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samedi 22 mars 2008

Delanoë-Hollande au centre d’une embrouille à gauche

Le PS se rend insupportable aux Verts, au MoDem et au PCF , qui le lui rendent bien!
Hollande, l’aubergiste du PS, n’a rien à offrir, on le sait : pas de programme ! Il n’est pas très accueillant non plus : il n’a rien à la carte mais dénigre tout. En un mot, il est détestable et fait l’unanimité contre lui. Les socialistes ont appris à faire sans personne aux fourneaux.
A l’auberge socialiste, on ne trouve que ce qu’on y apporte et les Verts, à Paris,
ont trouvé le menu décevant mais l’addition salée.
Ils sont venus avec le vélib’ mais personne ne leur en a su gré, surtout à Montmartre… Bobo Baupin est réélu adjoint au maire de Paris mais avec une délégation de moindre importance, le maire de Paris refusant sa reconduction aux Transports. Le chef de cuisine, Delanoë, les a traités comme des gâte-sauce et ils n’ont été récompensés que de trois postes d’adjoint à Paris. Le vote Verts au premier tour c’était un moyen d’empêcher une alliance avec un parti de centre droit comme le MoDem, mais, on l’a dit, la tambouille socialiste n’a exigé aucune épice. Seul la tourne-broche Jacques Boutault a trouvé grâce dans le 2° arrondissement en battant une Wieviorka, socialiste.

Les Verts se sont payé un coup de rouge à Montreuil. Voyez: la liste conduite par Dominique Voynet (Verts) sort le maire communiste sortant avec 54,19 % – contre 45,81 % à Jean-Pierre Brard (apparenté PCF). Le vent d'Est a chuté...
Mais ils ne se mélangent pas facilement, Les Verts ! Ils se sont quelque peu surestimés en pensant que l’écologie avait le vent en poupe et se sont opposés à une alliance avec le MoDem parisien. De Sarnez la tenancière, il faut le dire, n’est ni avenante, ni accorte et fait tournoyer les poêles d’un air menaçant: elle est retournée aux cuisines. Mais Delanoë a un peu reculé devant l’épouvantail. Cette opposition à une alliance avec le MoDem, elle est en outre très forte aussi au sein du parti socialiste. Le MoDem à Paris, c’est fait des restes de la veille.
C’est aussi bien les vole-au-vent Didier Bariani (1943, MoDem, ex- Parti radical valoisien et ex-vice-président national de l'UDF), Michel Bulté, ex-UMP, que les UDF qui votent un coup à gauche, un coup à droite : mais pourquoi leur en tenir grief, ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent, nous assure-t-on. Ce sont pourtant tous des opportunistes : se placer au premier creux du vent, pour renaître au premier souffle. Si de Panafieu avait été en avance dans les sondages, c’est vers elle qu’ils se seraient tournés.
Le MoDem, c’est le même parti qui s’allie aux vents contraires de Bordeaux, avec Alain Juppé, d’Aubagne ou Istres (François Bernardini) avec le PCF, tout en mettant le doigt dans le pot de confiture dès qu’un socialiste tourne le dos. Un tour de force. Cela fait penser à ce que disait Brice Lalonde à la fin de sa carrière « Je veux être ministre, peu importe le gouvernement ». Peu importe de quoi et avec qui. Il faudrait être élu pour un programme, mais comme celui des Verts ou du PCF, le programme du MoDem, c’est tout et n’importe quoi, c’est l’auberge espagnole ! Ou tout le monde fait étape mais personne n’a rien à offrir.
Le MoDem a viré à tous vents. A Marseille, le mistral Gaudin a contrecarré le PS uni derrière la candidature de Jean-Noël Guérini, le président du conseil général. Le corse de Marseille a-t-il souffert de l’intransigeance impérialiste de Delanoë à Paris? Le score du Modem et de Jean-Luc Benhamias (5,54%), ancien Verts et ancien trotskiste, à la dérive, lui donnait en effet peu de marge de manœuvre, mais le résultat final a montré qu’il s’en est fallu de peu : Jean-Noël Guérini, 48%, tout mouillé, mais Jean-Claude Gaudin, 52%, tout sec.
Les subventions à la tête du client et les achats de votes sur les crédits du Conseil général du président socialiste des Bouches-du-Rhône, rien n’y a fait. Il est des auberges où, que l’enseigne soit verte ou rose, voire rose et verte, il faudrait avoir faim…

Il va falloir arriver à gérer avec ça… Vivement les prochaines municipales !

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