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vendredi 16 avril 2010

Retraites: la CGT ouvre la concertation par un chantage au conflit

Le syndicat appelle à une forte mobilisation des travailleurs le 1er mai
Entretien Cherèque-Woerth
au ministère, le 12 avril 2010

Le gouvernement négocie la réforme des retraites sous la menace d'un conflit
. Bernard Thibault entend faire du 1er mai, un "rendez-vous crucial".

La CGT porte le débat dans la rue

Invité de RTL, le secrétaire général de la CGT a appelé à une large mobilisation sur les retraites le 1er mai, estimant que "le gouvernement ne rédigera pas la même loi s'il y a énormément de monde" dans la rue.

B. Thibault déclare inévitable un conflit SI le gouvernement ne joue que sur l'âge de départ et la durée de cotisation dans la réforme pour laquelle la concertation a été lancée cette semaine.
"Si le gouvernement persiste à vouloir maintenir des discussions telles que le Medef souhaite les avoir, à savoir jouer uniquement sur les curseurs âge de départ et durée de cotisations nécessaire pour avoir ses droits à la retraite, le conflit m'apparaît inévitable", a-t-il déclaré.
"L'effet de la crise économique sur les systèmes de retraites sur les années qui viennent se chiffre à plus de 600 milliards d'euros et ça, ce n'est pas de la responsabilité des salariés et ce n'est donc pas aux salariés de payer cette facture", a-t-il argumenté devant les micros.

La France -et le gouvernement actuel- sont-ils responsables de la crise économique internationale ? Les cégetistes ont la solidarité facile quand tout va bien.
Le syndicat conservateur restreint le champ de la réforme

La CGT a de nouveau plaidé pour des cotisations sociales portant "sur l'ensemble des revenus et pas seulement les revenus du travail".

A la CFDT, François Chérèque, son secrétaire général, a également demandé que les revenus du capital soient mis à contribution pour payer la note de la crise.
"Il serait insupportable de se dire qu'elle soit payée uniquement par les retraites et les salariés", a-t-il fait valoir sur France Info. "En France, nous avons une inégalité forte : la fiscalité sur le travail est beaucoup plus forte que la fiscalité sur les revenus du capital", a-t-il souligné.
Le patron de la CFDT plaide donc pour un "rééquilibrage" qui passe, selon lui, par la suppression du bouclier fiscal et la création d'une tranche d'imposition supplémentaire sur les hauts revenus. Ils travaillent déjà un jour sur deux pour l'Etat et la solidarité, mais bientôt deux jours sur trois. Les classes moyennes seront-elles épargnées par les syndicats ?

Calendrier: les syndicats ne voient aucune urgence à réformer

François Chérèque a estimé que le débat ne pouvait être tranché d'ici la fin de l'été comme le souhaite le gouvernement, lequel envisage le dépôt d'un projet de loi en septembre.
"On ne peut rester sur une réforme discutée en deux mois", a-t-il dit. "C'est une question de pacte social (...). Nous proposons que ce problème soit débattu jusqu'à la fin de l'année."

Une bonne base de départ consisterait à dégager des points de convergence.
Or, les syndicats français qui se déclarant ouvert au dialogue, dès son ouverture, s'opposent a priori à tout.

1 commentaire:

  1. Je pense que les retraités doivent être bien soignés. Ils ont quand même fait beaucoup pour la nation. Je trouve donc toutes ces revendications légitimes. J'espère que la situation sera beaucoup mieux quand je serai retraité.

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