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mercredi 10 janvier 2007

Politique socialiste du pire: prix de l’essence.

Les socialistes nous veulent-ils du bien ?
On sait que les socialistes forment des vœux détestables pour le gouvernement et ça se vérifie. Mais pourquoi nous?
Malgré la décrue des cours du brut depuis le début de l'année, les prix de l'essence à la pompe ne baissent pas, un paradoxe lié selon le gouvernement aux régions socialistes, accusées d'avoir augmenté les taxes au détriment des automobilistes.
Les faits. Entre la fin décembre et le 10 janvier, le cours du baril de pétrole a chuté de près de 10%. Mais à la pompe, rien de nouveau: le litre de super sans plomb 95 reste figé en moyenne à 1,17 euro et celui du gazole à 1,02.
Quelle est la politique socialiste dans les régions? On observe que les régions socialistes ont largement aligné leurs choix politiques sur des arbitrages défavorables aux Français qui ont conservé leur habitude de rendre le gouvernement responsable de tout ce qui ne va pas en France. Or, la décentralisation est passé par là et on la sent passer.
Pour le gouvernement, qui a choisi le terrain des réalités de la vie quotidienne des Français à trois mois de la présidentielle, ce sont les régions socialistes qui sont responsables. "Depuis le 1er janvier, les régions françaises, qui sont quasiment toutes dirigées par les socialistes, ont la possibilité d'augmenter si elles le veulent la TIPP" (taxe intérieure sur les produits pétroliers), or "j'ai découvert, atterré, que la quasi-totalité l'ont augmentée au maximum de ce qu'elles pouvaient faire", a attaqué le ministre de l'Economie Thierry Breton mercredi sur France 2. "Alors que le consommateur aurait dû récupérer au moins deux centimes sur le super", cette somme a été "reprise par les régions", a-t-il affirmé. Bien qu'elles crient misère et affirment manquer de ressources, depuis le 1er janvier, les régions peuvent en effet moduler une part de cette taxe sur les carburants, dans la limite d'une augmentation de 1,77 centime par litre de super sans plomb et de 1,15 centime par litre de gazole, soit une recette fiscale maximum de 540 millions d'euros, selon Bercy, qui, bien sûr, ne sait pas de quoi il parle...
Presque toutes les régions ont décidé d'utiliser ce mécanisme à 100%. L'Alsace, dirigée par l'UMP, l'Aquitaine, la Bourgogne et la Picardie ont toutefois opté pour une hausse limitée à 80% du plafond.
La Corse (droite) et le Poitou-Charentes (PS) ont elles renoncé à toute augmentation. "Un choix politique", se justifie-t-on dans le fief de la candidate socialiste à la présidentielle Marie-sEGOlène Royal. Ca va se retrouver ailleurs… Le porte-parole de Dame Royal, Gilles Savary, a d'ailleurs répliqué sans tarder, jugeant la déclaration de M. Breton "consternante de démagogie" et la qualifiant de "provocation grossière à l'égard des collectivités locales dont les budgets et la fiscalité sont écrasés par la "décentralisation de défausse" mise en place par le gouvernement Raffarin à partir de 2003". S'il le dit, c'est que ce n'est pas vrai! Savary est un comique : il se trouve que Raffarin était président de sa région… Les autres présidents socialistes de région n’ont-ils donc rien à dire à leurs électeurs ? Gilles Savary pense-t-il que les hausses injustifiées dans la majorité des régions -socialistes- sont une "provocation grossière" ? Nous attendons son verdict !
Enfin, pourquoi la région de sa patronne ne s’est-elle pas alignée sur les autres nuisibles? Serait-ce par hasard que ce serait mal vu quand on est vice-président de la commission des transports et du tourisme au parlement européen ?… Mais là encore la raison est personnelle. L’intérêt des administrés passe après !
"C'est un faux débat. C'est le gouvernement qui a prévu qu'une part de TIPP compense les transferts dans le cadre de la décentralisation (...) et le plafonnement par exemple de la taxe professionnelle", "des transferts qui d'ailleurs ne se sont pas fait à l'euro près", renchérit-on à l'association des régions de France. Faux débat ou réalité ? Il faut assumer. Pourquoi la plupart des socialistes ont-ils choisi de frapper également les plus riches et les plus défavorisés ? Le débat des inégalités sociales n’est toujours pas ouvert dans les régions socialistes ?

Les collectivités locales se plaisent à accuser régulièrement l'Etat de ne pas compenser totalement sur le plan financier les compétences qui leur sont transférées, notamment dans l'éducation ou les transports. Rappelez-vous donc PaSiDupes qui dénonçait la mauvaise gestion de Frère Rebsamen à Dijon et les arbitrages démagogiques socialistes avec l’exemple d’ORDINA 13 dans les Bouches-du-Rhône. Et nous n’avions pas mentionné alors le gaspillage dissimulé : disons-le, les budgets des collèges du département sont lourdement déséquilibrés par les frais de gestion et maintenance d’ORDINA 13 : ils sont contraints de payer leur abonnement et il est salé…

Et comme le soi-disant ‘faux-débat’ a des raisons d’être, de leur côté les professionnels assurent que les prix des carburants devraient s'assagir très bientôt. Les régions socialistes concernées seront face à leurs responsabilités. Car, Total affirme répercuter les variations du brut, dans un sens comme dans l'autre, "dans les quatre à sept jours". Pourtant, "on constate en moyenne environ deux semaines entre les mouvements du brut et ceux à la pompe et on verra donc le reflet de la baisse du baril d'ici huit-dix jours, de l'ordre de 3 à 4 centimes du litre", a promis Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Union française des industries pétrolières (UFIP).
Puisque ça ne dépend pas des Conseils Régionaux socialistes…

Car eux, ils nous mettent dans un sale état.
VOYEZ ce qui nous attend !

Mais il y a une solution à tout : A ESSAYER !

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