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mercredi 10 février 2010

Des enseignants de Vitry orientés par erreur sur l'Assemblée

Le Conseil Régional d'Ile-de-France est pourtant leur autorité de tutelle

Des enseignants grévistes du lycée de Vitry-sur-Seine ont défilé aujourd'hui aux abords de l'Assemblée Nationale
Certains professeurs ont en effet cessé les cours il y a une semaine après l'agression d'un élève poignardé par des jeunes d'une bande extérieure au lycée pour réclamer l'application dans leur établissement du "droit fondamental" à la sûreté.

"On se tourne vers la représentation nationale pour être enfin entendus", a déclaré Sabine Contrepois, enseignante -avec son conjoint- au lycée Adolphe-Chérioux, qui participait, avec une soixantaine de collègues et d'élèves, à ce rassemblement. Déçus de ne recevoir que des courriers du Conseil Régional en réponse à leurs appels à l'aide, « plusieurs dizaines d'enseignants », selon l'agence R****** qui ne fait pas le détail, se sont tournés vers les députés.
Quand elle le veut, cette agence de presse ne remue pas le couteau dans la plaie et choisit le flou
: elle évoque "l'agression d'un élève à l'arme blanche", ce qui évite de mentionner le coup porté à la cuisse, qui, pour la victime hospitalisée, s'appelle un « coup de poignard »...

Ces enseignants, qui ont été reçus mardi au ministère de l'Education Nationale, réclament le doublement du nombre de surveillants (11 pour 1.500 élèves) et jugent insatisfaisantes les propositions du rectorat: 9 personnels supplémentaires.

Tentative d'entraînement des lycées de la région communiste

Très rapidement, Catherine Pothier sur France Info, par exemple, a ressassé que plusieurs dizaines de lycées étaient en grève. En grève contre la réforme des lycées, et depuis plusieurs semaines, à la vérité...

Qui soupçonne une récupération politicienne ?


L'opposition politique a finalement saisi quel parti elle peut tirer de cette violence endémique à Vitry-sur-Seine et se joint ouvertement à la FSU.
Lire PaSiDupes

Les enseignants de Vitry ne sont plus tout seuls

=> Ils sont incités à détourner l'attention sur les pouvoirs publics, alors que le règlement du problème relève du Conseil Régional, présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, l'autorité de tutelle.
Or, le PS est pris à son propre piège: il réclame plus de sécurité en la circonstance, mais s'oppose à une loi qualifiée de 'sécuritaire'.

=> La FSU pousse les enseignants de ce bastion communiste à étendre le mouvement.
Ils revendiquent désormais, non plus pour leur seul lycée, mais sur la dégradation des conditions de sécurité « dans les établissements scolaires de banlieue », théâtres de plusieurs "incidents" ces derniers mois. Lire PaSiDupes pour avoir une idée plus exacte de ce que la presse militante qualifie d' "incidents", pour ménager les élus communistes et socialistes sur Vitry.
Réunis sur la place Edouard Herriot, située près de l'Assemblée, les manifestants ont réclamé des effectifs supplémentaires.
VOIR et ENTENDRE les enseignants manipulés


Les partis d'opposition apportent officiellement leur soutien

Une délégation s'est faite inviter par des députés communistes, Verts et PS, séparement, ont publié des professeurs...

  • Une délégation des manifestants a d'abord été reçue par le président du groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts), Jean-Claude Sandrier (PC), qu'ils n'ont pas suffisamment vu à Vitry, et Pierre Gosnat (PC), député de la circonscription dans laquelle se situe pourtant le lycée Adolphe-Chérioux.
    Sans complexes, le député communiste de la dixième circonscription du Val-de-Marne devait interpeller mercredi après-midi sur ce sujet le ministre de l'Education Nationale lors de la séance de questions au gouvernement.
    => Pierre Gosnat n'aurait-il pas pu être plus réactif, depuis des mois que les violences se multiplient ?
    => Pourquoi a-t-il tardé à mobiliser le CR sur le voeu d'une clôture exprimé -dès mai 2009- par le ministre ?
  • La délégation devait être ensuite reçue par le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC).
    Le socialiste invisible, Jean-Paul Huchon, est quant à lui tranquille comme Baptiste... Comme si les lycées n'étaient pas sous son autorité en tant que président de la région...
    Les électeurs vont-ils le reprendre pour encore six ans ?
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