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vendredi 14 mars 2008

Les Verts polluent le 2° tour des municipales 2008 à Montpellier

Le PS méprisant des faibles: à Montpellier, des Verts pas (re)luisants
Contrairement à 2001, les Verts de Jean-Louis Roumégas n'ont pas trouvé d'accord avec Georges Frêche, que le Parti socialiste n’a toujours pas viré. L’odieux PS affirme que les écologistes sont des consommateurs trop gourmands en sièges et polluent l’atmosphère que l'affreux Jojo Frêche a pourtant lui-même déjà saturé avec l’ignoble insulte aux « sous-hommes » visant les Harkis.
D’anciens alliés devenus ennemis? C'est le scénario en cours à Montpellier, où la bisbille entre les Verts et la maire sortante, Hélène Mandroux, a pour conséquence la tenue d'une triangulaire lors du second tour des élections municipales.
Au soir du premier tour, Hélène Mandroux, chef de file d'une liste rassemblant le PS, le MRC, avec le PCF et le … Modem ensemble , est arrivée en tête du scrutin, avec 47,11% des voix, devant le candidat UMP, Jacques Domergue (26,13% des suffrages). Les Verts sont arrivés en troisième position, avec 11,12% des voix. Soit quasiment au même niveau qu'en 2001. Un score inattendu: tous les sondages les créditaient d'environ 7% des intentions de vote. Devait logiquement s'en suivre un accord avec la liste d'Hélène Mandroux pour le second tour, à l'image de ce qui s'est produit en 2001. Mais il n'en a rien été.

Les avis sur les causes de cette division inattendue divergent. Chronologie :
Dans l'entourage PS d'Hélène Mandroux, on raconte volontiers comment, forts de leur progression au 1er tour, les Verts paient leur gourmandise en termes de nombre de sièges. Le parti écologique n'aurait en effet pas répondu dans les temps à la proposition faite par l'équipe sortante: à savoir six sièges, plus un candidat en 51e position, non éligible.
"Un mensonge minable", selon Jean-Louis Roumégas pour les Verts mardi soir. Les Verts, qui demandaient à l'origine neuf sièges, suivant les règles de la proportionnelle, auraient finalement accepté la proposition faite par Hélène Mandroux. Mais l'affaire aurait été rapidement tranchée, le PS décidant d'exclure les Verts, avant même la réponse de son parti, assure-t-il.
Du côté du PS, on réplique alors que Jean-Louis Roumégas a voulu "jouer la montre", afin d'obtenir plus de sièges. Ce qui n'a pas plu ( ! ) à Hélène Mandroux, qui l’a alors sanctionné et a revu sa proposition à la baisse, offrant seulement quatre sièges aux élus écologistes.Epreuve de force...

Les Verts y voient les pressions de Georges Frêche. L'ancien maire de Montpellier, connu pour sa préférence pour le Modem plutôt que pour les Verts, se serait ainsi "vengé" des Verts, "qui se sont souvent opposés à lui", rappelle Jean-Louis Roumégas. "C'est un choix stratégique de Georges Frêche de vouloir tuer les Verts", estime le candidat, jugeant "incroyable" la manière dont se comporte le PS.
Et le leader des Verts de dénoncer une Hélène Mandroux, femme de paille de Georges Frêche -aux dires de la population- et sa "marionnette", selon les Verts, eux-ci la jugeant en même temps "complice" et pas "innocente" dans cette affaire.
Dans un communiqué diffusé mardi, la maire sortante assure, "regretter très sincèrement de n'avoir pu aboutir à un accord"! Dans son entourage, on juge que les Verts se sont eux-mêmes exclus de la majorité pour une "histoire de marchands de tapis".
Mais qu'il affiche ostensiblement son optimisme pour le second tour, au vu des résultats du premier tour, est révélateur du mépris dans lequel le PS tient ses alliés, dès lors qu’il n’a plus besoin d’eux.
Jean-Louis Roumégas affirme que "Le PS nous a clairement dit: "on peut être élu sans vous", à la façon de Sa Cynique Majesté Royal, la sereine socialiste. Le Verts dénonce "un mépris total de l'électorat Verts".
En réaction, les Verts se sont révélés en s’alliant à la liste soutenue par les Comités unitaires anti-libéraux et la LCR (Ligue communiste révolutionnaire), qui a fait 5,46% lors du premier tour. Ce conglomérat extrémiste espère un score de 20%, ce qui signifierait l'élection de cinq ou six personnes. Dans l'opposition, cette fois. "Ils ne nous ont pas laissé le choix", conclut, amère, Jean-Louis Roumégas.
La gestion de Montpellier ne sera pas une partie de plaisir si les électeurs n’y mettent pas bon ordre. Le MoDem en effet n’est pas propriétaire de ses voix et ses électeurs peuvent se tourner vers Jacques Domergue.

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