POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 18 mars 2007

Banlieues: Bockel, moins sectaire que les socialistes Royal.

Tout ne serait-il donc pas pourri au royaume Royal?
Au PS, ils ne bafouent pas tous l''éthique politique.

Jean-Marie Bockel, sénateur-maire socialiste de Mulhouse (Haut-Rhin), se refuse de "tomber dans le piège de dire : 'c'est Sarkozy qui est la cause de tout, haro sur le baudet"'. Si le ministre a "forcément sa part de responsabilité", Jean-Marie Bockel a remarqué, sur RTL, qu"'on aime bien, en France (...) trouver un responsable". Il invite gauche et droite à "balayer devant leur porte".
Le sénateur-maire PS de Mulhouse était l'invité de RTL mardi 1er novembre 2005 . Jean-Marie Bockel dénonça le traditionnel angélisme de la gauche sur les questions de prévention et de sécurité en revenant longuement sur les émeutes urbaines de Clichy-sous-Bois: Dénonçant le traditionnel angélisme de la gauche sur les questions de prévention et de sécurité, il défend la mise en place dans la durée de politiques ambitieuses et cohérentes, fondées sur un équilibre clair entre prévention et répression.
Dans la motion qu'il défend en vue du Congrès du parti socialiste au Mans, le Sénateur-Maire de Mulhouse propose de privilégier, plutôt que de stériles clivages de parti, les "méthodes qui marchent" expérimentées depuis 3 mandats dans sa commune.


LIRE la dépêche AFP consécutive à l'interview sur RTL :
Le socialiste Jean-Marie Bockel a souhaité mardi sur RTL une entente gauche-droite sur le dossier des banlieues, qui est "une poudrière" et sur lequel "les responsabilités sont partagées".Le sénateur-maire de Mulhouse, ville qui fut à plusieurs reprises le théâtre de troubles, observe que "la situation n'a cessé de se dégrader" dans les cités, depuis 17 ans qu'il en est le maire. "On a tout fait sur le terrain", selon M. Bockel. "Mais l'honnêteté m'oblige à dire que malgré tous ces efforts, la situation continue à se dégrader dans nos cités". Interrogé sur le rôle de Nicolas Sarkozy, le responsable a observé : "comme ministre de l'Intérieur, il a forcément sa part de responsabilité. Il a dit beaucoup de choses et est en place depuis un certain temps". Mais "la droite et la gauche ont à balayer devant leur porte. Je ne tomberai pas dans le piège de dire : +c'est Sarkozy qui est la cause de tout, haro sur le baudet+", a observé M. Bockel, un "blairiste", auteur d'une des cinq motions en lice au congrès PS du Mans. "On est sur une poudrière", selon lui, une "situation extrêmement grave", qui appelle à "trouver des terrains d'entente droite-gauche". Il faut partir "de l'idée que les responsabilités sur les 20 ou 30 dernières années sont largement partagées, que nous sommes sur un enjeu de cohésion nationale et sociale et qu'apporter les vrais remèdes prendra du temps".
S'il est vrai que quiconque est victorieux à la Présidentiel est le Président de tous et de toutes, Sa Cynique Majesté Royal qui divise le peuple français des riches et des pauvres, des banlieues et des centres villes ou des jeunes et de vieux, en favorisant les uns contre les autres, n'apparaît pas comme la mieux placée pour tenir ce rôle ! J.-M. Bockel l'a compris... mais il paraît bien isolé.

Que déclarait Jean-Marie Bockel au quotidien Le Figaro le 29 juillet 2006? «Il faut que Ségolène Royal dise, sur les sujets essentiels, ce qu'elle fera si elle est élue», explique Jean-Marie Bockel. (Le Figaro/A.Aubert) [Ce qu'elle ne fait toujours pas HUIT mois plus tard...]
Jean-Marie Bockel, sénateur maire PS de Mulhouse, souhaite que le candidat de son parti pour la présidentielle soit «animé par la volonté de réforme»: elle en annonce, mais sur le contenu précis, c'est le mystère !
LIRE Le Figaro:
Le Figaro. – Vous retrouvez-vous dans le projet politique du PS ?
Jean-Marie BOCKEL. – Il y a eu un vrai travail et on y trouve des mesures intéressantes. Mais l'esprit du projet socialiste me paraît critiquable et il ne doit pas inspirer le candidat que je soutiendrai. Car il n'est pas adapté aux enjeux de la France d'aujourd'hui.
Ce projet vous paraît-il trop à gauche ?
Une fois de plus, la majorité du PS a fait des concessions à sa gauche. Bien que minoritaire, celle-ci donne le ton. Nous nous retrouvons dans la culture de la dépense et de la redistribution publiques, alors que les priorités devraient être de moderniser la France, réformer l'Etat et parachever la décentralisation. Toutes réformes qui seraient plus facilement engagées par un gouvernement de centre gauche moderne que la population ne soupçonnerait pas d'abandonner l'essentiel du modèle social français. En ne prenant pas cette direction, le projet handicape d'emblée notre candidat. Pour avoir une chance de l'emporter, il devra se démarquer du projet.
Est-ce la raison pour laquelle vous avez, avec le député UDF Christian Blanc et le sénateur UMP Alain Lambert, appelé à «la modernisation de la France» ?
Ce n'est pas la seule raison. Nous plaidons pour un esprit de réforme raisonnable. Quel que soit le prochain gouvernement, il devra s'atteler à cette tâche. Au moment de la crise des banlieues, j'avais affirmé que, pour avancer sur la voie des réformes, il fallait un minimum de consensus politique. Certaines, comme la réforme de l'Etat, ne se feront pas en cinq ans. Et le travail pour retrouver une cohésion sociale dans nos villes par rapport aux problèmes de l'intégration, de l'emploi, de l'éducation, nécessitera au moins une génération. Pour éviter que le pays soit dans la rue dès qu'on engage une réforme difficile mais nécessaire, il faudra, sur des sujets comme la protection sociale, une union entre les forces politiques, comme en Allemagne, où certaines réformes se sont faites sans drame. Est-ce que ce sera sous la forme d'un accord entre majorité et opposition ? Ou sous la forme d'une union nationale pendant un temps court ? A voir.
Votre appel a-t-il été entendu ?
Pour ma part, j'ai rarement eu autant de réactions à une prise de position. Nous y reviendrons à la rentrée sous la forme d'un manifeste plus détaillé. Dans ma famille politique, certains m'ont mis en garde. Toute initiative qui transcende les lignes n'est pas bien vue par les gardiens du temple.
Quel candidat socialiste vous paraît-il le mieux à même de conduire cette modernisation ?
Je n'ai pas encore pris parti car je veux être certain que le candidat ou la candidate sera animé par cette volonté de réforme et prendra en compte de manière suffisante l'esprit de gauche moderne. Fabius, après avoir été le premier social-libéral déclaré, est à l'opposé de ces idées. Dominique Strauss-Kahn ne s'est jamais déclaré comme tel. Il a tellement le souci de ne pas déplaire, de ne pas se couper de l'électorat interne, qu'on ne sait plus où il est.
Et Ségolène Royal ?
Ségolène a soutenu publiquement, dans certaines prises de position, des idées qui ressemblent à celles que je défends depuis des années. Mais j'attends d'en savoir plus sur son projet politique. Un candidat doit, certes, rassembler, mais elle est soutenue par beaucoup de gens différents, dont Arnaud Montebourg. Certains sont sincères, d'autres moins...
Il faut qu'elle dise, sur les sujets essentiels, ce qu'elle fera si elle est élue. Elle doit être clairement une candidate de la gauche moderne, à la manière d'un certain nombre de sociaux-démocrates européens qui ne plaisent pas à la gauche du Parti socialiste. Je pourrais la soutenir, dans ces conditions, de manière claire et nette.

Vos idées sont-elles partagées au PS ?
Si, dans la campagne présidentielle, mes idées restaient marginales à gauche, il y aurait du souci à se faire. Et j'en suis triste d'autant qu'à droite, le candidat potentiel se positionne clairement et sans complexe, y compris dans son livre, sur un discours de réforme. Nicolas Sarkozy a pris une longueur d'avance.
Le sentez-vous en capacité de réformer la France en profondeur ?
Fidèle à ma famille politique depuis trente-trois ans, je n'ai pas de leçon à recevoir de mes amis. Comme maire d'une ville qui vit les questions sociétales en première ligne, et comme président des maires des grandes villes, je ne pense pas qu'on gagne à diaboliser le concurrent sur des problèmes aussi complexes. Ce serait même jouer aux apprentis sorciers si l'on aspire à gouverner.

Sarkozy, qui appelle un chat un chat: 'racaille' ce que le socialiste J.-P. Chevènement appelle 'sauvageons', tient un langage lucide de vérité et cherche à rassembler: il peut être le rassembleur dont la France a besoin pour sortir des clivages et de la haine socialistes . Son programme n'est pas nébuleux... Nous savons où il va et pouvons nous déterminer en connaissance de cause.
J.-M. Bockel pourrait s'entendre avec Sarkozy...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):