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lundi 12 mars 2007

Royal, candidate nantie, en visite dans le 9-3

Recherche-t-elle du foncier dans les banlieues?
Certes non, mais l'insolente y fait son marché...
PaSiDupes (auteur de la mise en page) reproduit l'article du quotidien Le Figaro du 28 février 2007, parce qu'il est modéré et n'attaque pas la candidate socialiste -comme le ferait tel ou tel autre organe de presse militante pour tel autrecandidat- en reproduisant des propos militants outranciers recueillis (ou non, et donc inventés!) sur le terrain, pour faire couleur locale et servir la candidate. Elle porte un imperméable, pour parer à toute éventualité?
Il donne en revanche une idée de la réalité de l'emprise socialiste, par touches successives ('quelques pas', 'assurent les socialistes', 'bien entourée', 'accompagnée du maire', 'raison officielle', etc...) révélant la main mise de la gauche sur les banlieues où les médiatiques collectif AC le Feu ou Jean-Pierre Mignard, avocat de Bruno Rebelle, y règnent en parrains.
La démagogie triomphante de Sa Cynique Majesté Royal y éclate dans toute son impudence et crée un malaise sur la manipulation de la population qui ne semble rien distinguer de la récupération dont elle fait l'objet: certes, 'Royal n'avait aucune raison d'être bousculée'...

Le Figaro titrait:
Royal installe la campagne sur le terrain des banlieues
AU PIED de la cité du Bois-du-Temple, la démonstration de Ségolène Royal tient en quelques pas : elle peut aller et venir en banlieue sans heurts, alors que Nicolas Sarkozy, assurent les socialistes, y est persona non grata. La candidate du PS à la présidentielle était hier à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. C'est dans cette ville très défavorisée, à 20 km de Paris, qu'ont commencé, il y a seize mois, les émeutes de banlieue, après le décès de deux jeunes poursuivis par la police.
« Mon grand chantier présidentiel, ce sera la réussite des quartiers populaires. Je ne veux plus que vous soyez considérés comme un problème mais comme une partie de la solution, a lancé Royal hier aux habitants de Clichy-sous-Bois.
Vous faites partie intégrante de la Nation. » [Ca ne mange pas de pain, mais ca fait tellement plaisir à entendre...]
Royal n'a pas cité une fois Nicolas Sarkozy, laissant cela au premier secrétaire, François Hollande, qui se trouvait lui aussi en banlieue hier soir, à Argenteuil.
[Hasard du quadrillage?]
« Rien n'a changé »
Bien entourée et porteuse d'un message résolument positif, Ségolène Royal n'avait aucune raison d'être bousculée. Aux côtés des proches de « Zyed et Bouna », et de leur avocat Jean-Pierre Mignard (qui est aussi l'ami personnel de Royal), la candidate a commencé sa visite en se recueillant quelques instants devant la stèle érigée à la mémoire des deux victimes. Entre octobre 2005 et aujourd'hui, « rien n'a changé », a-t-elle commenté plus tard. « Les choses peuvent rebasculer très rapidement si rien n'est fait. » [incitation ou menace, peut importe, c'est de la malveillance.]
Accompagnée par le maire, Claude Dilain, elle a ensuite rencontré une association de quartier qui s'occupe notamment de soutien scolaire. « Est-ce que vous auriez besoin d'étudiants bénévoles » pour vous aider, demande-t-elle. L'idée figure dans son programme. Royal voudrait obtenir l'onction du terrain. « Je veux que tous les enfants puissent avoir du soutien scolaire gratuit. » Mais l'inquiétude des trois permanents de l'association concerne d'abord la pérennisation de leurs fragiles emplois aidés. [une sinécure socialiste!]
Au bout du compte, deux habitants disent clairement qu'ils voteront pour elle. Mais pour des raisons différentes : parce qu'elle est
socialiste, comme Claude Dilain, qui était présent « 24 heures sur 24 pendant les émeutes », dit l'un. « Si vous voulez le changement, votez Ségolène Royal, dit un autre, et ne votez pas pour Joe Dalton. » C'est de Nicolas Sarkozy qu'il est question.
Raison officielle de sa venue à Clichy-sous-Bois, Ségolène Royal a enfin rencontré le collectif AC le Feu, qui s'est créé après les émeutes de 2005. Pour redonner de l'optimisme aux habitants de Clichy-sous-Bois, Royal ne manque pas d'entrain : « J'ai confiance en vous, en vos talents, en votre énergie », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Il n'y aura pas d'assistanat ou de mise sous tutelle. » À titre d'exemple de la créativité en banlieue, elle s'est félicitée d'un cadeau qu'elle venait de recevoir : « Tout à l'heure, l'un d'entre vous m'a offert un beau tailleur rose, c'est formidable de créer comme ça une activité. » Interpellée sur les « injustices de la police », elle a réaffirmé que pour elle, la solution c'est « la police du quartier » .
L'association AC le Feu avait invité tous les candidats à la présidentielle à signer son « pacte social et citoyen » qui comporte une centaine de propositions, certaines ayant trait aux banlieues,
d'autres n'ayant qu'un rapport lointain avec elles. Ségolène Royal s'est exécutée, tout en écartant une trentaine d'idées. [co-gestion, façon Bayrou...]
Le candidat de la LCR, Olivier Besancenot, que Royal a soigneusement ignoré, a également signé le document. Demain, c'est au tour de José Bové et de Marie-George Buffet. Quant à Nicolas Sarkozy, s'il veut signer, il devra d'abord « démissionner » du ministère de l'Intérieur, a expliqué le président du collectif, Mohammed Mechmache.

Il se trouve qu'il n'aura pas à démissionner, car il ne cède pas à la pression et ne 's'exécute pas' !, d'autant que Sarkozy désapprouve ce que Sa Cynique Majesté Royale -et autres anti-libéraux- installent dans les banlieues,
pour leur propre malheur.

AUDIO Bondyblog : bilan de la visite éclair par des jeunes, peu enthousiastes...

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