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vendredi 20 mars 2009

Les ouvriers du Livre cassent l'outil de travail

Libération s’insurge contre le blocage de la parution des journaux!

Les rédactions n’étaient pas en grève, hier jeudi 19 mars, mais, « comme toujours, ce sont les ouvriers du livre qui les ont pris en otage », écrit Libération. (cf. le libellé, 'ouvriers du Livre', ci-dessous)
Une non-parution, c’est toujours un quotidien davantage fragilisé à l’heure où la disparition des journaux s’accélère. Dans cette situation comme dans les autres conflits sociaux, la CGT casse les entreprises et crée du chômage : au final, il n’y aura bientôt plus d’ouvriers du livre. Quand le mécontentement social grandit, certains syndicats prospèrent.
L’exemple des Etats-Unis n’éclaire pas les destructeurs. Pourtant, jour après jour, les quotidiens y basculent entièrement sur l’Internet. C’était le cas en France, ce vendredi 20. Sur l'Internet, Le Monde fait d'ores et déjà payer certains de ses articles et le Mediapart de l'ex-trotskiste et directeur du journal Le Monde, Edwy Plenel, est entièrement payant...

Voici une déclaration qui figurait dans le hall d’entrée du Post- Intelligencer de Seattle qui vient à son tour de fermer (article paru dans Le Monde) : "Si je devais choisir, avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux et pas de gouvernement, je n’hésiterais pas une seconde à choisir la seconde option". C’est Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis, qui la prononcée.

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