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jeudi 30 mars 2006

CPE -14- Grands axes routiers bloqués par des anti-CPE
Selon l’agence de presse Reuters, plusieurs axes routiers ont été bloqués en France par des étudiants et des lycéens anti-CPE, provoquant des dizaines de kilomètres d’embouteillages autour de plusieurs grandes villes. Le Centre national d’information routière (CNIR) a fait état d’opérations "escargot" autour de plusieurs grandes villes.
A Paris : maire PS = B. Delanoë
Le président de l’Union nationale lycéenne, Karl Stoeckel, a été interpellé lors de l’évacuation de manifestants qui tenaient un barrage sur le périphérique parisien et a été conduit au commissariat du 18e arrondissement", a annoncé l’UNL.

troubles autour de Rennes : maire PS = Edmond Hervé ;
Dunkerque: maire PS = Michel Delebarre, Djack Lang étant député et vice-président du Conseil Régional… : difficultés d’accès au centre ;
Nantes : maire PS = J.M. Ayrault qui va justifier la violence et s’en laver les mains ;

Bouches-du-Rhône : en région PS (visitée le weekend dernier par Dame Marie-Ségolène),
A Marseille, environ 200 émeutiers ont envahi la gare Saint-Charles et occupé les voies ferrées pendant deux heures avant d’être évacués sans incident par les forces de l’ordre. Ailleurs, ils ont bloqué des autoroutes.
A Martigues (ville PC), des manifestations ont ralenti la circulation dans la zone industrielle de Lavéra .
A Aix-en-Provence, des dizaines de kilomètres d’embouteillages ont été comptabilisés. Des étudiants ont bloqué trois des principales entrées autoroutières de la ville pendant près de deux heures avant d’être, eux aussi, évacués par les CRS.

Nord/Pas-de-Calais : région PS
A Lille : maire PS = Martine Aubry,
des groupes de manifestants très mobiles se sont déplacés toute la matinée et ont bloqué de nombreux carrefours.
A Boulogne-sur-Mer et Lens, villes PS, des centaines d’étudiants et de lycéens ont également mené des opérations de blocage.

Attendez-vous à entendre qu’il y a blocage et blocage : s’il est pacifique, il n’est plus illégal.
Il reste qu’il s’agit clairement de paralyser le pays et d’apeurer les patrons comme les populations. Des élus de la majorité ont déjà foiré, les silencieux en baissant les yeux valent-ils mieux ?
Est-il excessif pourtant de penser que « des groupes de manifestants très mobiles », ça évoque la guérilla urbaine?

Les élus instigateurs ont-ils lancé des appels au calme ?
Certes non. Auto-proclamée démocratique, la gauche n’encourage pas simplement l’agitation estudiantine ‘bon-enfant’, mais cautionne l’émeute.
Elle peut se le permettre, puisqu’elle n’a pas à craindre que ça entre dans les mœurs françaises et la gêne une fois au pouvoir : c’est elle qui tire les ficelles dans les milieux syndical et associatif.
Et si elle venait à être débordée, elle ne serait ni responsable, ni coupable : en pleine Assemblée Nationale, J.M. Ayrault, le prof d’allemand précaire, a déjà désigné les autres à la vindicte populaire.

Nous sommes dans l’attente du verdict du Conseil Constitutionnel : sa décision sera-t-elle soumise à la pression de la rue?

19 h 30 -Le Conseil Constitutionnel confirme que l'ensemble du texte est constitutionnel, sans restrictions.
Les Membres du Conseil Constitutionnel.
Pierre MAZEAUD, nommé par le Président de la République en février 1998 et nommé Président par le Président de la République le 27 février 2004 -Docteur en Droit

Valéry GISCARD D'ESTAING, membre de droit (ancien Président de la République) -UDF Simone VEIL, nommée par le Président du Sénat en février 1998 -ancien ministre UDF
Jean-Claude COLLIARD, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 1998 -PS
Agrégé en Droit Public
Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE, nommé par le Président de la République en mars 2001
Professeur à l’IEP de Paris
Dominique SCHNAPPER, nommée par le Président du Sénat en mars 2001 -sociologue
Pierre JOXE, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en mars 2001 -PS
Pierre STEINMETZ, nommé par le Président de la République en février 2004
Jacqueline de GUILLENCHMIDT, nommée par le Président du Sénat en février 2004 -Juriste
Jean-Louis PEZANT, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2004 -Professeur de Droit Public.
Tous des provocateurs...

Les profs du PS vont-ils enseigner le respect de la loi? J.M. Ayrault , pour le PS, parle déjà de provocation des membres du Conseil Constitutionnel! Comment des élus du PS, qui se présentent comme des républicains, osent-ils bafouer la loi, ceux qui la votent et ceux qui jugent de sa constitutionnalité? La rue va-t-elle apprendre ce qu'est le droit et permettre que le CPE contribue à réduire le chômage dont sont victimes 23% de nos enfants?
La gauche souhaite-t-elle réduire ou exploiter leur pécarité?
Sommes-nous encore dans un état de droit?

Comment se fait-il alors que les parents d'élèves en soient aménés à réagir de leur propre initiative (à Nantes, par exemple) et, avec leurs pauvres moyens, à essayer de libérer l'accès des lycées, quand les chefs d'établissements, fonctionnaires de l'Etat, ne peuvent plus faire respecter le droit fondamental de tous les citoyens à l'éducation? On ne sait pas assez que les Français sont de plus en plus exaspérés des exactions de quelques-uns dont on pense qu'ils sont majoritaires parce qu'ils font plus de bruit que les citoyens respectueux de la loi.
Les médias de service public vont-ils se mettre à l'écoute des opprimés?

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