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vendredi 11 décembre 2009

CGT : le parachute doré de Le Duigou a atterri sans bruit

Exemple de complaisance vertueuse de la gauche

Bien que fort compétent, Nono Montebourg n’est pas au courant.
Benoît Hamon traite de « canaille » le directeur du Pôle Emploi
(Lire PaSiDupes)
: quelle insulte a-t-il réservée au camarade Le Duigou ?

Secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, Jean-Christophe Le Duigou, 60 ans (cf. libellé de PaSiDupes, ci-dessous), a réintégré son administration d'origine, le ministère des Finances, en 2008. Il a reçu son bâton de maréchal : cet ancien directeur divisionnaire des impôts a été promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne). Grâce à cette promotion, ce cadre de la CGT percevra à ce poste, l'un des mieux payés de Bercy avec celui de trésorier-payeur-général (TPG), 9 000 euros nets par mois et la retraite afférente... Combien de fois le SMIC ?

Le syndicaliste communiste a accepté un avantage presonnel de la droite

Le cabinet du ministre du Budget a d’ailleurs cru bon de justifier ce beau geste. Il ne s’agirait que d'une progression de carrière tout à fait "normale" à la direction générale des Impôts. Le syndicaliste compte faire valoir ses droits à la retraite fin 2009.
A propos de Jean-Chri-chri, Yann Reddeker, écrit sur son blog :
« Voir de telles informations révélées au grand public n’a pas, on s’en doute, été du goût de l’intéressé. Dans le Monde du 2 janvier, celui-ci s’est estimé victime d’une « attaque » et des « fausses informations » d’un « site proche de l’extrême droite [Bloc identitaire], Novopress.info ». Afin de permettre à nos lecteurs de se faire leur propre opinion, nous reproduisons ci-dessous in extenso la notice bibliographique que lui a consacrée Emmanuel Ratier. Une notice pleine d’enseignements.
LE DUIGOU Jean-Christophe. Syndicaliste, né le 18 avril 1948 à Guingamp (Côtes-d’Armor). Fils d’instituteurs, il a rejoint les Jeunesses communistes en 1962. Sa femme, qui enseigne en Seine-Saint-Denis, milite également au Parti communiste. Etudiant à Rennes, en 1968, où il animait alors l’Unef en Bretagne, il devient fonctionnaire du ministère des Finances en 1970, adhérant aussitôt à la CGT. Titulaire
[en tout et pour tout] d’une maîtrise en gestion et d’un diplôme d’études supérieures en informatique, il devait réussir le concours de l’Ecole nationale des impôts. En 1982, il deviendra directeur divisionnaire des impôts [sur son seul mérite]. La même année, il devient secrétaire général de la Fédération des Finances CGT, la direction de cette fédération (Yves Peyrichou et Robert Jévodan), étant considérée comme des « communiste critiques » (ils avaient désapprouvé l’intervention en Afghanistan et le putsch en Pologne) qui furent alors éliminés. Il siège dès lors à la commission exécutive confédérale de la CGT et rejoint [sans délai] le Conseil économique et social. Il prend la direction du secteur économie de la CGT en 1995. Il milite conjointement au sein du Parti communiste, entrant au comité central en 1987 (titularisé en 1989) et participant étroitement aux travaux de sa section économique. Il rejoignit ensuite le Comité national du PCF, y siégeant jusqu’en 1996. En février 1999, il entre au bureau confédéral de la direction de ce syndicat para-communiste.
En son sein, il est notamment en charge du dossier des retraites et dirige le Centre confédéral d’études économiques et sociales. Il a signé Economie et gestion de l’entreprise, Réinventer l’impôt (avec Roland Le Bris), Demain l’emploi (Editions de l’atelier), L’Avenir des retraites (avec son homologue de la CFDT, Jean-Marie Toulisse, Editions de l’Atelier, 1999) et Les Fonds de pension (avec William D. Crist, patron du principal fond de pension américain, Calpers, Grasset-Les Echos, 2002). Libération (1er février 2003) donne sans nul doute une clé avec son entrée dans au club Le Siècle (où il dîne donc chaque mois avec les représentants du grand patronat) en indiquant qu’il est « un diplomate en terres sociales, pas un tribun prolétaire. Un homme de réseaux, pas un sectaire. Un raisonneur plutôt qu’un emporté […] Economiste en chef de la CGT, il siège dans une foultitude d’organismes dont la République raffole : au Conseil d’orientation des retraites, mais aussi au Conseil économique et social, au Comité de l’épargne réglementée, à la Commission économique de la nation, etc. A ces fréquentations officielles, il ajoute ses réseaux personnels. Le club Confrontations de son mentor du Parti communiste, Philippe Herzog, où ce membre-invité du Siècle depuis 2003 côtoie Jean Gandois, l’ancien président du défunt CNPF, et l’association Lasaire, dont le président n’est autre que Jean Peyrelevade, le patron du Crédit Lyonnais [NCL]. Le Duigou a la cote chez les patrons. « C’est la CGT comme on la rêve dit un patron du Medef ». Lui-même reconnaît le phénomène. »
»
Ni les socialistes, ni les camarades syndiqués ne voient rouge.
Sans doute, au cours du prochain débat d’Arlette Chabot, dénonceront-ils ce parachute doré.

1 commentaire:

  1. Sans vouloir entrer dans une polémique aussi stérile qu'inutile il est bon de savoir que ce n'est pas parce qu'il y a un vers dans une pomme qu'il faut couper le pommier (la cgt ou le parti communiste). Ceci dit, nous évoluons dans un monde de manipulateurs et d'hommes de pouvoir et d'influence dangereux, si la cgt n'a rien trouvé à redire jusqu'à ce jour, c'est sans doute qu'il se trouve d'autres pommes verreuses dans l'arbre, une organisation comme la cgt ne peut démasquer les félons quand ils bénéficient de réseaux qui les protègent, globalement ses militants sont des gens honnêtes dévoués et sincères, tôt ou tard ceux qui, comme monsieur le Digou ont fait de l'ombre aux valeurs de la cgt seront clairement démasqués, ils auront des comptes à rendre et je n'aimerai pas être à leur place ce jour là.
    SALUTATIONS

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