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lundi 20 juillet 2009

Les devoirs de vacances de Dray et BHL pour Désirdavenir Royal

Ils s'y mettent à deux pour crucifier la Ch'tite Aubry

L'unique activité du Parti Socialiste consiste à dénoncer: des rumeurs fétides et des polémiques malsaines, des recours devant le Conseil d'Etat ou le Conseil Constitutionnel sans grand effet et trois motions de censure inutiles, poussent le PS au désespoir, puisque les chiens aboient et la caravane du gouvernement passe.
  • Alors, la chef de meute, qui n'a pas renoncé au PS à devenir la femelle dominante avant les Régionales de 2010, dresse les pelés du socialisme contre leur nouveau maître. Ils ne cessent de la harceler, puisque leur bave n'atteint pas la droite au pouvoir. Le candidat PS à la mairie d'Aix-en-Provence ne s'est-il pas acoquiné à trois autres hommes (dont un Verts et un MoDem) pour tenter en vain de terrasser la femme maire d'Aix-en-Provence? L'amère Royal, qui use et abuse de sa 'féminitude', se trouve donc fort marrie de constater que Maryse Joissains a réussi à Aix ce à quoi elle échoue à tous les scrutins depuis trois ans.
  • Quant à la Ch'tite Aubry, elle s'étonne que les élus du PS se retournent contre elle et mordent la main qui les nourrit.
    Ne vient-elle pas de rappeler l'un de ses chiots à l'ordre en plantant ses crocs dans l'échine rétive du dernier de la portée qui mordille, affamé, la tétine aséchée.

    Ils ne manquent pas ceux qui veulent balancer la maire de Lille par-dessus bord.
    Mais qu'ont-ils donc à gagner ceux qui se défendant de charger le navire en perdition? Visiblement, Valls travaille pour lui-même. Mais sournoisement, Julien Dray et Bernard-Henri Lévy agissent en sous main. Désirdavenir Royal attend du premier -lequel négocie actuellement un nouveau virement de bord- qu'il mérite son retour dans le giron maternel. Le second veille seulement à profiter du vent porteur qui se lève.
  • D'abord, Julien Dray

    Le député de l'Essonne, à la date du vendredi 17 juillet, signe sur son blog un article intitulé "A en pleurer", où il reproche au premier secrétaire du PS "un enkystement dans l'archaïsme, un entêtement dans l'impasse qui sont proprement désespérants".
    Juju ne tente pas de justifier ces propos assassins: l'entreprise serait d'autant plus hasardeuse que les critiques sont injustes. Tout va de soi et dispense de démonstration et exemple, puisque tous s'accordent au PS pour dénoncer l'archaïsme de Ch'tite Aubry. Mais ses semblables en ringardise ne réalisent pas qu'ils contribuent à la paralysie de la direction et qu'en ouvrant des voies d'eau ils sabordent le navire fou.
    Les détracteurs contribuent ainsi au coulage du parti qu'ils prétendent sauver du naufrage.

    Son appel au rassemblement n'est pas crédible, selon Dray

    Premier reproche adressé à la première secrétaire : l'appel au rassemblement de la gauche, qui, selon lui, manque de crédibilité. Dans une lettre rendue publique le vendredi 10 juillet, Martine Aubry avait appelé les partis de gauche à "une nouvelle démarche de rassemblement" ; initiative qui avait été repoussée par Jean-Luc Mélanchon, le Parti Radical de Gauche, et les Verts. " Quelle crédibilité, donc, pour cette démarche qui se pare de la grandeur de la main tendue, mais est d'abord et avant tout perçue par tous comme une émission de fusées de détresse, de la part d'une force politique aux abois ?", souligne Julien Dray, non sans masochisme.
    Fustigeant un "retour à la vieille logique des accords d'appareil au sommet", le député critique la méthode Aubry qui aurait souhaité réaliser un "coup" de communication sans montrer d' "écoute et de respect".

    Manuel Valls, victime expiatoire pour l'exemple

    Tel est l'autre grief adressé à la maire de Lille : sa lettre adressée au maire PS d'Evry, Manuel Valls, la tête de ...Turc du moment. Le 13 juillet, Le Parisien avait publié une lettre où Martine Aubry exhortait Manuel Valls à cesser de critiquer le Parti socialiste, et lui avait adressé un ultimatum dans les termes suivants : "Si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti socialiste".
    Pour Julien Dray, Manuel Valls n'est que la victime "expiatoire" d'un premiee secrétaire en mal d'autorité, "alors que les sujets d'actualité sur lesquels elle pourrait prendre la parole et positionner le PS ne manquent pas".
    Et Julien Dray en profite pour fustiger le manque de démocratie interne au parti, ainsi que ceux qui préfèrent continuer à se murer dans cet autisme hautain et suicidaire". Celle qui tire les ficelles serait-elle moins autoritaire au vu de ses sourires ?

    Cette attitude est "absurde, à en pleurer", conclut-il.

    Hamon, le mignon de la reine Aubry, n'a pas été entendu, qui a pourtant assuré le 17/7 que la question du départ de Valls "n'est pas posée: « On n'en est pas là aujourd'hui », a assuré le porte-parole que personne n'a entendu, puisque tout le monde parle en même temps sous les flashs de journalistes.
  • Ensuite, BHL veut la mort

    Un philosophe aux méthodes radicales
    «Le Parti socialiste doit disparaître au plus vite»
    BHL ne cache pas sa «tristesse» face à l'état désastreux du PS. «J'ai rarement vu des politiques mettre autant d'énergie à s'autodétruire», tranche le philosophe people dans un entretien au Journal du dimanche (JDD). «Si ça ne concernait qu'eux, ce ne serait pas trop grave. Mais il s'agit de l'alternative à Nicolas Sarkozy, de l'espérance des gens. Or, ce PS n'incarne plus l'espérance de qui que ce soit. Il ne provoque plus que la colère et l'exaspération.»
    Le philosophe se laisse envahir par la passion...
    Le verdict de cet homme de la gauche caviar est sans pitié avec le PS. Il n'hésite pas à faire une comparaison historique - et cruelle pour les troupes de Martine Aubry - avec l'effondrement du Parti communiste. Après le blockhaus du PCF sur la place Rouge du Colonel Fabien, le panier de roses à crabes de la Rue de Solférino sera bientôt offert aux sans-abri de Droit au logement (DAL) ou de Karima Delli. «A quoi bon se voiler la face ? On est à la fin d'un cycle. Le PS est dans la situation du PCF de la fin des années 1970, quand la désintégration s'amorçait et qu'on tentait de la conjurer par des formules incantatoires sur - déjà - la refondation, la rénovation», rappelle Bernard-Henri Lévy.

    «On essaie de réanimer un cadavre»

    Il pose la question qui revient à chaque échec électoral et chaque tempête politique interne rue de Solférino : «Le PS va mourir ? Non. Il est mort. Personne, ou presque, n'ose le dire. Mais tout le monde, ou presque, le sait», martèle-t-il. «Il est comme le cycliste d'Alfred Jarry qui pédalait alors qu'il était déjà mort. Ou comme le chevalier d'Italo Calvino dont l'armure était vide. Il est mort.» C'est pourquoi, selon l'auteur de Ce grand cadavre à la renverse en 2007, il faut «dissoudre» le PS, «en finir, le plus vite possible maintenant, avec ce grand corps malade» Comme s'il suffisait de faire disparaître le corps !

    Martine Aubry ? «Sûrement quelqu'un de très bien», poursuit-il, mais «elle est dans le rôle de gardien de la maison morte et elle n'y peut rien». Quant au «rappel à l'ordre» de la patronne du PS à Manuel Valls cette semaine, il se montre plus sévère, jugeant que «le socialisme termine en caporalisation». Pour lui, le député-maire d'Evry «a raison : il faut, de toute urgence, changer le nom» du PS. BHL estime également que le parlementaire de l'Essonne «fait partie, comme Ségolène Royal [tiens, donc !], comme Dominique Strauss-Kahn, comme d'autres, de ceux qui peuvent être à l'origine du big bang et reconstruire sur les ruines».Comme s'il suffisait d'appeler le thanatopracteur !

    Le philosophe-homme d'affaires est aussi politologue

    BHL s'en remet ainsi à «des primaires à la française». «Sans une vaste consultation ouverte, populaire, jamais ne s'enclenchera le processus aboutissant à ce nouveau parti de gauche qui rompra avec la machine à perdre», confie celui qui avoue avoir voté PS aux élections européennes du 7 juin. Un vote socialiste, précise-t-il, «par habitude, sans y croire, et en ayant le sentiment qu'on essayait de réanimer un cadavre». Et qu'ont-ils donc en commun?
  • Le philosophe a d'abord soutenu Dominique Strauss-Kahn, lors de la primaire interne du Parti Socialiste en novembre 2006. A-t-il pardonné au PS d'avoir préféré Sa Cynique Majesté Royal pour l’élection présidentielle? Il a finalement rejoint la malencontreuse candidate officielle et assumé le rôle ingrat de psy et de confident auprès de la candidate socialiste en campagne -avec la réussite que l'on sait.
  • L'amateur de montres et de stylos de luxe cherche un point de chute pour l'été à Mougins (Var), en souvenir du temps où, dès l'automne 2005, il se rallia à Désirdavenir Royal, une amie de 30 ans, pour devenir en campagne présidentielle son « conseiller chargé de la coordination des portes paroles ».

    Mieux, en janvier 2009, Julien Dray est aussi devenu co-fondateur du courant proche de l'amère Royal, aux cotés de Jean-Louis Bianco, David Assouline, François Rebsamen, Gérard Collomb ou Jean-Noël Guerini et … de Manuel Valls !
    Oubliant ses récents revers,
    elle a pour ambition de devenir
    tête de série n°1 du PS
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