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samedi 23 décembre 2006

FN = Le Pen + Mégret .
Alors que l’extrême gauche se déchire, le Front National se rassemble.
Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret se sont réconciliés mercredi en vue de l'élection présidentielle avec l'annonce par Bruno Mégret du retrait de sa candidature au profit de celle de Le Pen. "Le MNR et moi-même allons soutenir la candidature de Jean-Marie Le Pen", a déclaré à la presse l'ex-bras droit du président du Front national.
Bruno Mégret a expliqué :"Je refuse que les Français aient comme seul choix au deuxième tour des présidentielles un vote Sarkozy ou un vote Royal", Jean-Marie Le Pen a estimé :"Je crois que c'est le début d'un grand rassemblement populaire susceptible de peser de façon décisive dans l'élection présidentielle qui vient".
Bruno Mégret, qui avait été traité de "félon" par le dirigeant du FN pour avoir fait scission en 1998, avait obtenu 2,34% des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle de 2002. Le président du FN avait pour sa part obtenu 16,86%, devançant Lionel Jospin et se qualifiant pour le second tour face à Jacques Chirac.
Le chef du MNR a offert mercredi d'apporter, si nécessaire, environ 140 signatures de maires sur les 500 requises par Jean-Marie Le Pen pour pouvoir se présenter en 2007. "Je crois que les choses se présentent bien pour Jean-Marie Le Pen, mais s'il y avait des difficultés, bien évidemment, nous serions en mesure de nous mobiliser pour apporter ces parrainages complémentaires", a-t-il expliqué. On observera que ce rapprochement ressemble fort à celui efectué par Chevènement en faveur de la prétendante socialiste au squat élyséen. Jean-Marie Le Pen a assuré que la question d'un éventuel accord pour les élections législatives n'avait pas été évoquée avec Bruno Mégret. "S'agissant des législatives, la logique est celle d'une synergie, mais tout cela sera vu le moment venu", a toutefois jugé son ancien bras droit. Bruno Mégret réclamait initialement plusieurs dizaines de circonscriptions dès le premier tour des législatives, une condition qui ne réjouissait pas les cadres du FN. "Ceux qui s'opposeront" au FN à l'alliance avec le MNR "seront très sévèrement jugés par les électeurs", avait répliqué Bruno Mégret le 7 septembre, jugeant que l'"union patriotique" pouvait "changer la donne politique" et "faire basculer les choses en 2007 autour du candidat Le Pen". Début septembre, Marine Le Pen avait confié que le débat portait surtout sur la forme d'un tel rapprochement, "soit un désistement réciproque au second tour des législatives, soit réserver un certain nombre de circonscriptions en fonction du poids électoral de chacun". Quelques grincements de dents des jeunes cadres marquent encore cette réconciliation personnelle et amicale, aussi bien que politique, mais ces réticences devraient s’estomper.

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