rhône. Seize personnes ont été interpellées.

Nord
A Lille (dont le maire PS est la Ch'tite Aubry), la police a procédé à 50 interpellations pour des contrôles d'identité en marge de manifestations de lycéens qui ont dégénéré en violences lundi matin à proximité du lycée Baggio. Des voitures ont été brûlées, du mobilier urbain a été dégradé et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre, sa fait savoir la préfecture. A
Roubaix (PS), six interpellations ont également eu lieu pour des dégradations de mobilier urbain et des jets de projectiles, en marge de manifestations de lycéens. Neuf lycéens ont été interpellés dans l'Oise lundi matin après des dégradations à Méru (UMP). et Chantilly, dont le maire est ...Eric Woerth.

Est
A
Mulhouse (où le maire est un proche de J.-M. Boeckel), les policiers ont usé de gaz lacrymogène pour disperser une manifestation d'environ 400 lycéens qui a bloqué par endroits la circulation des trams. Deux voitures et un scooter ont été dégradés. A Montbéliard (PS), trois personnes ont été interpellées en marge des manifestations lycéennes. Des dégradations ont eu lieu aussi à Thionville (PS). et Forbach (PS).

Il apparaît clairement que
les villes PS sont particulièrement exposées aux violences lycéennes.

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