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samedi 17 janvier 2009

La cause lycéenne manque de fond et de manifestants

Leur cause est tellement juste qu’elle laisse les lycéens indifférents


SUD


est


là !




En


rose


tendre

! ...


Des comptes éloquents

Le 18 décembre, entre 7 000 à 13 000 élèves défilaient à Paris.

Le 8 janvier
, les lycéens étaient 3 000 dans la capitale pour leur première manifestation après les vacances de Noël.
Cette action lycéenne fut tellement pitoyable que les organisateurs parlèrent de « tour de chauffe » : selon eux, les vacances de Noël et les conditions climatiques expliquaient la désaffection de la masse.


Le jeudi 15 janvier, entre 500 et 700 lycéens ont défilé à Paris, sur le boulevard Raspail, à l'appel de l'UNL, de la FIDL et de la Coordination lycéenne (et Sud-Solidaires) , avec écharpe pro-palestinienne ou non, pour protester contre les suppressions de postes dans l'éducation nationale.
A 16 heures, la manifestation était en voie de dispersion, tandis qu’à Rennes le défilé était purement et simplement annulé.

Pour la presse militante, « le mouvement lycéen semble donc s'essoufler » : et encore, pour Le Monde qui ne manque pas de souffle, ce n’est donc pas sûr !

Du pitoyable au ridicule

Les lycéens les plus arrogants prétendaient non seulement faire reculer le ministre, mais le faire tomber.
Malgré l’échec avéré du mouvement, le secrétaire général de l'UNL, Antoine Evennou, estime maintenant que 'le mouvement reprend tout doucement mais sûrement'…

Ainsi, le gouvernement et de Nicolas Sarkozy ont convaincu les lycéens par les mesures prises pour renouer le dialogue que refusent les meneurs, et pour apaiser les tensions : le report de la réforme du lycée, la nomination de Martin Hirsch comme Haut commissaire à la jeunesse, l'attribution d'une mission 'd'analyse, de compréhension, d'écoute et de proposition' sur la réforme du lycée à Richard Descoings, le directeur de Sciences Po, et la réaffirmation qu'il n'y a pas de suppressions de postes dans les lycées.

Les agitateurs manipulés par l’opposition ont néanmoins prévu d'autres rendez-vous, l’un samedi 17, avec les enseignants, et l’autre le 29 janvier (encore un jeudi sacrifié) avec l'ensemble de la fonction publique.

Est-ce la faute à Voltaire ou à Rousseau s’ils ont le nez dans le ruisseau ?

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