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vendredi 14 septembre 2007

Des élus de gauche font de la ‘défiance citoyenne’

Ils sont maires mais se situent au-dessus des lois
La loi, c’est eux ! La prévention prônée par la gauche commencerait-elle par l’exemple de l’illégalité ?
Ils sont huit maires de gauche du département des Hauts-de-Seine, dans la région parisienne, qui se mettent hors-la-loi : ils annoncent dans une lettre ouverte au ministre de l'Immigration Brice Hortefeux qu'ils continueront de protéger les étrangers sans papiers et ne céderont pas aux menaces de poursuites. D’où viennent, croyez-vous, les actes d’incivilité dans la banlieu centre-nord de Paris?
"Nous rappelons que nous menons des actes citoyens (!) pour protéger les habitants qui vivent, travaillent, étudient dans nos communes. Nous sommes les maires de tous, quelles que soient la nationalité ou l'origine. Notre rôle est d'aider chacun à trouver sa place au sein de notre société commune", écrivent les élus dans ce texte transmis à la presse.
Les villes de Bagneux (Marie-Hélène Amiable, PCF -La députée de la 11e circonscription des Hauts-de-Seine Janine Jambu, ex-maire PCF de Bagneux, a été condamnée jeudi 18 mai par le tribunal correctionnel de Nanterre à quatre mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour «prise illégale d'intérêts» dans une affaire de subventions.), Chaville (Jean Levain , Parti radical) , Clamart(Philippe Kaltenbach, PS) , Clichy-la-Garenne (Gilles Catoire, PS), Gennevilliers (Jacques Bourgoin, PCF), Fontenay-aux-Roses (Pascal Buchet, PS), Nanterre (Patrick Jarry, PCF) , Malakoff (Catherine Margaté, PCF) réagissaient ainsi aux lettres reçues de préfets, qui les mettent en garde contre les opérations de soutien aux sans-papiers.
L'aide au séjour irrégulier est un délit pénal. Les préfets dénoncent notamment les opérations de "parrainage" et diverses autres décisions de soutien en faveur d'étrangers en situation irrégulière.
En déplacement à Lyon, où il visitait un centre d'apprentissage de la langue française pour des réfugiés en situation régulière, Brice Hortefeux a déclaré qu'il n'avait pas encore pris connaissance de cette lettre.
Mais, a-t-il ajouté, "Il faut que la loi soit respectée. Il n'y a pas d'extraterritorialité".
Brice Hortefeux a réuni mercredi à Paris une vingtaine de préfets dont les efforts dans l’application de la loi en matière d'expulsions ne sont pas jugés probants.
Le ministre veille à ce que la loi ne soit pas bafouée et que le nombre des expulsions pour 2007, sur lequel Nicolas Sarkozy a été élu, soit atteint. Outre l'entrée dans l'Union européenne de la Bulgarie et la Roumanie, qui ont régularisé de fait nombre de résidents de ces pays, les autorités se heurtent à de vives résistances.
"Votre vision obsessionnelle du chiffre en matière de politique d'immigration est d'autant plus condamnable que ce sont des êtres humains qui sont en jeu", accusent ces huit maires sincèrement compassionnels de gauche –et pas démagogues, pour un sou de contribuable et qui ne pensent pas un instant aux municipales de mars 2008- (4 PCF, 1 Radical et 3 PS) s’adressant à Brice Hortefeux, mais peut-être davantage à leurs électeurs.

Un cours d'instruction civique s'impose!

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