POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 29 octobre 2006

Violences des banlieues : des anniversaires ?...
La presse est merveilleuse ! Elle se pare de toutes les qualités mais se permet n’importe quoi.
On sait que les journalistes ne maîtrisent pas le français : ce n’est pas une préoccupation ! Il leur suffit en outre d’être impertinents pour être crédibles. On observe aussi le souci des conséquences de leurs articles et déclarations ne les obsède nullement. Chaque organe de presse aura bientôt, comme sur France 2, le pare-feu de son propre médiateur-maison. Les syndicats maintenant expliquent autant leur survivance par l’assistance aux populations immigrées fragilisées où ils recrutent facilement que par la défense de l’indéfendable.
Plusieurs jours avant qu’une année se soit écoulée depuis les événements que les médias appellent, avec complicité et délice, des ‘incivilités’, nous sommes invités à célébrer l’ANNIVERSAIRE de ce qu’il faut bien pourtant appeler des violences dans certaines banlieues de Paris, le 27 octobre .
Voyez ce qu'on appelle 'violences policières'...:

Pas de temps à perdre donc pour commémorer des actions dramatiques, dans un souci évident de mettre en relief ce qui est négatif, plutôt que le positif, et réussir la réactivation des violences Car l’intention ‘historique’ des journalistes ne peut être positivée. La presse, souvent en difficulté financière, cherche à créer, ou du moins à susciter, l’événement, à faire donc de la copie et, par conséquent, à renflouer les caisses.
Si, de surcroît, le gouvernement pouvait être mis en difficulté, les partis frères de gauche leur en seraient reconnaissants le moment venu, ce serait tout bénéfice !
On sait déjà que la presse, au nom de la liberté d’expression (?), est capable de diffuser des indications sur la fabrication de cocktails molotov ou des informations mettant en danger les forces de police ou d’autres corporations et des reportages incitateurs des plus perturbés psychologiquement.
Sauf que souligner la faiblesse psychologique des délinquants est également irresponsable, car c’est en effet encourager les excuses multiples tout en déplaçant les responsabilités. C’est masquer les indulgences et aveuglements coupables des élus et des institutions, d’une part. C’est aussi injuste pour les pouvoirs publics qui recherchent des solutions que l’opposition s’empresse de combattre, par culture politicienne exacerbée par les enjeux politiques liés à la présidentielle, d’autre part.
A titre d’exemple, Paris Match du 26 octobre 2006 sollicite les commentaires du Nanard Tapie, au prétexte qu’il a été ministre de la Ville et en dépit de la faiblesse de ses raisonnements caractérisés par les préjugés idéologiques. En tout cas, le résultat est symptomatique. A la question: '... comment analysez-vous les nouvelles violences dans les banlieues?' Bernard Tapie répond: 'Il faut être très vigilant et sans complaisance face à la nouvelle tournure que prennent les manifestations de violence. Elles sont une sorte de réponse à un Etat qui a été très largement défaillant, en retirant une grande partie des services publics et en ne condamnant pas assez les actes de ségrégation raciste. [Une déclaration très 'dans l'air du temps', qui conviendra à Libération.... L'action de l'ex-ministre n’avait pas eue l’impact que ses qualités de tchatcheur promettaient…, mais pense-t-il à lui, lorsque le ministre reconverti en artiste évoque l’insuffisance de l’action gouvernementale!] On est en train de cristalliser les ressentiments sur l'Etat, sur tout ce qui le représente: les pompiers, le Samu, la police, les transports, les mairies, l'école... Là, on attaque les principes mêmes de la République et de la démocratie.'
Personne ne lui a donc expliqué que les médecins et infirmières, qui osent pénétrer dans les cités -pour apporter leur assistance - et s’y font agresser-, ne représentent pas le pouvoir politique; pas plus que les commerçants qui ont cru apporter de la vie à ces cités, mais ont vu leur magasins pillés et incendiés, sans obtenir de dédommagement. Symbolisent-ils l’ultra-libéralisme et les multinationales, ou simplement la société de consommation ? Nanard a ce respect des agents des services publics, à la manière de Marie-sEGOlène Royal, qui consisterait à envoyer les agents de l'Etat au casse-pipe: les postières seraient victimes de gaz lacrimogène, qu'il s'indignerait devant les caméras, mais s'en retournerait dormir sur ses deux oreilles dans son hôtel particulier de l’Ile de la Cité ( !). Les pompiers sont respectés partout en France, sauf dans ces quartiers où quelques agités se plaisent à casser plutôt que d'aller lire dans les bibliothèques où les prêts sont gratuits. Les professeurs dégustent chaque jour, et certains même prennent à l'occasion un coup de couteau, mais les écoles restent ouvertes et l'Etat ne se désengage pas pour autant, malgré les contre-vérités colportées ici et là, avec insistance. L’aveuglement des hommes et femmes de pouvoir de gauche, en politique ou dans les médias et le monde du spectacle, face à des réalités connues de tous, mais tues par eux, s’appelle non pas du politiquement correct, ni de la politique politicienne, mais de la lâcheté. Certains se disent ‘couillus’…, mais le rembourrage de la zone corporelle concernée, révélé par une émission de variété, en dit long sur le courage réel de tel ou tel qui 'remue la bouche'… en croyant être utile.
Qu’ils prennent exemple sur Jean-François Kahn et si la mémoire leur fait défaut, qu’ils se soignent à l’écoute de la video publiée par PaSiDupes le 17 août 2006.

Le dialogue est réclamé par la gauche, mais elle s’y refuse et, mieux, invective en toute occasion. Ne parlons pas d’union nationale et pas même de consensus !

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