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samedi 14 octobre 2006

Epinay - Policiers dans un guet-apens.
Quels sont les présidentiables qui prendront fait et cause pour les forces de l’ordre qui ont été victimes de cette agression caractérisée ?
Selon les premiers éléments de l'enquête, des policiers locaux ont reçu un appel téléphonique anonyme vendredi peu avant 23h pour un vol à la roulotte du côté de la cité sensible Orgement, à Epinay-sur-Seine. Arrivés sur place en véhicule, deux voitures ont bloqué le véhicule de police et des agresseurs ont aspergé les policiers avec du gaz lacrymogène. Les policiers ont été "entourés par une trentaine de jeunes dont certains encagoulés" qui ont caillassé entre deux et quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC). Les policiers ont réussi à sortir de leur véhicule de service en tirant des coups de feu en l'air.
Frédéric Lagache, secrétaire national d'Alliance (1er syndicat de gardiens de la paix) a déclaré qu'il s'agissait d'un "guet-apens". En effet, l'un des policiers, blessé, a été hospitalisé, a déclaré Dominique Fagioni, de FO-police. Des syndicats de police ont indiqué samedi matin que ce policier, blessé à la mâchoire et hospitalisé "après avoir reçu une pierre au visage". Ce policier, qui a reçu une pierre au visage, a été hospitalisé
Guérilla urbaine ?
"Une trentaine de jeunes encagoulés les attendaient avec des armes de poing, des barres de fer, des bâtons", selon Loïc Lecouplier, secrétaire d'Alliance 93 (1er syndicat de gardiens de la paix).
"Les policiers sont immédiatement sortis pour ne pas se retrouver coincés. Ils ont utilisé le flashball mais cela n'a pas suffi à faire reculer les jeunes. A ce moment, un policier a reçu un pavé dans la mâchoire", a-t-il ajouté.
Ce policier "s'est alors réfugié sous un porche et les jeunes se sont dirigés vers lui. Il a alors tiré quatre coups de feu avec son arme de service", a poursuivi ce responsable syndical.
"Un des jeunes a alors tiré à son tour. Il ont fini par prendre la fuite quand ils ont vu que les policiers se servaient de leurs armes", selon M. Lecouplier.
Selon la DGPN il y avait "une cinquantaine de jeunes encagoulés armés de battes de base-ball et de barres de fer" qui ont "utilisé des gaz lacrymogènes". "Les policiers pris à partie, caillassés et tirés comme des lapins par une minorité de jeunes, en ont ras-le-bol", a déclaré à l'AFP Frédéric Lagache, secrétaire national d'Alliance, estimant qu'il s'agissait bien d'un "guet-apens".
"L'administration doit réagir et nous donner les moyens de travailler avant que cela ne dégénère", a-t-il ajouté.
Les policiers "sont tombés dans un véritable traquenard", a également déclaré Nicolas Comte, secrétaire général du Syndicat général de la police (SGP - FO). "Je veux dire mon sentiment de révolte et de colère", a-t-il ajouté. "Les policiers sont inquiets car la situation se dégrade dans les banlieues". "Il y a maintenant la volonté, nouvelle, de se faire un flic, une volonté de tuer, et c'est inacceptable", a-t-il estimé.
Bruno Beschizza, dirigeant de Synergie-Officiers, parle d'une "violence envers les policiers et l'Ordre qui est montée d'un cran".
A La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, jeudi, des policiers en difficulté ont par ailleurs fait usage de leurs armes, a-t-on appris samedi de source policière. Jeudi midi, selon cette source, deux policiers d'une section opérationnelle de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) étaient "en exercice de filature" non loin de la cité HLM des 4000 quand ils ont été "témoins d'un vol à l'arraché". Ils sont alors intervenus "afin de tenter de maîtriser" l'auteur présumé des faits, mais ont "été pris à partie par une trentaine de jeunes qui les ont roués de coups", selon la même source policière. Ils ont été très légèrement blessés et ont utilisé leurs armes de service "afin de se dégager", selon cette source, faisant fuir les jeunes alors que des renforts de police intervenaient.
Peut-on dire sans que la gauche s’indigne qu’il existe en France des zones de non droit ? Le Parlement envisage-t-il de légiférer pour codamner quiconque osera proférer des vérités que l’actualité met en évidence ?
VOIR et ENTENDRE les témoignages de TF1:

Nicolas Comte, secrétaire général du Syndicat général de la police (SGP - FO) a déclaré: "Je veux dire mon sentiment de révolte et de colère. Les policiers sont inquiets car la situation se dégrade dans les banlieues. Il y a maintenant la volonté, nouvelle, de se faire un flic, une volonté de tuer, et c'est inacceptable", a-t-il estimé.
L'UNSA-police -très à gauche- a dénoncé des "agressions de plus en plus violentes" contre les forces de l'ordre. Dans un communiqué de son secrétaire général, Joaquin Masanet, l'UNSA "met en garde les autorités de l'Etat contre les agressions de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes à l'encontre des policiers".
Dans un courrier adressé à ce policier de la brigade anti-criminalité (BAC), rendu public par la place Beauvau, Nicolas Sarkozy exprime son "total soutien" ainsi que ses "voeux de prompt rétablissement" au policier blessé. Le ministre a également envoyé une lettre au Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Saint-Denis, lui demandant d'adresser le même message de soutien aux deux autres policiers qui se trouvaient en sa compagnie.
Pas de possible parti pris de déploiement de force ‘menaçant’ de paisibles jeunes gens bien sous tous rapports, pas de toujours possible procès d’intention de politique spectacle, puisque aucun photographe n’était présent pour témoigner de la bonne régularité des opérations de maintien de l’ordre, pas de possibilité d’accusation de provocation policière. Que des fonctionnaires de l’Etat, victimes d’une volonté, sans doute bien naturelle, de se ‘faire un flic’.
Que va inventer la gauche pour se ranger aux côtés des agresseurs, contre les défenseurs de l’ordre public. La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue va-t-elle passer de la théorie médiatique de la ‘république du respect’ et de ‘l’ordre juste’ à la pratique ? Nous l’attendons dans ses œuvres…

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