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vendredi 18 août 2006

Les malheurs de Marie-sEGOlène Royal.
Le sort s’acharne sur elle ; elle est la cible de tous les malheurs, mais n’a que ce qu’elle mérite. La France entière ne la plaint pas. Et ses concurrents socialistes rigolent doucement…
Tellement on l’aime, la pôvre se fait d’abord entarter, puis elle se fait surprendre en bikini et enfin, pour l’heure, se fait cambrioler. Tout cela en quelques semaines. Ce n’est pas de chance ! Rien d’étonnant pourtant: à tout faire pour attirer l’attention, elle irrite grave. Et les contradicteurs s’arrêteront-ils en si bon chemin, puisque les médias les irritent un maximum, du fait de l’agressivité de son service de presse et de ses conseillers en communication.
Mais gare! Les opposants à la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue sont aussitôt sanctionnés et l’encadrement militaire annoncé des récalcitrants est en marche. L’entarteur est employé par le Conseil Régional de Poitou-Charente à des travaux d’intérêt collectif, et qu’il s’estime heureux! VSD a reçu une ‘lettre d’avertissement et la presse courageusement insolente que réclame Marianne va être mise au pas… Alors, attendons les réactions de la presse libre… Le Ministre de l’Intérieur, quant à lui, est accusé de cambriolage par personne interposée…
Alors, que s’est-il donc encore passé qui la met en vedette ?
La "visite" de l'appartement de la probable candidate à l'investiture socialiste, et accessoirement de son compagnon François Hollande, premier secrétaire du PS, a été révélée vendredi par Le Figaro, l’outrecuidant cité (?) par Marianne, mais a été constaté jeudi. Le quotidien, que Marianne va certainement vanter, écrit que "des bijoux, notamment, pourraient avoir été dérobés" dans cet appartement de Boulogne-Billancourt (92-Hauts-de-Seine, et non pas solidairement le 9-3...) qui, "de source policière", n'était "pas gardé".
En début de matinée, Marie-sEGOlène Royal téléphone à l'AFP pour préciser qu'"il ne s'agit pas d'un cambriolage, mais d'une intrusion et de la fouille intégrale de (son) domicile, où rien n'a été volé". A-t-elle des informations? ‘SON’ appartement ? Et Flamby 1er, c’est quoi dans l’affaire ? Le camarade concierge ? "Tout a été retourné, les placards ont été vidés", raconte-t-elle par le menu, bieen que sous le choc, précisant avoir constaté cette "intrusion" jeudi soir, à son retour de vacances. Encore en vacances le 17 août !
Bien qu’elle souhaitât la discrétion, elle abonde en détails. Le ou les cambrioleurs ont pénétré dans le logement en brisant une vitre située à l'arrière du bâtiment. L'appartement a été mis sens dessus dessous, des armoires ont été vidées et certains meubles empilés les uns sur les autres. Et les voisins n’ont rien remarqué, ni rien entendu ? Les Royal-Hollande semble en bons termes avec eux ! Ils ne font pas suivre le courrier ?
La favorite PS des sondages précise encore, pour ceux que ça intéresse, n'avoir "pas porté plainte" pour vol, mais, nuance, "fait un signalement au commissariat en demandant que l'incident reste confidentiel". Elle a en fait prévenu la police, déposé plainte et a été entendue, a précisé un magistrat du parquet de Nanterre. Mieux encore, pour plus de vérité, et par discrétion... la police judiciaire du département a été préférée au commissariat local pour conduire l'enquête, en raison de "la qualité particulière des personnes concernées", a-t-on précisé. ‘ON’ ne désigne pas ici la malheureuse victime, bien entendu. Elle ne se vante pas d’exiger un traitement de faveur ! Simple candidate à la pré-sélection interne au PS et beaucoup de privilèges déjà... Et nous préférons ne pas imaginer ce qui se passerait si elle venait à être désignée et élue !
Mme Royal accuse, bien qu’évidemment sans preuve, dans ce court laps de temps: "Je trouve scandaleux que cette information ait été diffusée par le cabinet du ministre de l'Intérieur", parlant de "fausse information" qui pourrait "porter atteinte à la sécurité de sa famille". Alors, elle doit bien avoir des éléments pour porter d'aussi graves accusations! La brave fille de colonel ajoute courageusement qu'elle ne se sent "pas intimidée par ce qui s'est passé" et dit avoir "fait vérifier la sécurisation de ses lignes téléphoniques". Attendez-vous à ce que Dray va nous en fasse une affaire d'écoutes téléphoniques... Marie-sEGOlène Royal, mère de quatre enfants, avait, dit-on dans son entourage, requis de la police la confidentialité sur cette affaire parce qu'elle souhaitait éviter que sa fille cadette, Flora, 13 ans, n'apprenne cette "visite". "Ce matin, elle a été extrêmement mécontente de découvrir l'information dans les journaux et l'a fait savoir", souligne un proche, pour qui ces méthodes sont révélatrices de "l'ambiance" dans laquelle la campagne présidentielle pourrait se dérouler. Elle ne fait rien pour cela, notons-le au passage. Cette exploitation politicienne d’un probable fait divers étale au grand jour le niveau moral de la plaignante qui pour l’occasion utilise encore une fois sa famille, que pour cause de campagne et de temps passé sous les feux des projecteurs et des studios photos et autres instituts de beauté, à l’évidence, elle ne voit pas souvent.

Dans l'heure suivant la diffusion de la dépêche AFP, la place Beauvau publie un communiqué. "Le ministère de l'Intérieur tient à préciser, après les déclarations de ce matin de Mme Ségolène Royal, qu'aucune information à caractère confidentiel concernant une éventuelle intrusion de son domicile n'a été divulguée par ses services ou le cabinet du ministre d'Etat".
Le sénateur Roger Karoutchi, un proche de M. Sarkozy, enfonce le clou, affirmant dans un communiqué que Mme Royal "perd son sang froid" et "fait sous-entendre une manipulation qui relève de la pure fantaisie". Autre sarkozyste, le député Yves Jégo estime sur France Inter qu'"on est dans le rocambole".
Dans l'après-midi, Mme Royal indique avec désinvolture à l'AFP qu'elle "prend acte" du démenti du ministère de l'Intérieur, et espère que l'enquête ouverte par la police judiciaire (PJ) des Hauts-de-Seine débouchera. Elle a déchargé son venin…
Mais elle ne lache pas le morceau pour autant et souligne cependant qu'en faisant un commentaire pour Le Figaro, le cabinet du ministre de l'Intérieur "a crédibilisé l'information" qu'elle souhaitait garder confidentielle afin de protéger ses enfants, notamment sa plus jeune fille Flora qui n'était pas au courant.
La présidente de Poitou-Charentes affirme qu'elle ne soupçonne "quand même pas" le ministère de l'Intérieur d'avoir organisé une éventuelle tentative d'intimidation. "Il est normal de s'interroger sur les motivations de ce qui s'est passé", souligne-t-elle. Nouvelle morsure, sans preuves. On peut aussi se demander à qui 'profite' le 'crime'...

Quitte à rester dans le rocambolesque, nous nous posons des questions :
1- Pourquoi, connaissant sa discrétion et vu l’occasion inespérée que les intrus lui fournissaient sur un plateau –et qu’elle ne manque pas d’exploiter–, souhaitait-elle garder le secret sur ce nouveau coup du sort ?
2- Pourquoi tient-elle à affirmer que les bijoux n’ont pas été dérobés ? A quelle valeur sont-ils estimés ?
3- Si rien n’a été volé, quel était le motif de l’intrusion ?
4- Pourquoi est-ce la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue qui porte plainte et non son royal compagnon, le père de ses enfants et le chef de famille ?

Une observation enfin : cet appartement des Hauts de Seine, outre les bijoux, fait partie du parc immobiler d’un beau patrimoine personnel plus important que prévu. Nous connaissions la résidence d’été à Mougins et la SCI dans le VII° arrondissement de Paris. Et voilà le troisième bien, à Boulogne-Billancourt. Combien sont-ils encore ? Les électeurs socialistes n’ont-ils pas le droit de savoir à quel point leurs candidats sont nantis ?
François Hollande se fait très discret. C’est bien naturel : il n’aime pas les riches !... Il doit se détester...
Il va nous falloir du courage pour les supporter, elle et lui, environ huit mois encore !

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