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mercredi 24 mai 2006

Robert Denis n’est pas clair comme de l’eau de roche.
On ne peut laisser Denis Robert nager entre deux eaux du marigot, car il est un des exemples d’activistes qui illustrent la stratégie ‘nouvelle’ des trotskistes pablistes. Ils ne cherchent pas à abattre le pouvoir par des actions révolutionnaires violentes, mais à exercer un ‘contre-pouvoir’ sous toutes ses formes au quotidien, en exploitant tous les malaises, en contaminant des actions locales, en montant en épingle des dysfonctionnements locaux et en défendant des petites causes perdues locales. Ainsi, s’enracinent-ils discrètement et pourrissent-ils la vie locale. L’addition des actions locales donne alors à croire qu’il s’agit de problèmes multiples, alors qu’il n’est question que du même, réel parfois, mais de préférence monté de toutes pièces et gonflé. Il n’est donc pas question de prise de pouvoir, mais de déstabilisation du pouvoir.
Par ailleurs, sortis de nulle part, semble-t-il, mais en fait partout implantés localement, des associations et comités apparaissent-ils subitement à l’échelon national: ils sont le plus souvent l’émanation de réseaux trotskistes et participent du même complot. Qui peut croire que Act Up et Droit au Logement (DAL) sont le produit de la génération spontanée? Plus que par l’intérêt des plus défavorisés, ils sont motivés par une mission de sape politique. ATTAC n’est-il pas né au trotskiste Monde Diplomatique? De même, on comprend que l’affaire Clearstream 2 n’a pas surgi tout à coup, naturellement, comme par enchantement.
En juin 2004, les juges chargés de l'enquête sur les frégates de Taïwan reçoivent deux lettres et un cédérom d'un -ou plusieurs- "corbeau(x) ". C’est une vieille histoire (Clearstream 1) qui est ainsi relancée, dans laquelle on retrouve les mêmes protagonistes qu’il a suffit de réactiver par des accusations calomnieuses que la rumeur a amplifiées, grâce… aux médias ‘infiltrés’ qui tirent profit de l’activisme de ses sapeurs trotskistes. La plupart ont leur quota de sapeurs, qui leur assurent de la copie ; ce qu’ils appellent le journalisme d’investigation. Calomnie et rumeur sont les armes habituelles de ce contre-pouvoir révolutionnaire.

Denis Robert (né en 1958) est, donc, un ex-journaliste trotskiste à Libération où plus de 15% des effectifs sont des sapeurs ex-trotskistes…. Pendant une douzaine d’années il s’y est spécialisé dans les affaires politico-financières aux fins de pression médiatique militante, telle l’affaire des frégates de Taïwan (1991) dite affaire Clearstream 1. Par son travail sur l’opinion, il fait donc partie des troupes trotskistes de la ‘transformation sociale’.
En 1996, l’Appel de Genève rassemble sept magistrats anti-corruption pour la création d’un ‘espace’ judiciaire européen. Et qui sont ces sept? Le juge Van Ruymbeke est du nombre. Robert reçoit alors les confidences d’un ancien cadre de ce qui était devenu Clearstream 1 (l’affaire des frégates de Taïwan) et mène une enquête sur les transactions douteuses de blanchiment d’argent qu’il dénonce dans un de ses ouvrages, Révélation$ (2001). Une commission de l’Assemblée nationale mène l’enquête à son tour sous la présidence du tandem Dupond-Dupont/Peillon-Montebourg. Denis Robert exploite les développements de l’affaire à la fois dans un nouveau livre et un film!
Ce n’est ni l’appât du gain, ni la notoriété, ni un supplément de pureté que recherche le journaliste-militant, mais la publicité des commissions supposées, comme moyen de subversion politique, grâce aux nombreux procès en diffamation dont il fait l’objet. Comme quoi la publicité faite à la justice ne sert pas nécessairement la Justice…
En 2003, l’affaire Clearstream 2 (affaire du corbeau) naquit de la publication de listings de comptes Clearstream (rétro-commissions) fournis par Robert (comment était-il en leur possession ??) à Imad Lahoud qui était demandeur! Or, lorsque Le Monde (plusieurs directeurs étant des trotskistes notoires) publie les listings, Robert constate qu’ils ne sont pas exacts… Le journaliste d’investigation s’en étonne, mais se satisfait d’un « Je t’expliquerai ! » de la part de Lahoud. Déjà à l’époque, investigation n’est pas synonyme d’établissement de la vérité… La boue n’est pas seulement celle des autres…
C’est, en janvier 2006, un rebondissement de ce qui devient à nouveau une affaire d’état, à la suite de la plainte et la constitution de partie civile de Nicolas Sarkozy.

Difficile d’y voir clair ! Mais certains faits, au-delà de la rumeur, sont troublants.
- les rencontres journalistes-juges : Denis Robert - Renaud Van Ruymbeke. La séparation de ces pouvoirs n’est pas inscrite dans la constitution ; c’est peut-être bien l’origine de la déviance des institutions, quelle que soit la république : IV°, V°, voire VI°... Idée à creuser !
- Comment l’ex-journaliste Denis Robert s’est-il procuré les listings informatiques? Une question aussi fondamentale ne semble pas posée : de telles informations sont-elles à ce point faciles d’accès que la source importe si peu ? Sur le Web ?? Y sont-elles arrivées toutes seules ? La réponse n’apporterait-elle donc rien de plus à l’affaire? Le rôle de Robert est-t-il tellement secondaire?
- les rencontres journalistes-informaticiens: pourquoi le journaliste Denis Robert a-t-il rencontré Imad Lahoud, plutôt qu’un informaticien d’EADS parmi tant d’autres? On imaginerait mieux que l’informaticien ait provoqué ce contact avec le journaliste, lequel avait un intérêt à lui céder ses informations, dans le but de déstabilisation politique à la trotskiste !
Les deux hommes avaient des motifs différents, comme tendent à le prouver les affirmations de Lahoud dans Le Figaro du 20-05-06, où il charge la DGSE : il n’aurait servi que d’intermédiaire et les falsifications de listings seraient l’œuvre des services secrets. Bilan Robert et Lahoud seraient innocents, bien qu’étant les auteurs des fuites, pour des raisons assez peu …morales ! La moralité étant chère à la gauche…
- les accusations visant des hommes de gauche, tel Alain Gomez, ancien dirigeant de Thomson-CSF, proche de Chevènement (CERES), allié du PC, selon les trotskistes. Pourquoi tant d’hommes de gauche de premier plan sont-ils impliqués sur le fond de l’affaire et que ce sont plutôt ses avatars supputés et subalternes qui alimentent la presse libre à la façon de Le Monde qui en fait une affaire d’état?
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Clearstream 2 est-il une vengeance de feu Loïk Le Floch-Prigent? Ce dirigeant de l’UNEF… entré au CERES de Chevènement, fut PDG de ELF-Aquitaine, mis en examen et condamné dans l’affaire du même nom, impliquant Roland Dumas, ministre, et futur président du Conseil Constitutionnel (qui veille au bon respect de la constitution !), nommé par F. Mitterrand (2000)…pour bons et loyaux services et pour protéger son ami personnel ! Il fut néanmoins condamné à l’emprisonnement.
- le rôle de J.M. Colombani, camarade trotskiste d’Edwy Plenel (photo), dans Le Monde est-il digne du privilège de l’impunité républicaine, et pourquoi pas démocratique pendant que nous y sommes, au nom de la liberté de la presse ?
Comment se fait-il que les médias manifestent si peu d’intérêt pour l’affaire des frégates de Taïwan (Clearstream 1) ? Est-ce parce qu’elle a pourri le 2° septennat de F. Mitterrand et le gouvernement d’E. Cresson –accusée, par ailleurs, de ‘favoritisme’ à la Commission européenne?
Fin 2005, le juge Van Ruymbeke démontre que les accusations du corbeau sont pure manipulation. Mais l’affaire rebondit de plus belle : qu’on m’explique !
- Et comment se fait-il que le trotskiste Robert met en cause aussi bien des ministres de droite : Sarkozy (Intérieur) ou Alain Madelin (ex-Economie) que de gauche : Jean-Pierre Chevènement (Intérieur) et Dominique Strauss-Kahn (Economie), ce dernier étant candidat à la Présidentielle de 2007? Tous nient bien sûr avoir été destinataires de commissions occultes (500 millions de dollars US) dans le cadre de la vente par Thomson (et Alain Gomez, proche de Chevènement, ministre alors en activité, n’oublions pas…) en 1991 de six frégates militaires à Taïwan, pour une somme fabuleuse, qui aurait en effet été utile aux électeurs PS de base : 2,8 milliards de dollars.
C’est que la gauche unie a de lourds antécédents de désunion et de rivalités qu’elle ne cherche guère à surmonter, qu’elle entretient même à plaisir, pour exister : on n’est plus frères des staliniens que des sectes trotskistes rivales. Je l’ai dit, c’est un marigot !
Chevènement n’est pas très incisif parmi les détracteurs de la droite actuelle: est-ce l’aveu de ses propres turpitudes ?... Attendons de voir tire les marrons du feu. Et si c’était José Bové (Confédération paysanne, réseau trotskiste) qui est poussé par la LCI dans la candidature à la Présidentielle de 2007
Le succès de librairie du premier livre de Denis Robert est inexplicable autrement que par le support des réseaux trotskistes de propagande; or, les médias font désormais l’impasse sur ce personnage : troublante investigation de journalistes indépendants ! Denis Robert peut s’éclipser ; le ver est dans le fruit.

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