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mercredi 15 août 2007

Cécilia Sarkozy, dans le collimateur socialiste

Le PS n’a rien contre le harcèlement

Les socialistes –et Sa Cynique Majesté Royal, en première ligne– ont de la compassion pour les femmes battues (pendant la campagne présidentielle, en tout cas), mais cette compassion ostensible ne va pas jusqu’à s’appliquer à des femmes otages, dont on dit qu’elles ont été torturées. Logique ? Non, politique…

La gauche a ciblé mardi l'épouse du président, Cécilia Sarkozy, demandant qu'elle vienne témoigner devant la future commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye.

"A partir du moment où (...) elle a, semble-t-il, joué un rôle important dans leur libération et participé à la négociation, nous ne sommes plus dans la sphère privée, mais dans la sphère publique. Il paraît logique qu'elle explique son rôle à la commission d'enquête", a lancé Pierre Moscovici, député PS du Doubs, violent à l'Assemblée Nationale,, dans un entretien à Libération. Si tous les actifs sont traqués par le PS, les socialistes sont à l’abri, mais les bonnes volontés ne manqueront pas de mérite. Salué par le PS, n’en doutons pas !

C’est un tir groupé. Sur France Inter -on change de média- , le jospinien Jean Glavany, secrétaire national du PS a fait à son tour le yoyo de service. Le Parlement doit pouvoir "écouter la femme du président de la République, puisqu'on nous dit que c'est elle qui a joué un rôle décisif dans la libération des otages bulgares", a-t-il renchéri, tout à coup réconcilié avec l’équipe Hollande… A moins qu’il tente sur le dos de Cécilia Sarkozy une opération retour en grâce !

Ce n’est pas un tir groupé, mais un tir en rafale. Deviné qui appuie sur la gâchette. Le député Verts de Bègles, Noël Mamère ! "Il est indispensable que Mme Sarkozy vienne s'expliquer devant la Parlement" pour que le travail de la commission ait une "quelconque validité politique".

La commission d'enquête parlementaire devrait se constituer après la rentrée parlementaire d'octobre et déterminera alors qui elle veut entendre.

Nicolas Sarkozy a rendu hommage à plusieurs reprises au "travail remarquable" de son épouse, qui s'est rendue deux fois en Libye lors de la phase finale des négociations ayant mené le 24 juillet à la libération des cinq infirmières et du médecin bulgares qui y étaient détenus depuis huit ans. Mme Sarkozy avait raccompagné les soignants dans leur patrie à bord d'un avion officiel français.

Plusieurs responsables de gauche, dont … Arnaud Montebourg, avaient eu le réflexe de critiquer alors son implication, jugeant –sans savoir- qu'elle se substituait au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. C’est dire le climat de bonne camaraderie que Montebourg veut maintenir avec son collègue Kouchner : on le reconnaît bien là !

Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a laissé entendre mardi qu'il était peu probable que Mme Sarkozy soit entendue par la commission d'enquête: "Elle est l'épouse du président de la République - aurait-il, lui, à répondre à une commission parlementaire ?", a-t-il souligné.

"Ce n'est pas très digne d'attaquer l'épouse du président de la République parce qu'ils (les socialistes) n'ont pas le courage d'attaquer le président lui-même", a-t-il estimé.

Commentaire de l’agence de presse française : ‘Ces déclarations interviennent alors que Cécilia Sarkozy a presque volé la vedette à son époux dans les médias français en se faisant porter pâle samedi au pique-nique organisé pour eux par le président américain George W. Bush à Kennebunkport (Etats-Unis)’. Vous suivez le raisonnement ? Tant mieux pour vous...

Quant au secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique André Santini, il a jugé que les femmes en particulier donnaient raison à Cécilia Sarkozy qui "ne veut pas être bobonne, ne veut pas faire le yucca, le caoutchouc" et incarne à sa manière une rupture avec les précédentes "premières dames" de France. (Lire le billet suivant de PaSiDupes, bientôt)

Ce n’est pas apparu en clair dans le ‘pacte présidentiel’, mais on observe maintenant dans les faits, que le PS n’est ni pour la parité, ni pour le travail des femmes. Les femmes, au foyer !

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