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lundi 10 novembre 2008

Défi des saboteurs : "nouvel acte de malveillance" contre la SNCF dimanche soir

Incident dans l’Aude, après 3 cas de sabotage samedi

L’Aude n’est pas un département facile pour la SNCF
PaSiDupes (lien) a mentionné en son temps une série d’incendies que l’on disait alors ‘fortuits’ et dont le premier avait éclaté en juillet dernier …en Poitou-Charentes, sur le talus en bordure des voies SNCF de l'axe Paris-Bordeaux, à Châtellerault. Simplement poussé par le vent mauvais, l’incendies avait bondi dans l'Aude, sur le territoire de… Schivardi, dans le massif des Corbières.

Dominique Bussereau signalait un nouvel acte de sabotage hier soir
Le mouvement s’est réveillé hier soir vers 23 heures près de Narbonne, dans l'Aude, après plusieurs incidents similaires samedi, dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne.
Un TGV a percuté deux plaques de béton posées sur une voie dans la région de Narbonne (Aude).
Plus personne ne croit à une nouvelle manche d’un jeu et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau annonce sur Europe1 ce matin "apparemment un nouvel acte de malveillance" contre la SNCF après les incidents de samedi.

"Il n'y a pas eu de blessé mais le nez du train a été endommagé", a expliqué un porte-parole de la compagnie ferroviaire. Le TGV, qui effectuait la liaison Bruxelles-Perpignan, a pu repartir et est finalement arrivé à destination avec "une heure de retard", a-t-il précisé.

A la question de savoir s'il s'agissait d'un "nouvel acte de malveillance" contre la SNCF, victime d'une série "noire" d'incidents ces dernières semaines, le porte-parole a jugé qu'il était "un peu trop tôt" pour se prononcer sur ce point, préférant attendre les résultats de l'enquête.


Série 'noire': rappel
Quatre "actes de malveillance" avaient très fortement perturbé samedi dernier le trafic de 160 TGV, Thalys et Eurostar, provoquant des retards de 10 minutes à plusieurs heures pour des milliers de passagers. A chaque fois, des fers à béton avaient été fixés sur des caténaires, situées dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne, touchant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait alors souligné que c'était "la quatrième fois en trois semaines que des actes de malveillance" perturbaient "gravement le trafic" des trains et avait évoqué une possible "corrélation" entre ces différents actes.
Des enquêtes sur ces incidents sont en cours "sous la responsabilité directe" du directeur général de la gendarmerie nationale, selon le souhait de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

Peut-on parler de vague de terrorisme ?
La gendarmerie enquête en coordination avec la sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire.

1 commentaire:

  1. CE matin sur France Info, le représentant de je ne sais quel syndicat démentait avec véhémence l'idée qu'il puisse s'agir d'un sabotage.

    Ben voyons.
    Des plaques de béton sur les voies, c'est le résultat normal de l'usure des rails ou des trains.
    Il y a même de fortes chances que des écoliers de 7-8 ans ou des retraités tetraplégiques soient responsables.
    Mais des Camarades Syndicaux CGT ou SUD? Oh nooooooon surtout pas.
    C'est tout sauf un sabotage selon les Syndicats.
    Je suis étonné qu'il n'aient pas encore accusé "le clan Sarkozy" de ces sabotages, en nous fournissant pour "preuve" un SMS du sous-chef du clan (le jeune Louis) indiquant où exactement déposer les plaques, et quel fusil utiliser pour tirer sur les caténaires.

    Oui, on peut parler d'actes de sabotage, et même de terrorisme.

    Terrorisme (Robert):
    Emploi systématique de mesures d'exception, de la violence pour atteindre un but politique (prise, conservation, exercice du pouvoir, ...).
    Ensemble des actes de violence (attentats individuels ou collectifs, destructions) qu'une organisation politique exécute pour impressioner la population et créer un climat d'insécurité.

    C'est bel et bien ce dont il s'agit: des organisations politiques (syndicats) usent d'actes de violence (destructions) afin de maintenir le pouvoir dictatorial qu'elles excercent et les avantages associés, en impressionnant la population (à commencer par le Gouvernement) et en créant un climat d'insécurité (qui maintenant se sent en sécurité en prenant un train qui peut soit être la cible de coups de feu soit dérailler?).

    J'écrivais dans un commentaire précédent qu'il n'était nullement exagéré de craindre que ces sabotages terroristes ne tuent des innocents.
    Avec de tels procédés, cela sera bientôt le cas: un train de plusieurs centaines de tonnes percutant à plus de 150km/h des blocs de béton et qui déraille se transforme instantanément en charnier métallique.

    Le principe des extrêmistes, politiques ou religieux, est toujours le même: si l'on n'est pas un "Camarade" ou un "Fidèle", ou si l'on s'avère raisonnable, on est automatiquement un ennemi à exterminer.

    Quellle que soit la branche professionnelle, les Syndicats n'ont strictement rien à faire du bien des employés: ils les utilisent uniquement comme de vulgaires pions jetables pour mener leut petit combat politique minable.
    Faute d'arguments, d'idées, de projets, il ne savent qu'user de violence pour imposer leur loi, même s'ils sont largement minoritaires.

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