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mercredi 10 octobre 2007

Fadela Amara donne des ‘vapeurs’ à la gauche

Plus que le langage d'Amara, c’est l’ouverture qui indispose la gauche
La Secrétaire d'Etat à la Politique de la ville Fadela Amara a un franc parler qui fait tache dans le milieu politique. Après qu’elle eût abusivement jugé "dégueulasse" d'"instrumentaliser" la question de l'immigration (VOIR la réaction de Christophe Barbier dans PaSiDupes), le microcosme a saisi l’occasion pour exprimer ses aigreurs : la droite d’avoir été flouée de six maroquins et la gauche des mêmes six fleurons roses. Dans sa réaction, Fadila Amara a ciblé ces derniers et ironisé mardi soir sur les "vapeurs" de certains députés de gauche après sa sortie inconvenante qui fleure bon la zone, à condition d’y rester.
Dans un style mieux maîtrisé, mais ferme et imagé, elle a déclaré lors d'un déplacement en soirée, qu’ "il ne s'agit pas d'avoir des états d'âme sous prétexte que certains de l'autre côté ont quelques vapeurs et là, en l'occurrence, je parle de certains députés de gauche".
Très couleur locale, l'ancienne présidente de l'association "Ni putes ni soumises" a également rejeté les accusations de "ceux qui me disent: 'c'est dégueulasse, mais elle reste dans l'endroit où c'est dégueulasse'", faisant allusion à ceux qui, de gauche, l’exhortent à renoncer à sa fonction, espérant encore vainement faire la démonstration d’un échec de l’ouverture.
Très décapante, la secrétaire d’Etat participe à la rénovation du PS et l’invite à l’autocritique. "Je pense que je n'ai certainement pas de leçons à recevoir en particulier de certains députés de gauche qui étaient là y compris quand ils étaient à un moment donné dans le gouvernement et qu'ils nous ont laissé vivre dans des endroits dégueulasses", a ajouté Mme Amara.
Reprochant à la gauche son opposition systématique et aveugle, elle lui ‘claque le baigneur’. "Je crois qu'il faut éviter des polémiques qui sont stériles", a-t-elle encore dit en effet. "Je n'ai aucun emmerdement de travailler avec tous les élus de tous bords qui veulent vraiment que ça change dans les cités. Il n'y a que ça qui m'intéresse: que les choses changent dans les cités." C’est la différence avec la gauche.
Dans la soirée, depuis la Russie où il effectue une visite, Nicolas Sarkozy a lancé un appel à l'apaisement dans cette polémique. "Je demande à chacun de s'apaiser", a déclaré le président français, interrogé par les journalistes sur les propos controversés de la secrétaire d'Etat. N. Sarkozy n'en a pas dit plus car il ne voulait "pas commenter" des développements de politique intérieure française lors d'un déplacement à l'étranger.
Que ceux qui doivent redresser le pays le fasse ; et que ceux qui n’ont rien à faire trouvent dans les réformes que réclame le pays le moyen d’exercer leurs talents, utilement.

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