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samedi 31 janvier 2009

Vincent Peillon se désolidarise de Désirdavenir Royal

Des ségoléniens s’emploient à sortir la machine à perdre de l’ornière

La gelée Royal est allée se faire voir chez Lulla et les amis altermondialistes de son camarade, l’affreux Jojo Bové, celui qui saccage les restaurants et ravage les champs, mais ne l’inquiète pas : même pas peur !
Ses proches en profitent néanmoins pour se désolidariser et s’organiser.


Désirdavenir Royal, atteinte de la peste ?

Les animaux malades de la peste
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu´il faut l´appeler par son nom),
Capable d´enrichir en un jour l´Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés

Ainsi, pour Peillon, le livre de la ‘femme debout’ est-il un "exercice très personnel" et n"'engage absolument pas un collectif", l'eurodéputé socialiste a-t-il insisté. La gelée Royal "avait envie manifestement d'un livre très personnel. C'est un livre qui la concerne - elle parle beaucoup d'elle, de son trajet ».
> Le livre "a été construit secrètement, autour de quelque chose qu'elle voulait dire d'elle-même, pas de ce que nous faisons ensemble", selon Vincent Peillon. "C'est sa liberté", a-t-il résumé.
> "Nous, on a découvert ce livre. On le lit avec intérêt, interrogation, amitié, surprise", a poursuivi Vincent Peillon. Pas de quoi pourtant en faire un Flan Flamby ! Mais il y a néanmoins du nouveau…

Les ségoléniens ne sont plus sur la même longueur d’onde

"Je suis très lié à Ségolène", assure Vincent Peillon mais "moi, je suis tourné vers l'avenir. Nous avons fait un combat. Nous ne l'avons pas perdu, y compris puisqu'elle a fait un très beau score - et la motion et la candidature (la désignation du premier secrétaire du PS). Les gens souhaitent qu'on soit en positif, qu'on ait des choses à dire. C'est ça qu'on incarne. C'est une rénovation".
Ainsi donc, Désirdavenir serait de plus en plus mal perçue par les siens : centrée sur elle-même, elle n’a rien à dire et s’inscrit en négatif. Ils ont dû lire PaSiDupes…

  • Les « ségoléniens » profitent qu’elle est loin pour lui faire un enfant dans le dos

    Peillon réunit le courant "royaliste" pour la première fois samedi.
  • Les ‘homo erectus’ s’émancipent de la ‘femme debout’
    C'est une "première réunion de gens venus d'origines diverses" qui ont constitué au Congrès de Reims la motion portée par Désirdavenir Royal et "ont décidé de continuer à travailler ensemble" sur "la rénovation du parti" et "la ligne politique", résume Peillon, bras droit de leur mentor.Cette "réunion nationale" vise à "clarifier les choses": "il y a un courant, dans lequel Ségolène a étéqui l'a soutenue, dans lequel elle reste, qui travaille avec elle, mais qui a maintenant son autonomie", affirme Vincent Peillon, dirigeant de ce courant baptisé "L'Espoir à gauche" (nom de la motion d'avant-Congrès Reims).

    La fronde des ségoléniens
  • Répartition des rôles ?
    Pour le royaliste Pascal Joseph, "entre une candidate à la présidentielle et un courant qui surgit, on travaille en harmonie". Mais "chacun a son rôle. On est dans le PS, Ségolène, elle, parle aux Français. Notre rôle à nous est de gérer le parti", insiste-t-il, alors que se profilent les Européennes, où les royalistes revendiquent leur part.
    Proclamation d’indépendance ? Certes, Vincent Peillon lira un message de la gelée Royal bio de Belem, mais il souligne aussi que "Ségolène Royal doit avoir sa profonde autonomie: son livre, ses voyages. Ce n'est pas non plus une chef de courant", insiste Vincent Peillon, pour qui l'ouvrage-vérité qu'elle publie fustigeant le Parti et caillassant Martine Aubry, est un "exercice très personnel".
  • Mouvement de libération ?
    "L'Espoir à gauche" veut également se démarquer de l’association lancée lors de la présidentielle et tenue par Me Jean-Pierre Mignard, qui mélange militants et non-militants partisans de la présidente de Poitou-Charentes.Selon Vincent Peillon, l'association ségolienne est "une composante intéressante du courant".
  • Vers un schisme de plus ?
    "Deux [sous] cultures se confrontent: ceux qui disent 'nous sommes en se défendant. C'est l'opposition entre "le passionnel et le politique", selon un responsable."Ségo a toutes ses chances en 2012 mais notre objectif est de former des cadres", indique-t-il."Dans plus d'un tiers des fédérations, le PS c'est nous", note un autre. Et la reine, c’est elle.Les implosions au Congrès de Reims et des trucages de l'élection de Martine Aubry au poste de Première secrétaire, restent importants. "On n'est pas sur l'apaisement. Le PS ne peut pas être en ordre de marche tant qu'il est amputé", relève un partisan de l’amère Royal.
    La réunion du courant doit débuter à 15h par un "temps de débat politique" où s'exprimeront les ténors par défaut de la motion: le maire franc maçon de Lyon Gérard Collomb, le député aux dents longues mais sur pivots, Manuel Valls et la député fantoche, Delphine Batho. Ensuite, il y aura "un temps fermé à la presse" (organisation, délégués départementaux..), un huis clos."L'ensemble du courant est là", remarque Vincent Peillon. Mais il nie que cette réunion de "responsables" à l'Assemblée Nationale, dans une salle de 350 places, soit "une démonstration de force".
    Ca ressemble fort à un coup de kärcher…

    Le spectacle continue, à guichets fermés : on "est obligés de refuser beaucoup de gens", malgré l’absence de la vedette comique du moment. L'eurodéputé promet une "grande réunion publique".
    En présence de celle qui préfère l’internationale alter-mondialiste aux camarades hexagonaux ?
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