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samedi 17 janvier 2009

Réforme du travail parlementaire: blocage anti-démocratique des débats

L’opposition pratique une obstruction « minable » et « honteuse »

Recours obligé et justifié à l'article 44.2 de la Constitution

Plusieurs députés du PS, qui n'a rien à envier au syndicat SUD-Solidaires et cherche à paralyser le Parlement, craignaient que l’initiative de Christine Lagarde préfigure un vote bloqué, qui permet au gouvernement de demander à l'Assemblée de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie du texte (article 44.3 de la Constitution).
L'entourage du président du groupe UMP, Jean-François Copé, a rassuré les bloqueurs, mais, conformément à leur stratégie de retardement du vote des réformes, une délégation de socialistes a rencontré le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

  • Selon la présentation des faits par Arnaud Montebourg (PS) dans les couloirs du Palais-Bourbon, "Bernard Accoyer a entendu notre plainte, il a dit qu'il s'engageait à chercher les points de conciliation avec la majorité", a-t-il expliqué en donnant à penser que la majorité ne jouerait pas le jeu !

  • En revanche, le rapporteur UMP du texte, Jean-Luc Warsmann, avait déclaré un peu plus tôt dans l'hémicycle que l'Assemblée était "en situation de blocage complet". "Un petit groupe de députés n'a pas arrêté de déposer des sous-amendements au point que son nombre dépassait de loin la capacité d'examen et de vote de l'Assemblée", a-t-il ajouté. L'examen du texte devait reprendre vendredi dans la soirée et se poursuivre samedi.

    Plus de 2.300 amendements (sur près de 4.000) restaient en effet à examiner en fin de journée, précisent les services de l'Assemblée.

    En conséquence, les députés sont encore loin du coeur du texte, l'article 13 (limitation de la durée des débats). Pourtant, ignorant le verdict des urnes, Arnaud Montebourg (PS) a eu l’aplomb de dénoncer "le sectarisme du pouvoir", "le sectarisme de la secte qui s'est emparée de la France", des propos qui ont suscité l'indignation du ministre Roger Karoutchi.

    Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a jugé "écoeurant" et "honteux" l'attitude "d'obstruction systématique" de la gauche, qui donne selon lui une "image minable" en allant, fait assez rare, soutenir les amendements à la tribune.
  • Martine Aubry ne montre pas sa face aux caméras, et on peut comprendre qu'elle n'a aucune raison d'être fière, mais porte la responsabilité de ce comportement anti-républicain. A moins qu'elle soit débordée ...

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