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vendredi 16 novembre 2007

Le ton monte à Gap où la gare SNCF est la cible de vandales

Les cheminots locaux s'étonnent…
Ces actes répréhensibles interviennent en pleine grève de l'entreprise nationale pour la défense des privilèges des cheminots en matière de régimes spéciaux de retraite. D'aucuns établiraient un lien entre le mouvement syndical et les pertes qu'il occasionne pour les petites entreprises, sans parler de l'exaspération des familles d'usagers perturbées depuis plusieurs jours, pour la deuxième fois en deux mois, mais les syndicalistes s'interrogent sur les motivations des vandales.
Les vandales seraient-ils animés par les sentiments d'injustice et d'impuissance des autres salariés qui n'ont pas bénéficié du même renouvellement de leurs 'avantages acquis'. Leur réactualisation est vécue par les autres travailleurs comme une injustice. Comme une provocation.
Plusieurs guichets de la gare de Gap (Hautes-Alpes) ainsi que des panneaux d'affichage ont été la cible de 'vandales' au cours de la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la direction régionale de la SNCF qui a déposé plainte au commissariat de la ville.
"Les vitres des quatre guichets ont été brisées de même que des panneaux d'affichage électronique", a précisé Philippe Cottet, un responsable syndical CGT, joint par téléphone. Plusieurs ordinateurs aux guichets et un distributeur automatique de billets ont également été endommagés, vraisemblablement à coups de pioche ou de piolet, a ajouté le syndicaliste -la bouche en coeur- qui évoquait une … "provocation"!...
La circulation des trains en gare de Gap n'a pas été affectée vendredi par ces actes de vandalisme qui, selon la SNCF, n'ont pas visé les systèmes de sécurité.

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