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mercredi 19 mars 2008

Royal n'obtient pas satisfaction sur le calendrier du congrès du PS

Le PS ne se soumet pas à ses desiderata ?
"Tardif" ! Désirdavenir Royal a condamné le PS mercredi. Son calendrier proposé par la commission de la rénovation du PS pour le congrès du parti, prévu début novembre ne lui convient pas.
Elle partage avec le Président de la République la conviction de la nécessité d’une accélération des réformes !… "Il ne faut pas attendre novembre pour apporter des solutions alternatives, concrètes aux Français. Ce calendrier paraît tardif. L'opposition a son rôle à jouer dès maintenant", a déclaré sur France-3 la malencontreuse candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007. Va-t-elle entrer au gouvernement ?...
Interrogée sur ses visées sur le poste de Premier secrétaire, qui sera laissé vacant par son ex-compagnon François Hollande, Sa Cynique Majesté Royal a pourtant affirmé "ne pas se mêler des problèmes de calendrier ou d'organisation interne", et avoir "délégué pour cela François Rebsamen", co-directeur de sa campagne présidentielle. Vous suivez les méandres de la ‘pensée’ Royal ?
"Ma responsabilité aujourd'hui, avec d'autres, c'est d'être prête le moment venu pour incarner une véritable alternative à ce qui se passe aujourd'hui dans le pays", a-t-elle susurré.
La commission de la rénovation, présidée par Frère Rebsamen, a entériné mardi soir le calendrier de compromis, en deux temps, proposé par le brave François Hollande, un chef, un vrai: une convention nationale avant l'été pour entériner une nouvelle déclaration de principes et des changements statutaires, et le congrès lui-même à l'automne. Cette proposition sera soumise mardi prochain au conseil national, le "Parlement" du parti. L'idée d'un congrès anticipé formulée par l’ex-concubine Royal n'a pas été reprise. Serait-elle en difficulté ? Les socialistes vont-ils la renvoyer dans sa province ?
Désirdavenir Royal a également éprouvé le besoin de se justifier sur sa stratégie d'alliance avec le MoDem de François Bayrou, alors que son appel à des accords "partout" avec les centristes au soir du premier tour des municipales a été très décrié au PS… Rue de Solférino, un « vent de révolte » se lèverait que ce ne serait que justice !
L’entêtée a affirmé que "l'attitude qui a été la mienne est la bonne. Il faut tendre la main au centre et au centre-gauche après avoir fait bien sûr le rassemblement de tous nos partenaires de la gauche". Elle les veut donc tous à son service, à sa botte. En orfèvre sectaire, elle a insisté : "Il faut sortir du sectarisme, de l'affrontement bloc contre bloc. Il ne faut pas avoir peur d'anticiper les nouvelles alliances de demain". Avec LO, c’est fait.
C’est le tour des Verts et de la LCR…

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