POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 3 avril 2009

Sa Cynique Majesté Royal fait la communication des repreneurs de la CAMIF

L’art et la manière de s’attribuer le mérite des autres

Les sauveteurs

Les trois entreprises qui ont repris le mois dernier une partie des activités de la CAMIF, devraient créer près de 600 emplois sur trois ans.
Camif Particuliers, numéro trois français de la vente à distance derrière les 3 Suisses et la Redoute, a été placée en liquidation judiciaire en octobre 2008 en raison de problèmes de trésorerie. La société, installée à Niort (Deux-Sèvres), employait 780 personnes.
Jusqu'à présent il n'avait fait état que d'un engagement à créer 300 emplois au cours d'une période de 12 à 18 mois, avec une priorité pour les anciens salariés de Camif Particuliers, la branche principale de la société basée à Niort.
Le consortium des trois repreneurs des actifs de Camif Particuliers s'était engagé dès le mois dernier à conserver son siège à Niort.
  • Matelsom, la société de vente en ligne de literie, qui a racheté la marque CAMIF, le site camif.fr et le fichier clients, va créer 150 emplois regroupées au sein d'un consortium, ont repris une partie des activités de la célèbre a entraîné le licenciement d'un millier de salariés.
  • Géodis (filiale de la SNCF), qui a repris les actifs logistiques, s'est engagée à créer 135 emplois.
  • Téléperformance, la société de centre d'appels, qui a repris ceux de la Camif, a promis d'en créer 300.

    La récupératrice

    Dans sa stratégie obsessionnelle de récupération de tout ce qui se fait en son absence, la p’tite Présidente de région a déclaré en grandes pompes le 3 avril 2009 ce que les acteurs ont déjà discrètement annoncé le 26 mars. "Ce projet mené par des entreprises innovantes, qui investissent en temps de crise démontrant qu'il n'y a pas de fatalité, redonne espoir aux salariés", a estimé Désirdavenir Royal.
    Dans le même temps, ce qui devait être son courant au PS, L'Espoir à gauche, lui echappe pourtant...

    La Région Poitou-Charentes dont elle est la présidente intermittente, n’est strictement pour rien dans le sauvetage de la CAMIF. Elle ne participe en effet ni à la reprise, ni au refinancement, ni au plan de relance.
    Le montant de ces acquisitions n'a d’ailleurs pas été précisé.
    La tête de gondole socialiste, qui insiste pour que l’Etat entre dans le capital des banques actuellement en difficultés, a refusé toute participation de sa région au sauvetage de la CAMIF et de ses personnels.

    Deux poids, deux mesures
  • Ce qui était possible à huit régions socialistes, mais pour EADS, Poitou-Charentes ne l'a pas envisagé pour la seule petite CAMIF… Il est vrai que le coup médiatique en faveur d'EADS n'a eu aucune incidence concrète, une fois la campagne présidentielle terminée...
  • L’étalement dans le temps, ici sur trois ans, est généralement stigmatisé par l’opposition pour des raisons sociales et humaines qui n’interpellent pas la gauche, lorsqu’il s’agit du Poitou-Charentes.
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):