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samedi 20 octobre 2007

Grève dans l'Education nationale : front syndical dégarni

Les crânes d’œufs se sont faiblement mobilisés, jeudi dernier
La solidarité n’est plus ce qu’elle était… Les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite n’avaient pas fait de zèle en 2003 pour soutenir leurs camarades de la fonction publique lorsque leurs retraites avaient été alignées sur le service public. Les profs ont adressé aux derniers privilégiés la réponse du berger à la bergère. Gérard Aschiéri a la mémoire courte, mais les profs n’ont pas oublié qu’en pleine grève il avait annoncé ‘des avancées’ et fait mollir le mouvement.
Les professeurs, déjà menacés par Sa Sournoise Majesté Royal et maintenant poussés à la fuite en avant par la FSU le 18 octobre, ne s’en sont pas laissé conté par le SNES.
Le mouvement de grève a été faiblement suivi jeudi à l'Education nationale selon le ministère, qui faisait état à la mi-journée de 8,63% à 10,55% de grévistes seulement en fonction des personnels et des niveaux d'enseignement. Un revers historique pour ce syndicat dominant qui ne réussit pas à mobiliser ses troupes.
Selon les chiffres diffusés par le ministère, le mouvement était suivi par 8,63% des enseignants dans le premier degré, 9,17% dans les collèges, 10,55% dans les lycées d'enseignement professionnel, 9,88% dans les lycées d'enseignement général et 7,42% en moyenne nationale parmi les personnels techniques et administratifs.
Aucun appel à la grève n'avait été lancé dans ce secteur au niveau national (voir PaSiDupes). Des mouvements avaient lieu, notamment à l'appel du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU), dans une vingtaine d'académies pour dénoncer, notamment, le manque de moyens et les suppressions de postes. Des consignes racoleuses et permanentes qui masquaient fort mal la motivation politique de la direction, désavouée par sa base.
Les élections des représentants de personnels dans les établissements scolaires devraient logiquement confirmer le recul de ce syndicat radical jusqu’au-boutiste qui dessert les intérêts des professeurs.

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