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mardi 18 avril 2006

CPE -26-Le balai à la main, les étudiants reprennent possession de la fac de Nantes.
L'occupation de la fac (J.M. Ayrault, maire PS et porte-voix du compagnon de la candidate providentielle du PS) a pris fin dans la nuit de lundi à mardi: la moitié de la quinzaine de marginaux qui y dormaient a été évacuée par les vigiles de l'université à 03h00, l'autre est partie d'elle-même avant 08h00.
Le balai à la main, une quinzaine d'étudiantes (pas féministes ?), motivées mais amères, ont aidé mardi matin les employés de l'université de Nantes à effacer les traces de ce qui était depuis le 7 février et jusqu'à lundi le QG des partisans les plus radicaux du blocus.
Les plafonds sont défoncés et les murs maculés de tags, qui proclament "Je bloque des gens et je suis content", "La meilleure façon de voter, c'est de ramasser les pavés et de leur balancer!". Sur le tableau est encore écrit: "Si tu sais faire un gâteau, tu sais faire une bombe".
"Je suis arrivée avec des amies à 08h00 ce matin et quand on a vu le bordel, on a décidé de filer un coup de main (Ni Pute Ni Soumise aurait refusé les tâches avilissantes ?). C'est un peu écoeurant de voir notre fac dans cet état", explique Marie-Eugénie, 20 ans. "C'est ahurissant!", réagit Camille, étudiant en sociologie, en constatant que les extincteurs ont été vidés et les issues de secours bloquées. Responsables, mais pas coupables…
Dans les salles à peu près épargnées des étages supérieurs, les premiers cours reprennent peu à peu en Lettres, Langues et Sciences Humaines, où sont inscrits 11.200 étudiants.
François Resche, le président de l'université, évalue que les réparations coûteront entre 40.000 et 50.000 euros. "On va profiter des vacances scolaires pour tout nettoyer à fond", assure-t-il.
Et les anarcho-trotskistes comptent sur les bourgeois pour payer…Sauf que les Français ne sont pas tous des nantis ! Vont-ils faire payer les casseurs ?

Fin de l'occupation des locaux de La Tribune
La centaine de manifestants qui avaient envahi mardi vers 17H00 les locaux du journal économique La Tribune, dans le quartier de la Bourse à Paris, pour empêcher la sortie du numéro de mercredi, ont quitté les lieux vers 19H00, a déclaré la rédaction.
Les manifestants ont collé sur les fenêtres du journal des dizaines d'affichettes proclamant "La Tribune est à nous", ou demandant le retrait du CNE, de la loi sur l'Egalité des chances, et encore la démission du gouvernement.
Ils affirmaient être "200 étudiants, chômeurs, précaires, intermittents, lycéens", qui auraient choisi d'occuper La Tribune parce que c'est un journal où "on échafaude les mesures et on fabrique l'ambiance mentale qui naturalise inégalités et violence sociales".
La police est intervenue pour les inviter à quitter les lieux.
Nous vivons dans une France d’envahisseurs, casseurs, pilleurs. Qui allez-vous envahir demain matin ? Moi, j’hésite entre une crèche et l’Académie Française : facile, ils sont faibles et sans défense! Remarquez, on pourrait aussi se solidariser avec France-Soir : on leur doit bien çà ! En fait, on a l’embarras du choix…

CPE: syndicats "plus forts" selon Thibault.
Le Medef n'a pas "pris conscience" que la contestation contre le CPE a "changé la donne", commente Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, au moment où l’organisation patronale adresse une lettre aux syndicats pour discuter "de flexibilité et de séparabilité".
Plus que jamais ouverte au dialogue, la CGT ?

Par ailleurs, le secrétaire général de la CGT affirme ne pas être "certain que ce soit avec la poursuite des mêmes formes d'actions (que ces dernières semaines)" que les partisans d'un retrait de l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances "seront entendus […] A nous de tirer avantage de ce mouvement pour obtenir de vrais changements sur les garanties et les droits sociaux dans notre pays", a-t-il ajouté.
La CGT passe maintenant ses consignes directement dans les médias.
Le mouvement anti-CPE est né spontanément et s’est développé au moment opportun des élections à la CGT, où les mandats sont pourtant renouvelables à l’infini. La CGT n’a pensé qu’à l’intérêt des étudiants : les benêts, on les a bien eus !

CNE: 410.000 intentions d'embauche
Créé en août, le CNE est un CDI réservé aux entreprises de 20 salariés maximum, doté d'une période "de consolidation" de 2 ans durant laquelle le salarié peut être licencié sans justification.
Un CDI ? C’est pas bon du tout çà. Comme il l’a dit Bernard : "A nous de tirer avantage de ce mouvement pour obtenir de vrais changements sur les garanties et les droits sociaux dans notre pays". Les jeunes doivent pouvoir choisir leurs patrons et les renvoyer sans explications !

Quelque 410.000 intentions de recrutement en CNE (Contrat nouvelle embauche) ont été comptabilisées depuis septembre, dont 52.000 intentions d'embauche en mars, selon l'estimation provisoire de l'Agence centrale des Organismes de Sécurité sociale (Acoss) parue mardi.
52.000 intentions… Bof ! Moi, de toute façon, je préférais les emplois-jeunes de Jospin. C’était tellement formateur et çà débouchait sur…RIEN. Mais çà venait de la gauche, alors c’était mieux. Obligé !

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