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lundi 18 février 2008

Villiers-le-Bel: le gouvernement victime d'une machination médiatique de la gauche

Villiers-le-Bel: la presse admet que le gouvernement n'a pas médiatisé l'opération
Royal-Bayrou, manipulateurs de la presse, avaient accusé le pouvoir.
Le mal est fait; les 'vigiles' de la République ont atteint leur but. Prochaine torpille?
Un revirement inattendu de la part de journalistes qui ont véhiculé l'information mensongère d'une médiatisation par le pouvoir, pour permettre à Sa Cynique Majesté Royal et Bayrou, son caniche roux, d'attaquer le gouvernement, sans aucun fondement. Mais les media dégagent toute responsabilité dans ce coup de la gauche et développent des explications alambiquées qui ne convainquent personne.
La presse militante qui fabrique l'information, et jusqu'à l'actualité encore aujourd'hui, n'en a rien dit pendant toute la journée. Mais la voici qui explique que l'opération policière menée lundi matin à Villiers-le-Bel aurait été "un secret de polichinelle" pour les journalistes, avertis depuis plusieurs jours au moins de l'imminence de cette intervention. De là à savoir que c'est enfin pour lundi matin, il y a un pas qu'ils franchisent sans états d'âme: les entorses à la déontologie politique sont leur lot quotidien.
L'un des rares à avoir signalé l'intox, PaSiDupes, n'avait pas fait de rétention d'information comme l'avait accepté l'immense majorité de la presse pendant une douzaine d'heures. C'est ce qui a permis à Royal et Bayrou de répandre leur fiel, sans vergogne, mais en toute connaissance de cause. PaSiDupes a en effet souligné les précautions de langage utilisées par la paire d'irresponsables politiques prêts à tout pour arriver à leurs fins. PS et MoDem avaient politisé la médiatisation de cette opération avant les municipales, en l'attribuant au gouvernement, quand ils étaient au cœur de l'affaire, avant les maire et député du cru. La connivence de la presse avec le couple diabolique éclate au grand jour.
Logiquement, les sondages devraient les condamner et doper le pouvoir dans son ensemble, en butte à des attaques indignes et à d'odieuses machinations...
A la tombée de la nuit enfin, cette presse grise reconnaît que de très nombreux journalistes sur l'affaire de Villiers-le-Bel (Val d'Oise) avaient été prévenus par leurs sources au sein de la police, ce que la Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie appelle "des fuites" .La solidarité syndicale des journalistes et des policiers !
"On sait depuis longtemps qu'une opération était prévue" à Villiers-le-Bel ", car elle avait été reportée déjà deux fois" depuis deux mois, prétend pourtant Rémy Bellon, journaliste d'agence manipulatrice. Il nous en fait un roman. "On essayait donc de savoir quand elle aurait lieu" et, "vu le nombre de policiers engagés (environ un millier), il était obligé que cela se sache", ajoute-t-il. "C'était un secret de polichinelle". Sauf que la population elle-même n'avait rien remarqué, malgré ce déploiement. Un journaliste note qu'au réveil les habitants des immeubles étaient tous surpris de se trouver au pied des immeubles nez à casque avec des policiers
Selon une journaliste d'une radio nationale, qui ne souhaite pas être citée, car la presse n'est pas libérée de ses syndicats qui font la loi dans les rédactions, "Il y avait beaucoup, beaucoup de journalistes, de radio, de télévision, des photographes et des crépitements jusque dans les cages d'escalier". "C'était un vrai défilé", déclare-t-elle. Dans la peur des représailles professionnelles et donc sous couvert de l'anonymat, la journaliste admet avoir été avertie vendredi soir par l'une de ses sources dans la police Tout le monde savait, sauf le couple diabolique…
Certains membres de la direction de la police affirment que les journalistes ont été alertés par des SMS provenant de sources syndicales policières. C'est la technique des syndicats, comme des casseurs des quartiers, comme dans l' émeute à la gare du Nord à Paris. Ce que réfute Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie-Officier de police, qui fait valoir qu'une telle alerte "ne servirait pas nos collègues sur le terrain". Et si ça sert le PS?
Alain Acco, journaliste en charge de la rubrique police à Europe 1, souligne ne pas avoir été "convié ou invité". Voilà autre chose ! Pourtant, "Mon boulot, c'est de savoir ce qui se passe dans l'actualité policière. Parmi les gros dossiers, il y a Villiers-le-Bel, on sait qu'il faut surveiller", indique-t-il. Mais ouvrir l'oeil et le bon... Il doit être borgne!
Les évidences fusent et partent en tous sens, tardivement... "On a donc appelé nos contacts, parmi la base. Quand il y a un millier de policiers mobilisés, évidemment il y a des fuites", ajoute-t-il, en précisant qu'il n'a pas l'impression d'avoir été instrumentalisé, mais sans disculper le gouvernement... Tout le monde est content? Non ! Le terme de 'contact' n'est pas satisfaisant car insuffisant: fonctionner grâce aux renseignements de 'contacts' redore le blason des journalistes (!), mais vouloir à tout prix les couvrir démontre où se situent les priorités de la presse entre le métier et la confiance du lecteur. Le public saura-t-il enfin et pour longtemps quel crédit il peut accorder à la presse? Si les ventes baissent, faut-il s'en prendre à l'économie de marché ou à la perte de confiance?
Le journalisme est un métier à risque ! Le risque pour les journalistes -mais surtout pour les lecteurs- d'être instrumentalisés lors de ces opérations très médiatisées est une question récurrente dans la profession... Elle s'était notamment posée lors de précédentes descentes de police aux Tarterets (Corbeil-Essonnes) et aux Mureaux (Yvelines) à l'automne 2006, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l'Intérieur, mais déjà en campagne pour la présidentielle de mai 2007. La facilité est de choisir d'accuser le pouvoir: çà fait vendre et l'opposition peut en le jour venu se montrer reconnaissante…
Catherine Nayl, directrice des reportages à TF1, explique aussi que "devant une décision des juges (commission rogatoire), on envoie des équipes pour voir ce qui se passe sur le terrain et ensuite on décide si cette information mérite d'être traitée dans nos journaux télévisés". Ce qui est une autre question.
Pour Villiers-le-Bel, TF1 a envoyé une équipe, un journaliste reporter d'images sur une moto et passé un sujet "très factuel" dans le 13H00. Sans qu'on n'ait besoin de les pousser, "Les politiques peuvent s'emparer du débat, mais nous traitons cela de manière très factuelle", explique Catherine Nayl. Cà s'appelle de la prudence, de l'intuition ou de l'expérience des mœurs politiciennes de la gauche.
Pour nous rassurer, la journaliste d'une radio nationale indique dignement: "On se pose des questions"!... "On se dit qu'il faut être sur le terrain pour raconter ce qui se passe.[Et les 'contacts', ils ne peuvent donc pas vous téléphoner les éléments?...] Mais je crois aussi qu'il faut raconter tout ce qui s'y passait: le fond, avec la police qui intervient pour interpeller les suspects, et la forme, avec le fait que nous avons été prévenus et qu'il y a plein de journalistes".Assez de témoignages concordants?
La presse est insolente et arrogante, mais est-elle aussi libre qu'elle le dit, si elle est à ce point téléguidée par la gauche qui dispose de relais dans toutes les rédactions de journaux, en la personne de ses syndicalistes journalistes?
Royal et Bayrou se sentent-ils morveux? Où et quand oseront-ils encore se montrer? Sont-ils prêts à des excuses?... Parions qu'ils vont se poser en victimes...

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